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Stations services en Algérie : le gouvernement répond favorablement aux attentes du français Total
Le monopole de Naftal sur la distribution des carburants touche à sa fin. Des stations services aux couleurs de Total devraient voir le jour en Algérie en 2008. En effet, l'un des deux principaux obstacles pour la concrétisation du projet du groupe français est sur le point d'être levé. Il concerne l'augmentation de la marge accordée par l'Etat aux distributeurs sur le prix du gasoil.
« L'actuel marge sur le diesel ne permet pas la création de réseaux de stations services conformes aux normes internationales. Elles ne seraient pas rentables d'autant que la moitié du parc automobile algérien est constitué de véhicules roulant au gasoil», affirme une source proche du dossier.
Selon la même source, cette augmentation sera prise en charge par le fonds de régulation des dépenses publiques. Dans ce contexte, la hausse de la marge des distributeurs ne se traduira pas une augmentation des prix à la pompe pour le consommateur. Les députés ont en effet rejeté une augmentation du prix du diesel demandé par le gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2008.
En décidant de revoir à la hausse la marge des distributeurs sur le diesel, le ministère de l'énergie et des mines cherche notamment à permettre aux grands groupes pétroliers internationaux d'investir dans la distribution des carburants en Algérie. Actuellement, le marché est dominé par Naftal, filiale à 100% de Sonatrach. Des stations services ont été créées récemment par de petits opérateurs, mais ces dernières ne sont pas conformes aux normes internationales.
Le géant français envisage de créer, via sa filiale locale Total lubrifiants, un réseau de 200 stations services à travers le pays en quatre ans. D'autres groupes pétroliers internationaux, comme Shell et BP, ambitionnent également de s'installer sur le marché algérien de la distribution des carburants. La décision du gouvernement concernant la hausse de la marge accordée aux distributeurs devrait accélérer leur implantation sur le marché algérien.
Toutefois, estime un spécialiste, le règlement du problème des marges ne suffira pas pour permettre aux marques étrangères de créer des réseaux de stations services en Algérie. Le libre accès aux dépôts d'approvisionnement en carburants constitue un autre obstacle de taille. Pour répondre à cette attente, le gouvernement envisage de créer une société indépendante pour la gestion des points d'approvisionnement en carburants pour l'ensemble distributeurs. Le gouvernement lèverait alors le dernier obstacle sur le chemin des géants internationaux de l’énergie.
« L'actuel marge sur le diesel ne permet pas la création de réseaux de stations services conformes aux normes internationales. Elles ne seraient pas rentables d'autant que la moitié du parc automobile algérien est constitué de véhicules roulant au gasoil», affirme une source proche du dossier.
Selon la même source, cette augmentation sera prise en charge par le fonds de régulation des dépenses publiques. Dans ce contexte, la hausse de la marge des distributeurs ne se traduira pas une augmentation des prix à la pompe pour le consommateur. Les députés ont en effet rejeté une augmentation du prix du diesel demandé par le gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2008.
En décidant de revoir à la hausse la marge des distributeurs sur le diesel, le ministère de l'énergie et des mines cherche notamment à permettre aux grands groupes pétroliers internationaux d'investir dans la distribution des carburants en Algérie. Actuellement, le marché est dominé par Naftal, filiale à 100% de Sonatrach. Des stations services ont été créées récemment par de petits opérateurs, mais ces dernières ne sont pas conformes aux normes internationales.
Le géant français envisage de créer, via sa filiale locale Total lubrifiants, un réseau de 200 stations services à travers le pays en quatre ans. D'autres groupes pétroliers internationaux, comme Shell et BP, ambitionnent également de s'installer sur le marché algérien de la distribution des carburants. La décision du gouvernement concernant la hausse de la marge accordée aux distributeurs devrait accélérer leur implantation sur le marché algérien.
Toutefois, estime un spécialiste, le règlement du problème des marges ne suffira pas pour permettre aux marques étrangères de créer des réseaux de stations services en Algérie. Le libre accès aux dépôts d'approvisionnement en carburants constitue un autre obstacle de taille. Pour répondre à cette attente, le gouvernement envisage de créer une société indépendante pour la gestion des points d'approvisionnement en carburants pour l'ensemble distributeurs. Le gouvernement lèverait alors le dernier obstacle sur le chemin des géants internationaux de l’énergie.