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Le cerveau des attentats d’Alger arrêté

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    Nabil M. entre les mains de la DST en France

    Le cerveau des attentats du 11 décembre à Alger, revendiqués par Al Qaïda au Maghreb islamique, serait entre les mains de la Direction de la surveillance du territoire (DST), selon le «Journal du Dimanche» dans son édition d’hier.
    Ce dernier aurait été arrêté lors du coup de filet opéré mardi dernier (annoncé seulement le jeudi) en France en même temps que cinq autres de ses présumés complices. Ils sont soupçonnés d’être à la tête d’une cellule islamiste parisienne en lien avec Al Qaïda au Maghreb. Selon la même source, les services de la Direction de la surveillance du territoire (DST) en sont persuadés : la cellule islamiste qu’ils viennent de découvrir en région parisienne était en relation avec le responsable logistique d’Al Qaïda pour le Maghreb islamique. «Il s’agit de Nabil M., alias Brahim. Il est considéré comme l’organisateur des derniers attentats kamikazes commis en Algérie», confie un haut responsable policier. La source policière n’a pas donné plus de précisions sur ce qui semble être les premiers éléments tirés de l’interrogatoire des terroristes présumés. Le groupe en question comprend huit hommes de nationalités française, algérienne et tunisienne. Soupçonnés de fournir du matériel informatique et des moyens de télécommunications aux cellules algériennes, leur arrestation a été le résultat d’une minutieuse enquête qui a débuté en octobre dernier, selon le Journal du Dimanche. Grâce à un informateur, la DST a commencé par repérer le petit groupe établi en région parisienne. Filés, écoutés, leurs mails interceptés, des éléments sont peu à peu assemblés et indiquent qu’ils auraient approvisionné les maquis en Algérie. «Il y a un responsable et des petites mains qui ont été utilisées pour faire passer du matériel électronique, des ordinateurs, des téléphones, des jumelles de vision nocturne, des GPS, tout ce qui peut servir dans une guerilla», selon le responsable cité par la même publication. Un tour fraiseur pouvant servir à fabriquer des armes et des munitions a également été envoyé en Algérie par cette équipe, révèle par ailleurs une source judiciaire. «Lorsque nous les avons tous identifiés, il a été décidé de les cueillir avant que les Algériens (Al Qaïda Maghreb, ndlr) leur demandent de commettre une action en France», explique un policier au journal français. Fin octobre, le dossier est confié à l’instruction. Mardi matin, les huit suspects sont arrêtés simultanément à Paris, en banlieue (Nanterre, Cergy, Aulnay-sous-Bois, Levallois-Perret), et à Rouen. Plusieurs ordinateurs, de la documentation djihadiste, des vidéos de décapitation ainsi qu’une somme en espèces de 20 000 euros ont été saisis. Six des suspects ont finalement été relâchés faute de preuves : aucune arme n’a été convoyée, et leur implication dans aucun attentat ne peut être retenue. Après quatre jours de garde à vue et une nuit au dépôt, les deux responsables de l’équipe, un Français de 35 ans et un Algérien de 31 ans, ont été présentés au juge Coirre samedi, mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste puis placés en détention provisoire. Cependant, et en dépit de la probabilité de véracité de ces informations, il y a lieu de signaler que dans le communiqué de revendication, Al Qaïda au Maghreb islamique avait mis les deux attentats de Ben Aknoun et de Hydra dans le sillage de la série d’attentats commis justement depuis la reconversion du GSPC et son allégeance à Al Qaïda d’Oussama Ben Laden. Ce qui signifie que soit ledit cerveau ne le serait pas tant que cela, mais serait alors juste un responsable logistique non sans importance, ou alors la prise réalisée par les enquêteurs français serait bien plus grosse qu’on ne le dit. La suite de l’enquête, en tous cas, devra fournir les réponses à ces interrogations. Réponses qui devraient bien entendu être le plus rapidement échangées avec la partie algérienne, dans le cadre de la bonne coopération dans la lutte antiterroriste.
    Par Redouane A.
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .
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