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Un problème trop souvent passé sous silence, mais hélas bien réel.
La discrimination s'installe dans l'humanitaire !
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FISCR) vient de publier son Rapport sur les catastrophes dans le monde 2007.
Au-delà des bilans traditionnels et de l'aridité des chiffres, l'Organisation se penche cette année sur la discrimination en situation d'urgence.
Qu'elles soient âgées ou handicapées, qu'il s'agisse de femmes ou de membres de minorités (visibles ou non), nombreuses sont les victimes qui n'ont pas accès à l'assistance internationale. Ou tout au moins pas prioritairement. « Les comportements discriminatoires sont (souvent) enracinés et perpétués au sein des familles ou des communautés auxquelles appartiennent ces personnes », souligne le rapport. Difficile dans ces conditions, de les prendre en charge sans bousculer les mœurs locales…
Marginalisées dans leur vie quotidienne, ces populations le sont d'autant plus en situation d'urgence. L'argument semble logique. Suffisamment pour que le sujet soit peu soulevé par les Humanitaires. Le rapport du FISCR constitue sur ce plan, un pavé dans la mare. Les auteurs appellent en effet à « une prise de conscience accrue de la nécessité vitale d'associer les groupes marginalisés et vulnérables à la conception et à la mise en œuvre des secours ». Un vœu pieux il faut bien le reconnaître, compte-tenu de la diversité des causes de discrimination : la religion parfois, les opinions politiques souvent, sans oublier la couleur de peau, le sexe, la race, l'origine sociale voire nationale ! De toute évidence, aplanir ces problématiques ne sera pas aisé.
Dans l'attente d'une « percée humanitaire » en matière de lutte contre les discriminations, les actions sur le terrain se déroulent à un rythme soutenu. Ainsi la Croix-Rouge française annonce-t-elle avoir versé 70 millions d'euros en Asie du Sud-Est ravagée par le tsunami en 2004. Une somme considérable, qui a permis de monter « des projets durables comme la reconstruction d'habitations, mais aussi des structures de santé et d'éducation. Les fonds sont dédiés à la mise en œuvre de solutions pérennes destinées à rendre leur autonomie aux populations locales ». Vraiment toutes les populations locales ?
Source : Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Croix-Rouge française, 12 décembre 2007
- Ap
La discrimination s'installe dans l'humanitaire !
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FISCR) vient de publier son Rapport sur les catastrophes dans le monde 2007.
Au-delà des bilans traditionnels et de l'aridité des chiffres, l'Organisation se penche cette année sur la discrimination en situation d'urgence.
Qu'elles soient âgées ou handicapées, qu'il s'agisse de femmes ou de membres de minorités (visibles ou non), nombreuses sont les victimes qui n'ont pas accès à l'assistance internationale. Ou tout au moins pas prioritairement. « Les comportements discriminatoires sont (souvent) enracinés et perpétués au sein des familles ou des communautés auxquelles appartiennent ces personnes », souligne le rapport. Difficile dans ces conditions, de les prendre en charge sans bousculer les mœurs locales…
Marginalisées dans leur vie quotidienne, ces populations le sont d'autant plus en situation d'urgence. L'argument semble logique. Suffisamment pour que le sujet soit peu soulevé par les Humanitaires. Le rapport du FISCR constitue sur ce plan, un pavé dans la mare. Les auteurs appellent en effet à « une prise de conscience accrue de la nécessité vitale d'associer les groupes marginalisés et vulnérables à la conception et à la mise en œuvre des secours ». Un vœu pieux il faut bien le reconnaître, compte-tenu de la diversité des causes de discrimination : la religion parfois, les opinions politiques souvent, sans oublier la couleur de peau, le sexe, la race, l'origine sociale voire nationale ! De toute évidence, aplanir ces problématiques ne sera pas aisé.
Dans l'attente d'une « percée humanitaire » en matière de lutte contre les discriminations, les actions sur le terrain se déroulent à un rythme soutenu. Ainsi la Croix-Rouge française annonce-t-elle avoir versé 70 millions d'euros en Asie du Sud-Est ravagée par le tsunami en 2004. Une somme considérable, qui a permis de monter « des projets durables comme la reconstruction d'habitations, mais aussi des structures de santé et d'éducation. Les fonds sont dédiés à la mise en œuvre de solutions pérennes destinées à rendre leur autonomie aux populations locales ». Vraiment toutes les populations locales ?
Source : Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Croix-Rouge française, 12 décembre 2007
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