Les écrans LCD ne sont pas près d’être dépassés. Coup sur coup, deux nouvelles sont venues trahir les grandes difficultés que rencontrent les géants du secteur, dans le développement de l’OLED, une des technologies censées prendre la relève dans les téléviseurs. La semaine dernière, Toshiba a reporté sine die son projet de commercialiser, au cours de son exercice 2009-2010, des téléviseurs OLED de 30 pouces. En cause, trop forte consommation de ce dispositif et, surtout, les coûts de production rédhibitoires. Mercredi matin, dans un autre registre, le quotidien japonais Nikkei a indiqué que Hitachi, Canon et Matshushita (Panasonic) envisageaient une alliance dans les écrans plats. Portant également sur les télés LCD, elle vise surtout à partager les frais de développement des écrans organiques, pour des montants de plus de 100 milliards de yens (615 millions d’euros). Dans un communiqué, les trois sociétés ont pourtant indiqué que rien n’avait été décidé jusqu’à présent.
Depuis quelques mois, l’affaire paraissait pourtant plutôt bien engagée. Après plusieurs reports, Sony avait fini par proposer en décembre, le premier, un téléviseur OLED, fabriqué à 2000 unités par mois. Cette technologie organique permet d’obtenir des écrans particulièrement lumineux et fins, car contrairement aux LCD, ils ne nécessitent pas de procédé de rétro-éclairage. Seulement, pour des raisons de coûts, l’OLED est réservé à de petits écrans. Le téléviseur de Sony, le XEL-1, avec son écran de 11 pouces pour seulement 0,3 centimètre d’épaisseur, est ainsi facturé 200.000 yens, soit autour de 1200 euros. Voilà pourquoi Canon exploitera d’abord l’OLED pour ses écrans d’appareils photos. Numéro un mondial des télés LCD, Samsung planche lui sur des téléviseurs OLED de 14 pouces, mais dont la sortie n’est pas attendue avant 2010. En attendant, il se concentre sur des modèles d’écrans LCD plus fins, comme ce téléviseur avec rétro-éclairage LED de 1 centimètre d’épaisseur et 40 pouces de diagonale, dévoilé en octobre à Tokyo (voir ci-contre).
source : l'expansion
Depuis quelques mois, l’affaire paraissait pourtant plutôt bien engagée. Après plusieurs reports, Sony avait fini par proposer en décembre, le premier, un téléviseur OLED, fabriqué à 2000 unités par mois. Cette technologie organique permet d’obtenir des écrans particulièrement lumineux et fins, car contrairement aux LCD, ils ne nécessitent pas de procédé de rétro-éclairage. Seulement, pour des raisons de coûts, l’OLED est réservé à de petits écrans. Le téléviseur de Sony, le XEL-1, avec son écran de 11 pouces pour seulement 0,3 centimètre d’épaisseur, est ainsi facturé 200.000 yens, soit autour de 1200 euros. Voilà pourquoi Canon exploitera d’abord l’OLED pour ses écrans d’appareils photos. Numéro un mondial des télés LCD, Samsung planche lui sur des téléviseurs OLED de 14 pouces, mais dont la sortie n’est pas attendue avant 2010. En attendant, il se concentre sur des modèles d’écrans LCD plus fins, comme ce téléviseur avec rétro-éclairage LED de 1 centimètre d’épaisseur et 40 pouces de diagonale, dévoilé en octobre à Tokyo (voir ci-contre).
source : l'expansion
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