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Cevital: passage d'importateur à exportateur d'huile

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  • Cevital: passage d'importateur à exportateur d'huile

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    Passage d’importateur à celui d’exportateur
    Le patron de Cevital a, cependant, averti qu’au niveau de sa raffinerie, les stocks d’huiles s’achèveront à la fin décembre 2007 et qu’il sera, par conséquent, contraint de revoir les prix à la hausse, si aucune décision n’est prise pour faire face aux fluctuations des cours mondiaux. Et, pour remédier à cette “situation de crise”, il a soumis trois propositions. Il a demandé “la suppression immédiate” des 17% de TVA sur les huiles alimentaires, comme cela se fait déjà pour les produits de première nécessité (semoule, lait, etc.), afin de neutraliser en partie les augmentations.
    À moyen terme, il a avancé l’idée de la réalisation, par Cevital, d’une unité de trituration d’une capacité de 15 000 tonnes/jour. Un projet dont le dossier, introduit auprès des autorités nationales, y compris auprès de la chefferie du gouvernement, et approuvé dans les principes, est “en attente des autorisations nécessaires à sa mise en œuvre”.
    Dans le même temps, il s’agira, selon Issad Rebrab, de développer la culture des graines oléagineuses, avec le concours des différents acteurs, c’est-à-dire les pouvoirs publics, les agriculteurs et les industriels. “La culture des graines oléagineuses, notamment le tournesol, est réalisable dans le pays. Elle a pour but de produire nos propres huiles brutes et de créer 100 000 emplois dans le secteur de l’agriculture”, a-t-il relevé. Puis d’ajouter : “Cela mettra l’Algérie à l’abri des fluctuations des cours mondiaux et la fera passer du stade d’importateur à celui d’exportateur pour les huiles brutes et les tourteaux.”
    Le P-DG de Cevital a, dans ce cadre, plaidé pour “la libération des initiatives”, espérant que son projet d’unité de trituration trouvera écho auprès des dirigeants. Plus loin, il a annoncé que le groupe, disposant d’une capacité de 140% dans le domaine des huiles, exporte une partie de ses produits, qu’il est sur le point d’installer deux filiales d’huile, en Libye et en Arabie Saoudite.
    “En 2008, nous allons exporter les excédents de tous nos produits, en veillant d’abord à couvrir les besoins du marché national”, a conclu M. Rebrab.

    Liberté

  • #2
    oui c'est bien, mais il faut produire la matiere premiere a savoir ,les tournesol !!
    sinon les prix depanderont toujours des producteurs des tournesol !!
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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    • #3
      je trouve honteux de la part de I. Rebrab de demander la suppression de la TVA, qui est un outil de la redistribution de la richesse produite. Au lieu de faire des efforts sur la réduction des coûts de production on cherche plutôt à se renvoyer la balle, d'abord sur le marché mondial ensuite sur la TVA, vraiment honteux de la part du Lobby des prdts alimentaires et a leurs tete cevital et tos ceux qui ont amassé des mrds à l'ombre de l'etat et sur le dos du citoyen, ils se comportent comme des sang-sues.
      Dernière modification par zmigri, 21 décembre 2007, 16h58.

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      • #4
        Bien que située derrière les huiles de palme, de soja, de tournesol et le suif, l'huile de colza est devenue un composant essentiel du marché mondial des corps gras au niveau de la production et des échanges. Comme ceux des autres composants du complexe mondial, les prix de ce produit sont extrêmement fluctuants. Les travaux menés avec C. Tavera, en utilisant les méthodes d'analyse des séries temporelles, ont permis de mettre en évidence les interactions de ceux-ci avec les prix des autres huiles (principalement soja, mais aussi palme). Dans le court terme, ces cours mondiaux sont avant tout influencés par le niveau des récoltes de soja aux Etats-Unis (et par les stocks anticipés de fin de campagne) et par les rendements en palme en Malaisie et en Indonésie. A plus long terme, une certaine modération de la demande mondiale en tourteaux et une forte demande pour les trois corps gras végétaux les moins chers (palme, soja, colza), émanant notamment des pays asiatiques (Chine en particulier), devraient se traduire par un raffermissement des cours de cette huile et donc, pour les agriculteurs de l'UE qui sont directement soumis à cette conjoncture, à une meilleure compétitivité de cette graine par rapport aux céréales et au soja nord et sud américain.
        Dronne Y. et Morin L. inra 1995.

        On peu penser que la situation n'a guère changé sur les fluctuations du prix des huiles. Cependant il est faux de dire que le prix de l'hulie en algérie est moins cher qu'ailleurs, en dehors du tx de change, il faut prendre la part des dépenses alimentaires, y.c les huiles, dans le budget de dépense de la ménagère.
        En france 1L d'huile de tournesol(1er prix) vaut 1,20 €, pour une consommation de 10L/mois pour une famille de 4 personnes et pour un salaire unique de 1300€, cela représente 0,9% du salaire/mois.
        D'autre part l'augmentation du fret touche tous les pays et on sait que le cout de l'energie est important, mais l'algerie peut subventionner le cout de l'energie dans le transport de marchandises, c'est ici qu'il faut chercher la réduction du prix des huiles et non la TVA qui reste un outil de la redistribution de la richesse.

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        • #5
          dans l’avant-projet de la loi de finances 2007 que les cadres du ministère de Finances sont en train d’élaborer. Aussi, pour encourager l’investissement au niveau des PME en Algérie, le ministre estime que l’Etat doit revoir à la baisse la TVA.
          Ces mesures, selon l’invité de la Chaîne III, visent à ramener, notamment le taux supérieur de 17% à 15% relatifs à l’activité des entreprises, sachant qu’actuellement, l’Algérie pratique un double taux sur la TVA de 17 et 7 %. La première concerne les activités des entreprises et la seconde les services et les marchandises. Ces taux ont été ramenés à 2 par la loi de finances 2001 après avoir été de 3 puis fixés à 7,14 et 21%.
          La baisse en Algérie des taxes imposées sur les entreprises va permettre, selon l’intervenant, la création de petites et moyennes entreprises. Ces propositions engageantes viendront en accompagnement des mesures incitatives adoptées par la loi de finances complémentaire 2006.

          La loi de finances complémentaire 2006 a introduit des mesures législatives axées, notamment, sur des objectifs de lutte contre les comportements portant atteinte à l’économie nationale, et de baisse de la pression fiscale sur l’entreprise pour promouvoir l’activité économique. En effet, pour stimuler la production nationale, des mesures ont été introduites dans la loi de finances complémentaire 2006, notamment celle relative à la réduction de l’impôt sur le bénéfice des entreprises (IBS) dont le taux a été ramené de 30 à 25%. La répercussion de cette baisse de l’IBS sur le Trésor est de 4,6 milliards de dinars, selon l’intervenant. Dans la foulée, le ministre a, en outre, révélé avoir suggéré une baisse de l’IBS dans le cadre de l’avant-projet de la loi de finances 2007 pour le ramener à 20% afin de diminuer les charges fiscales des entreprises et les rendre plus concurrentielles sur le marché.
          Synthèse de Rayane, algerie-dz.com
          D’après l’Expression
          On pourrait suggerer de baisser le taux de TVA pour un tx reduit spécial à 7% au lieu d'une suppression pure et simple, parce que le tx de tva tel que presenté par I. rebrab est de l'ordre de 17% d'après mes calculs.

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