LGER (Reuters) - Le Front Polisario, mouvement indépendantiste du Sahara occidental, se prononcera dans six mois sur une éventuelle reprise de la lutte armée contre le Maroc dans le cadre du conflit territorial qui les oppose, a fait savoir un responsable du Polisario.
"Nous organiserons dans six mois un congrès pour prendre une décision à ce sujet", a déclaré Mohamed Beissat à Reuters à l'issue d'un congrès politique organisé cette semaine à Tifariti, un avant-poste tenu par le Polisario.
"Le prochain congrès sera en juin ou en juillet."
Le mouvement avait indiqué la semaine dernière qu'il se saisirait de la question lors du congrès de décembre et procèderait à un vote sur la reprise de la guerre, la poursuite des négociations ou un mélange des deux.
Beissat a dit que le congrès avait voté en faveur d'une poursuite des négociations au cours des six prochains mois avec, concomitamment, une amélioration de l'état de préparation des forces armées du Polisario.
"Nous devons renforcer notre armée afin qu'elle soit prête pour toute décision qui pourrait être prise", a déclaré Beissat, qui est aussi ambassadeur en Algérie du gouvernement du Sahara occidental autoproclamé par le Polisario en 1976.
L'ancien territoire espagnol a été annexé en 1975 par Rabat. Un cessez-le-feu, supervisé par les casques bleus de la Minurso, prévaut depuis 1991 sur ces vastes étendues de sable riches en phosphates et, potentiellement, en hydrocarbures et dont le littoral atlantique est l'un des plus poissonneux au monde.
La guerre a éclaté dès le retrait, en 1975, de l'Espagne en pleine agonie de Franco. Selon une estimation publiée dans les années 1990 par l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm, le conflit aurait fait de 10.000 à 13.000 morts.
L'accord de cessez-le-feu de 1991 prévoyait un référendum sur l'avenir de ce territoire mais il n'a jamais été organisé. Rabat exclut à présent cette option et son offre d'autonomie sous souveraineté marocaine a reçu l'appui de la France.
William MacLean, version français Natacha Crnjanski
"Nous organiserons dans six mois un congrès pour prendre une décision à ce sujet", a déclaré Mohamed Beissat à Reuters à l'issue d'un congrès politique organisé cette semaine à Tifariti, un avant-poste tenu par le Polisario.
"Le prochain congrès sera en juin ou en juillet."
Le mouvement avait indiqué la semaine dernière qu'il se saisirait de la question lors du congrès de décembre et procèderait à un vote sur la reprise de la guerre, la poursuite des négociations ou un mélange des deux.
Beissat a dit que le congrès avait voté en faveur d'une poursuite des négociations au cours des six prochains mois avec, concomitamment, une amélioration de l'état de préparation des forces armées du Polisario.
"Nous devons renforcer notre armée afin qu'elle soit prête pour toute décision qui pourrait être prise", a déclaré Beissat, qui est aussi ambassadeur en Algérie du gouvernement du Sahara occidental autoproclamé par le Polisario en 1976.
L'ancien territoire espagnol a été annexé en 1975 par Rabat. Un cessez-le-feu, supervisé par les casques bleus de la Minurso, prévaut depuis 1991 sur ces vastes étendues de sable riches en phosphates et, potentiellement, en hydrocarbures et dont le littoral atlantique est l'un des plus poissonneux au monde.
La guerre a éclaté dès le retrait, en 1975, de l'Espagne en pleine agonie de Franco. Selon une estimation publiée dans les années 1990 par l'Institut international de recherche pour la paix de Stockholm, le conflit aurait fait de 10.000 à 13.000 morts.
L'accord de cessez-le-feu de 1991 prévoyait un référendum sur l'avenir de ce territoire mais il n'a jamais été organisé. Rabat exclut à présent cette option et son offre d'autonomie sous souveraineté marocaine a reçu l'appui de la France.
William MacLean, version français Natacha Crnjanski
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