Le 12ème congrès du Polisario a pris fin hier à Tifariti, une ville située en territoires sahraouis libérés. Durant huit jours et en présence de pas moins de 250 invités, les 1.725 congressistes ont passé en revue plusieurs questions relatives à la situation des populations sahraouies dans les territoires sous occupation marocaine et des perspectives de solution du conflit qui les oppose au royaume chérifien depuis 1975. Au plan organique, il est à relever que Mohamed Abdelaziz a été reconduit en tant que secrétaire général du Front Polisario tout en assumant la présidence de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). M. Abdelaziz, qui a obtenu 85% des 1.403 bulletins de vote validés, sera à la tête du secrétariat national, dont 21 membres des 41 qui le composent ont été élus en deux tours.
Dans la déclaration finale qui a sanctionné les travaux de ce 12ème congrès du Polisario, l'accent a été notamment mis sur les perspectives de décolonisation des territoires encore sous l'occupation marocaine. Sur ce plan, les congressistes ont annoncé que si le 3ème round des négociations directes entre le Polisario et le Maroc, prévu durant trois jours et ce à partir du 7 janvier prochain à Manhasset, dans la banlieue de New York, n'aboutissaient pas à des prémisses de solution pacifique, la reprise des hostilités contre l'armée marocaine reste la seule voie pour les combattants sahraouis pour le recouvrement de l'indépendance de leur pays. Cependant, les congressistes ont émis le « voeu sincère que le Maroc ne laissera pas passer cette précieuse occasion pour une paix juste et définitive ». En cas d'échec de cette 3ème partie des contacts directs entre les deux parties du conflit, les congressistes rappellent que c'est « au gouvernement marocain d'assumer pleinement les conséquences qui en découleraient et de la reprise des hostilités militaires ». Sur ce registre, le Front Polisario a recommandé de « mettre en priorité des priorités l'Armée populaire de libération sahraouie (ALPS), de façon à lui fournir tout ce dont elle a besoin, moralement et matériellement, et d'augmenter ses capacités combatives ».
Abordant la situation dans les territoires occupés, les congressistes ont relevé que « parallèlement au blocage des différents plans de paix, le Maroc continue à réprimer et à s'acharner, avec une rare violence, contre les populations civiles dans les territoires occupés tout en maintenant le territoire sahraoui sous un siège permanent et un blocus militaire et médiatique ». Dans ce contexte, le congrès a lancé un « appel pour l'arrêt des violations systématiques des droits humains dans les territoires sous occupation marocaine et du pillage et bradage des ressources naturelles sahraouies », comme il a exigé la « libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, et pour que la lumière soit faite sur le sort de plus de 500 civils disparus et 151 prisonniers de guerre sahraouis aux mains du Maroc ».
Le document consacre également de larges passages à la responsabilité de la communauté internationale, représentée par l'Organisation des Nations unies et le Conseil de sécurité, dans l'oeuvre de décolonisation du Sahara Occidental. Ainsi, les congressistes du Polisario mettent en exergue « les préoccupations profondes du peuple sahraoui vis-à-vis de l'attitude de l'Organisation des Nations unies qui, en dépit de seize ans de présence sur le terrain, n'est pas parvenue à s'acquitter de ses obligations et à assumer ses responsabilités dans l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental, pourtant prévu dans le Plan de règlement de l'Onu, accepté par le Front Polisario et le Maroc en 1991 ».
Sur les facteurs de blocage de ce plan, le congrès a souligné « qu'en dépit de la coopération dont a fait montre le Polisario et des concessions majeures, le Maroc a poursuivi sa politique d'intransigeance, de tergiversation et de fuite en avant, aidé en cela par des forces étrangères. Le royaume marocain est allé même jusqu'à renier et rejeter les accords qu'il avait acceptés et signés avec la partie sahraouie sous l'égide des Nations unies, refusant par la même occasion la tenue du référendum d'autodétermination ».
Par ailleurs, l'Espagne a été une nouvelle fois interpellée en tant qu'ancienne puissance coloniale pour qu'elle « assume pleinement ses responsabilités historique, morale et juridique vis-à-vis de la décolonisation du Sahara Occidental et du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination ». Enfin et à l'adresse de Paris, le Front Polisario a aussi exhorté le gouvernement français à « jouer un rôle plus constructif à même de contribuer à une solution juste et définitive au Sahara Occidental, plutôt que d'encourager le Maroc dans sa politique de fuite en avant et de rébellion contre le droit international ».
Dans la déclaration finale qui a sanctionné les travaux de ce 12ème congrès du Polisario, l'accent a été notamment mis sur les perspectives de décolonisation des territoires encore sous l'occupation marocaine. Sur ce plan, les congressistes ont annoncé que si le 3ème round des négociations directes entre le Polisario et le Maroc, prévu durant trois jours et ce à partir du 7 janvier prochain à Manhasset, dans la banlieue de New York, n'aboutissaient pas à des prémisses de solution pacifique, la reprise des hostilités contre l'armée marocaine reste la seule voie pour les combattants sahraouis pour le recouvrement de l'indépendance de leur pays. Cependant, les congressistes ont émis le « voeu sincère que le Maroc ne laissera pas passer cette précieuse occasion pour une paix juste et définitive ». En cas d'échec de cette 3ème partie des contacts directs entre les deux parties du conflit, les congressistes rappellent que c'est « au gouvernement marocain d'assumer pleinement les conséquences qui en découleraient et de la reprise des hostilités militaires ». Sur ce registre, le Front Polisario a recommandé de « mettre en priorité des priorités l'Armée populaire de libération sahraouie (ALPS), de façon à lui fournir tout ce dont elle a besoin, moralement et matériellement, et d'augmenter ses capacités combatives ».
Abordant la situation dans les territoires occupés, les congressistes ont relevé que « parallèlement au blocage des différents plans de paix, le Maroc continue à réprimer et à s'acharner, avec une rare violence, contre les populations civiles dans les territoires occupés tout en maintenant le territoire sahraoui sous un siège permanent et un blocus militaire et médiatique ». Dans ce contexte, le congrès a lancé un « appel pour l'arrêt des violations systématiques des droits humains dans les territoires sous occupation marocaine et du pillage et bradage des ressources naturelles sahraouies », comme il a exigé la « libération de tous les prisonniers politiques sahraouis, et pour que la lumière soit faite sur le sort de plus de 500 civils disparus et 151 prisonniers de guerre sahraouis aux mains du Maroc ».
Le document consacre également de larges passages à la responsabilité de la communauté internationale, représentée par l'Organisation des Nations unies et le Conseil de sécurité, dans l'oeuvre de décolonisation du Sahara Occidental. Ainsi, les congressistes du Polisario mettent en exergue « les préoccupations profondes du peuple sahraoui vis-à-vis de l'attitude de l'Organisation des Nations unies qui, en dépit de seize ans de présence sur le terrain, n'est pas parvenue à s'acquitter de ses obligations et à assumer ses responsabilités dans l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara Occidental, pourtant prévu dans le Plan de règlement de l'Onu, accepté par le Front Polisario et le Maroc en 1991 ».
Sur les facteurs de blocage de ce plan, le congrès a souligné « qu'en dépit de la coopération dont a fait montre le Polisario et des concessions majeures, le Maroc a poursuivi sa politique d'intransigeance, de tergiversation et de fuite en avant, aidé en cela par des forces étrangères. Le royaume marocain est allé même jusqu'à renier et rejeter les accords qu'il avait acceptés et signés avec la partie sahraouie sous l'égide des Nations unies, refusant par la même occasion la tenue du référendum d'autodétermination ».
Par ailleurs, l'Espagne a été une nouvelle fois interpellée en tant qu'ancienne puissance coloniale pour qu'elle « assume pleinement ses responsabilités historique, morale et juridique vis-à-vis de la décolonisation du Sahara Occidental et du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination ». Enfin et à l'adresse de Paris, le Front Polisario a aussi exhorté le gouvernement français à « jouer un rôle plus constructif à même de contribuer à une solution juste et définitive au Sahara Occidental, plutôt que d'encourager le Maroc dans sa politique de fuite en avant et de rébellion contre le droit international ».
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