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Du Soleil Et Du Vent Pour Remplacer Le Pétrole

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    Quand la nature gâte l’Algérie
    24 Décembre 2007 - Page : 6
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    Ces ressources inépuisables lui permettront de s’imposer sur le marché international.

    Si les énergies renouvelables constituent la solution de rechange des hydrocarbures, il faut dire que sur les deux volets, l’Algérie est amplement gâtée. Aussi, et dans ce cadre, notre pays compte lancer pas moins de six grands projets pour l’exploitation de ces énergies dans les années à venir. Et pour ce faire, l’Algérie ne lésine pas sur les moyens: une enveloppe financière de 1,1 milliard de dollars a été dégagée, selon le ministre de l’Energie et des Mines, pour la concrétisation de ces projets. Les deux premiers projets sont prévus avant la fin de l’actuel mandat présidentiel, c’est-à-dire dans les deux années à venir.
    Le premier concerne la production de l’électricité à partir du nucléaire civil et le deuxième portera sur le dessalement de l’eau de mer en utilisant l’énergie nucléaire. L’Algérie dispose de différents éléments naturels lui permettant la production de l’énergie renouvelable: le soleil, le vent et l’eau. Les ressources énergétiques sont en passe de devenir le premier souci des gouvernements à l’échelle mondiale dans les dix prochaines années. Aussi, des solutions de rechange sont d’ores et déjà préconisées comme substituts pour le pétrole. On pense, par exemple, aux biocarburants mais la solution est loin de faire l’unanimité. Elle fait plutôt des mécontents puisque en partie responsables de la flambée des prix du blé, du soja et autres produits de large consommation dans le monde au point même de menacer la sécurité alimentaire. De ce fait, les meilleurs substituts demeurent ces ressources inépuisables. Et ce ne sont pas le soleil et le vent qui manquent en Algérie. Ces substituts permettront à l’Algérie de produire des quantités colossales d’énergie et de réaliser ainsi des revenus très importants et même de s’imposer sur le marché international (spécialement le marché européen).
    L’Algérie paraît miser sur ces projets pour son développement durable et compte devenir, par leur biais, une force économique mondiale à partir de 2050. Par ailleurs, l’Algérie occupe le deuxième rang africain dans la production de l’énergie nucléaire après l’Afrique du Sud. Ainsi, l’Algérie -si les deux projets se concrétisent comme prévu- sera en mesure de couvrir la totalité des besoins du marché européen en électricité dans les 40 années à venir. La durée de vie des réserves pétrolières de notre pays ne sont que de 18 ans. D’ici à là, il faudra mettre sur pied des solutions efficaces, pour combler le besoin du consommateur algérien, d’une part, et substituer les recettes pétrolières qui constituent la base de l’économie algérienne, d’autre part (avec 98% du montant des exportations).
    L’exploitation de l’énergie solaire est aussi mise en avant, des projets sont prévus au Sud algérien: Hassi R’mel, Naâma et Mghir. Notons qu’une vingtaine de régions isolées dans le Sud l’utilisent déjà. Dans les régions de Tindouf, Timimoun et Béchar, il est prévu de bâtir des stations d’exploitation du vent.
    Les experts assurent que l’exploitation du vent est susceptible de générer des sommes importantes allant jusqu’à 3 milliards d’euros annuellement. Toutes ces données portent à croire que les horizons de l’économie algérienne ne sont pas si sombres, en définitive. Notre pays dispose de réserves de pétrole, mais hélas, cela ne suffit pas. L’élément décisif est plutôt la volonté des Algériens à mener à terme ces projets et ne pas tomber dans le piège des utopies et victoires virtuelles.

    Lamia BRAHIMI

    L'expression
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