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Lait, huile, semoule, pomme de terre…Ces prix qui nous rendent malades

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  • Lait, huile, semoule, pomme de terre…Ces prix qui nous rendent malades

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    Les produits de première nécessité sont frappés depuis quelques jours par une véritable contagion. Les producteurs montent au créneau, le gouvernement réagit par à-coups et le citoyen continue de manger son pain noir.

    7 millions d’Algériens sont hypertendus, met en garde tout récemment la société algérienne de l’hypertension artérielle (Saha), insistant au passage sur les risques des complications cardiovasculaires sans compter naturellement le fardeau qu’aura à supporter la sécurité sociale. Mais ce chiffre pourrait bien doubler, voire tripler à terme si l’on doit s’en tenir à l’une des causes de cette pathologie : la précarité de la vie. Or, celle-ci continue d’étouffer et de ruiner des pans entiers de la société. Pris dans une spirale inflationniste jamais égalée, les prix des produits de large consommation augmentent chaque jour un peu plus. Pour expliquer la flambée et sa contagion, les producteurs avancent l’argument du renchérissement des matières premières sur les marchés mondiaux. Ils exigent entre autres un allégement des charges fiscales et parafiscales dont notamment la TVA et menacent, à défaut, de mettre encore la barre des prix plus haut. Comme réplique, le gouvernement annonce qu’«il peut intervenir à travers des mesures exceptionnelles pour la réglementation des prix des produits à large consommation». Ainsi, procédera-t-il, à l'inscription, à partir de janvier 2008, du blé dur (semoule normale et supérieure), sur la liste des produits subventionnés par l'Etat. Une telle mesure est prise dans un souci de «protéger le pouvoir d'achat des citoyens», avouait il y a quelques jours, le porte-parole du gouvernement, Abderachid Boukerzaza. Le prix de la semoule normale est, dès lors, fixé à 3 600 DA le quintal. Le prix de la semoule supérieure et fixé, lui, à 4 000 DA le quintal. Mais dans les produits de large consommation, il n’y a pas que la semoule. La crise du lait bout depuis des semaines, l’histoire de l’huile aussi, sans parler des factures d’électricité et de gaz. Le patron de Cevital avait annoncé récemment une augmentation de 75 DA sur le prix du bidon d’huile de 5 litres. Raison économique : la flambée du soja et du tournesol sur les marchés mondiaux. Solution préconisée : un abattement sur la Taxe de la valeur ajoutée (TVA). Quelques jours plus tard et lui emboîtant le pas, des producteurs de lait lancent à l’unisson un SOS aux pouvoirs publics. Asphyxiés financièrement en raison du retard du payement de la subvention allouée par les pouvoirs publics et se trouvant quasiment en situation de rupture de stocks, les producteurs de lait demandent «la revalorisation du différentiel sur le prix du lait de 15 DA à 25 DA». Le gouvernement n’a pas inscrit cette question à l’ordre du jour lors de son dernier conseil et la tension perdure. «Près de 84 unités de production privées sont à l’arrêt depuis le 15 décembre dernier. Il faut que les pouvoirs publics réagissent», s’est insurgé aujourd’hui dans les colonnes d’un quotidien national, Abdelwahab Ziani, président de la Fédération de la filière relevant de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA).

    InfoSoir
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