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Les banques algériennes face au règlement Bâle 2

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  • Les banques algériennes face au règlement Bâle 2

    Pour des pays comme la France ou l’Algérie, comment éviter de voir se développer des crédits à risque comme cela s’est produit aux Etats-Unis d’Amérique ? C’est la question à laquelle le dispositif appelé Bâle 2 veut donner une réponse. M. Christian Noyer, gouverneur de la Banque centrale de France, en visite à Alger, dans ce cadre, a expliqué, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction, en quoi consiste ce dispositif et comment il peut être mis en application dans les banques algériennes. Il rappelle, d’abord, que les banques qui font des crédits prennent des risques de perdre de l’argent si ces crédits ne sont pas remboursés, or elles reçoivent elles mêmes des dépôts de clients dont elles doivent garantir le remboursement. Le dispositif Bâle 1 permet de bien gérer ces risques.

    Le dispositif Bâle 2 consiste en la modernisation qui adapte le dispositif aux nouvelles conditions. Il est censé parer aux répercussions et aux conséquences sur les marchés monétaires d’une accumulation de crédits trop risqués. Selon le gouverneur de la Banque centrale de France, Bâle 2 offre plusieurs options à chaque banque. Certaines options ressemblent à Bâle 1, mais modernisés. D’autres options sont très sophistiquées. Chaque banque peut choisir un modèle simple et ensuite évoluer vers les modèles plus sophistiqués. Les moyens d’y parvenir sont dans la formation du personnel (les inspecteurs chargés du contrôle) et dans les investissements dans les programmes. Bâle 2, ajoute-t-il, demande essentiellement que les banques aient un système d’information interne performant et la vérification du système de calcul des risques. L’existence d’une agence de notation de l’entreprise aide à la gestion du risque. Le système comptable, dont s’est doté le pays, en conformité avec les normes internationales, est un complément parfait à Bâle 2. Le gouverneur de la Banque centrale de France est confiant dans les capacités des banques algériennes à être dans les délais pour Bâle 2.

    Quant aux risques liés au crédit à la consommation, il faut arriver, souligne M. Noyer, à calculer des risques statistiques pour calculer les besoins en fonds propres pour y faire face. Pour le Gouverneur de la Banque centrale de France, le système de supervision bancaire et d’évaluation des risques tel que mis en place par la Banque d’Algérie est «l’un des plus avancés dans les pays émergents», a rapporté, pour sa part, l’APS, qui a recueilli cette déclaration en marge d’une rencontre consacrée au nouveau dispositif financier international Bâle 2. Commentant le niveau de préparation de l’Algérie pour la mise en application de Bâle 2 qui vise l’amélioration des capacités de gestion des risques bancaires par les banques centrales à l’échelle mondiale, M. Noyer a ajouté que« beaucoup de pays ne sont pas encore au même niveau de préparation que l’Algérie» quant à l’intégration de Bâle 2 dans leur système bancaire.

    source : la nouvelle république
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