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  • "Le barrage de Beni Haroun est en sûreté et les populations en aval sont en sécurité

    Les conclusions du panel d’experts étrangers
    Le barrage de Beni Haroun est en sûreté et les populations en aval sont en sécurité

    - Le barrage de Béni-Haroun a montré lors de sa première mise en eau, décembre 2003 - janvier 2004, une déficience "originelle" résultant de conditions géologiques particulières et complexes. Il s’agit de fuites importantes en aile gauche et de pressions anormalement élevées dans cette partie de l’ouvrage (sous pressions).
    2- Ce problème, immédiatement identifié par l’ANBT (Agence nationale des barrages et transferts) et son ingénieur-conseils, qui avait réalisé la conception de l’ouvrage, a été analysé minutieusement (le barrage est équipé d’un système d’auscultation performant) et a donné lieu à la définition de mesures de renforcement judicieuses : extension du rideau d’étanchéité et du drainage dans la fondation.
    3- Ces travaux exécutés entre 2004 et 2006 ont porté leurs fruits, en partie, et l’on a constaté en 2007 une réduction des sous-pressions qui sont descendues à une valeur quasi normale, cependant les débits de fuites restent importants.
    Le modèle explicatif des circulations d’eau dans le massif rocheux de fondation du barrage est maintenant compris.
    Il a alors été décidé que l’on pouvait monter le niveau de la retenue. Il est actuellement à la cote 180 msm : soit 80 m de hauteur d’eau et 20 m au dessous de la retenue normale (cote 200 msm). Le volume total accumulé est de 424 millions de mètres cubes.
    Dans ces conditions, avec une retenue ne dépassant pas la cote 180 msm, le barrage est en sûreté.
    4- Si l’on imagine qu’une crue centennale de 6.300 m3/s survienne (celle qui peut arriver 1 fois en 100 ans en moyenne), le plan d’eau dans la retenue, atteindrait 200 msm, c’est à dire le niveau de la retenue normale. Pour maîtriser ainsi cet évènement, la puissante vidange de fond aura été utilisée.
    La consigne est en outre donnée de redescendre à la cote 180 msm immédiatement après l’évènement.
    Pour ce cas de sollicitation exceptionnelle de crue centennale, le barrage est aussi en sûreté.
    5- pour un état permanent de la retenue à la cote 200 msm correspondant à 960 millions de m3 (qui est le niveau du déversoir de l’évacuateur de crues) et face à une crue qui ferait monter le plan d’eau au-dessus, l’ouvrage ne peut pas, aujourd’hui, être considéré comme satisfaisant : "sa maladie d’enfance" n’a été traitée qu’en partie. Il est important de ne pas banaliser et il convient de poursuivre avec vigueur l’application de mesures d’amélioration.
    Des investigations géophysiques dans la retenue sont en cours et seront achevées en février 2008. A partir du mois de mars 2008, lorsque le risque de crue est modéré, des essais de montée du plan d’eau au-delà de la cote 180 msm seront effectués progressivement et sous contrôle - renforcé. L’enseignement tiré de ces essais permettra d’adapter les mesures complémentaires d’amélioration.
    Ces mesures d’amélioration sont à l’étude par le concepteur du barrage et seront proposées par le Panel d’experts, afin d’être mises en oeuvre avant la prochaine saison d’hiver 2008-2009.
    6- l’avis du Panel d’experts est aussi fondé sur le fait que l’ANBT, sur le site et à Alger, et l’Ingénieur-conseil concepteur du barrage, sont particulièrement attentifs : la situation est sous contrôle.
    En conclusion, dans les conditions présentes, le barrage est en sûreté et les populations à l’aval sont en sécurité.
    Cependant, en vue de l’hiver 2008-2009, afin de pouvoir exploiter normalement le barrage, des actions curatives complémentaires sont indispensables.
    Le rapport a été signé par six experts dont voici les noms : - Raymond Lafitte, expert en barrages. - Jean Launay, expert en géomécanique. - Etienne Monseur, expert en barrages. - Georg Shaeren, expert géologue. - Jacques Shtittekat, expert géologue. - Berbard Tardieu, expert en barrages.

    El Moudjahid

  • #2
    Le rapport a été signé par six experts dont voici les noms : - Raymond Lafitte, expert en barrages. - Jean Launay, expert en géomécanique. - Etienne Monseur, expert en barrages. - Georg Shaeren, expert géologue. - Jacques Shtittekat, expert géologue. - Berbard Tardieu, expert en barrages.
    Bonne nouvelle alors !
    C'est bien mieux quand le journaliste va chercher l'avis des experts !
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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