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Condoleezza Rice entre Bouteflika et Poutine

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    Condoleezza Rice entre Bouteflika et le cas Poutine : deux poids, deux mesures ?


    Le président russe Vladimir Poutine a joué un très mauvais tour à son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika : il a donné l’exemple – à sa façon, certes - du respect de la Constitution ! Comme Bouteflika, Vladimir Poutine briguait un troisième mandat. Comme Bouteflika, Vladimir Poutine avait l’obstacle de la Constitution qui ne permet pas de troisième mandat. Mais contrairement à Bouteflika, Vladimir Poutine n’a pas voulu violer la Constitution de son pays, préférant renoncer à un troisième mandat. Il a opté pour devenir Premier ministre plutôt que de s’agripper à son poste de président.

    A partir d’aujourd’hui, Le Matin propose une série d’articles sur « BOUTEFLIKA ET LE CAS POUTINE ». Aujourd’hui , la première partie :

    « Condoleezza Rice entre Bouteflika et le cas Poutine : Deux poids, deux mesures ?»
    La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice a franchement critiqué la décision du président russe Vladimir Poutine de devenir Premier ministre, en dénonçant un "recul démocratique" en Russie, dans un entretien exclusif avec l'AFP.

    "Il y a un recul par rapport à ce qui était un processus démocratique" a déclaré la chef de la diplomatie américaine, interrogée sur la perspective de voir le président Vladimir Poutine accéder au poste de Premier ministre après l'élection l'an prochain d'un nouveau président qu'il a pratiquement désigné.

    L'actuel vice-Premier ministre Dmitri Medvedev, désigné par M. Poutine comme candidat du parti au pouvoir, a toutes les chances d'être élu président et a déjà annoncé qu'il prendrait dans ce cas M. Poutine comme Premier ministre.
    Mais pour Mme Rice, qui est une ancienne experte de l'Union Soviétique, cette évolution n'est pas souhaitable et les Russes ne devraient pas faire passer le sentiment de sécurité que M. Poutine leur apporte avant les principes démocratiques.

    "La Russie va devoir se transformer démocratiquement si elle veut atteindre son potentiel", a-t-elle déclaré.

    "Ce n'est pas que quiconque veuille une Russie faible ou en plein chaos ou qu'elle traverse les périodes de trouble qu'elle a connues dans les années 90", a-t-elle ajouté. "Mais il faut trouver un juste milieu entre un sentiment que les choses sont en plein chaos et un retour à un Kremlin plus centralisé, à une telle concentration de pouvoir au Kremlin".
    "Il y a un juste milieu, et ça s'appelle des institutions démocratiques", a-t-elle conclu.

    Il y a un pays qui s’appelle l’Algérie
    Mme Condoleezza Rice parle-t-elle au nom de principes universels défendus par l’Amérique ou veut-elle seulement en découdre avec Vladimir Poutine ? Si on se place dans la première hypothèse, alors les Algériens sont en droit d’espérer que Washington défende ce « juste milieu qui s'appelle des institutions démocratiques" aussi bien envers Moscou qu’envers Alger.

    Car enfin, si la secrétaire d'Etat américaine qualifie de "recul démocratique" la décision du président Poutine de renoncer à un troisième mandat interdit par la Constitution mais de rester au pouvoir en tant que Premier ministre, comment qualifiera-t-elle la décision du président Bouteflika d’arracher un troisième mandat interdit par la Constitution par le viol de cette même Constitution ? A moins de considérer que pour Mme Rice il n’y a pas de « processus démocratique" à défendre en « zone indigène ».

    Il y a un pays qui s’appelle l’Algérie, Mme Rice !
    Et il attend de savoir si votre colère repose sur des « principes universels défendus par l’Amérique » ou si elle est seulement « russophobe » !







    Lahouari K. (Le Matin)
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