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Bonjour
Contrairement aux idées reçues, davantage de suicides sont commis en Suisse en été qu'en hiver.
Le taux diminue particulièrement durant la période des Fêtes, selon des chercheurs en pyschiatrie de l'Université de Zurich.
Le taux de suicides est le plus faible en fin d'année, il est le plus élevé en été. Des chercheurs ont analysé les statistiques sur le suicide entre 1969 et 2003. Durant ce laps ce temps, près de 50 000 personnes ont mis fin à leurs jours. Plus de 70% étaient des hommes.
Les spécialistes savaient depuis longtemps que moins de suicides sont commis lors des Fêtes ou des anniversaires que durant les jours «normaux». L'étude de l'Université de Zurich a pu établir que le taux de suicide ne baisse pas uniquement durant les Fêtes.
Au cours des Fêtes de Noël et Nouvel-An, le taux de suicide recule de façon continue pour atteindre son plus bas taux de l'année. Ce phénomène s'explique par le fait qu'à cette période, les gens se rapprochent les uns des autres. De nombreuses rencontres avec des amis ou la famille, des fêtes à l'école ou au travail sont agendées.
«Plus les gens ont des relations sociales, plus ils ont du soutien», souligne Vladeta Ajdacic-Gross, directeur de l'étude. Le fait que Noël soit une fête chrétienne ne joue guère de rôle, la dimension religieuse demeurant trop faible en Suisse.
Hausse en janvier
Le fait que les gens se retrouvent à nouveau seuls après les Fêtes fait grimper le nombre de suicides. Début janvier, les chercheurs ont constaté une hausse abrupte par rapport à la moyenne annuelle, en tout cas chez les hommes. La courbe ralentit toutefois rapidement par la suite.
Chez les femmes, le nombre de suicides augmente également, mais «seulement» à un niveau moyen. Les femmes ont davantage de relations sociales dans leur vie de tous les jours, explique M. Ajdacic-Gross.
Les hommes, eux, ont parfois tendance à différer leur projet de suicide en raison d'un agenda serré. Ceci s'applique en particulier aux personnes qui souffrent depuis longtemps.
Suicide différé, projet annulé
Par ailleurs, l'étude a nettement refuté l'idée que «celui qui veut mettre fin à ses jours va y parvenir tôt ou tard». De nombreuses personnes qui diffèrent leur suicide durant la période des Fêtes ne passent pas à l'acte après Nouvel An.
Selon les chercheurs, environ un tiers des suicides sont des actions irréfléchies qui surviennent à des moments de crise. Si les gens surmontent la crise - grâce à davantage d'interactions sociales - ils abandonnent bien souvent leur intention de commettre l'irréparable. C'est pourquoi le début du mois de janvier est crucial, estiment les chercheurs.
Il existe deux numéros en Suisse pour venir en aide des personnes suicidaires. L'association «La Main Tendue» ne s'occupe toutefois pas de prévenir les suicides au niveau national. Selon les indications de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), entre 1300 et 1400 personnes se suicident chaque année en Suisse.
Source: SDA/ATS
Contrairement aux idées reçues, davantage de suicides sont commis en Suisse en été qu'en hiver.
Le taux diminue particulièrement durant la période des Fêtes, selon des chercheurs en pyschiatrie de l'Université de Zurich.
Le taux de suicides est le plus faible en fin d'année, il est le plus élevé en été. Des chercheurs ont analysé les statistiques sur le suicide entre 1969 et 2003. Durant ce laps ce temps, près de 50 000 personnes ont mis fin à leurs jours. Plus de 70% étaient des hommes.
Les spécialistes savaient depuis longtemps que moins de suicides sont commis lors des Fêtes ou des anniversaires que durant les jours «normaux». L'étude de l'Université de Zurich a pu établir que le taux de suicide ne baisse pas uniquement durant les Fêtes.
Au cours des Fêtes de Noël et Nouvel-An, le taux de suicide recule de façon continue pour atteindre son plus bas taux de l'année. Ce phénomène s'explique par le fait qu'à cette période, les gens se rapprochent les uns des autres. De nombreuses rencontres avec des amis ou la famille, des fêtes à l'école ou au travail sont agendées.
«Plus les gens ont des relations sociales, plus ils ont du soutien», souligne Vladeta Ajdacic-Gross, directeur de l'étude. Le fait que Noël soit une fête chrétienne ne joue guère de rôle, la dimension religieuse demeurant trop faible en Suisse.
Hausse en janvier
Le fait que les gens se retrouvent à nouveau seuls après les Fêtes fait grimper le nombre de suicides. Début janvier, les chercheurs ont constaté une hausse abrupte par rapport à la moyenne annuelle, en tout cas chez les hommes. La courbe ralentit toutefois rapidement par la suite.
Chez les femmes, le nombre de suicides augmente également, mais «seulement» à un niveau moyen. Les femmes ont davantage de relations sociales dans leur vie de tous les jours, explique M. Ajdacic-Gross.
Les hommes, eux, ont parfois tendance à différer leur projet de suicide en raison d'un agenda serré. Ceci s'applique en particulier aux personnes qui souffrent depuis longtemps.
Suicide différé, projet annulé
Par ailleurs, l'étude a nettement refuté l'idée que «celui qui veut mettre fin à ses jours va y parvenir tôt ou tard». De nombreuses personnes qui diffèrent leur suicide durant la période des Fêtes ne passent pas à l'acte après Nouvel An.
Selon les chercheurs, environ un tiers des suicides sont des actions irréfléchies qui surviennent à des moments de crise. Si les gens surmontent la crise - grâce à davantage d'interactions sociales - ils abandonnent bien souvent leur intention de commettre l'irréparable. C'est pourquoi le début du mois de janvier est crucial, estiment les chercheurs.
Il existe deux numéros en Suisse pour venir en aide des personnes suicidaires. L'association «La Main Tendue» ne s'occupe toutefois pas de prévenir les suicides au niveau national. Selon les indications de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), entre 1300 et 1400 personnes se suicident chaque année en Suisse.
Source: SDA/ATS
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