Soutenir les prix ou aides directes à apporter aux agriculteurs pour maintenir à la fois l'emploi, les surfaces cultivées, la production, et garantir la sécurité alimentaire ?
Le débat en la matière n'a jamais été épuisé. Les aides directes apportées à l'agriculture peuvent sauver la production agricole nationale en accordant aux agriculteurs de quoi combler l'écart entre les prix à l'importation et ceux à la production.
Nombre de pays dans le monde, à l'exemple des Etats-Unis et les pays de l'Union européenne subventionnent leur agriculture. Le secteur de l'agroalimentaire si vital pour la sécurité alimentaire n'est pas en réalité livré aux forces du marché, et ce sont les Etats eux-même, conscients de ce que représentent les produits aussi stratégiques, ne s'en tiennent pas aux règles édictées dans les accords multilatéraux..
Soutenir les prix à la consommation ou s'engager dans le financement des agriculteurs au titre de l'aide à la production, de façon à aider ceux-ci à d'abord continuer à produire dans une première étape, ensuite à augmenter les performances et accroître le niveau de la sécurité alimentaire, une sécurité qui ne peut se réaliser que par la protection de notre production nationale au lieu de laisser celle-ci s'effondrer et ensuite dépendre des importations pour voir remise en cause notre propre souveraineté.
Quelle souveraineté resterait-il pour un pays qui dépend des importations pour la consommation de ses populations ? L'Union européenne elle-même a négocié les aides financières apportées aux agriculteurs comme aides directes de subvention et non pas de soutien des prix.
N.B.
L'édito du Maghreb
Le 25 Déc 2007.
Le débat en la matière n'a jamais été épuisé. Les aides directes apportées à l'agriculture peuvent sauver la production agricole nationale en accordant aux agriculteurs de quoi combler l'écart entre les prix à l'importation et ceux à la production.
Nombre de pays dans le monde, à l'exemple des Etats-Unis et les pays de l'Union européenne subventionnent leur agriculture. Le secteur de l'agroalimentaire si vital pour la sécurité alimentaire n'est pas en réalité livré aux forces du marché, et ce sont les Etats eux-même, conscients de ce que représentent les produits aussi stratégiques, ne s'en tiennent pas aux règles édictées dans les accords multilatéraux..
Soutenir les prix à la consommation ou s'engager dans le financement des agriculteurs au titre de l'aide à la production, de façon à aider ceux-ci à d'abord continuer à produire dans une première étape, ensuite à augmenter les performances et accroître le niveau de la sécurité alimentaire, une sécurité qui ne peut se réaliser que par la protection de notre production nationale au lieu de laisser celle-ci s'effondrer et ensuite dépendre des importations pour voir remise en cause notre propre souveraineté.
Quelle souveraineté resterait-il pour un pays qui dépend des importations pour la consommation de ses populations ? L'Union européenne elle-même a négocié les aides financières apportées aux agriculteurs comme aides directes de subvention et non pas de soutien des prix.
N.B.
L'édito du Maghreb
Le 25 Déc 2007.
Commentaire