Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Julien Clerc, et oui!

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Julien Clerc, et oui!

    Bonsoir, je suis nouvelle et je voulais vous faire connaitre une chanson de Julien Clerc qui date de 1980 écrite par Jean Loup Dabadie. Pas trés connue et ne passant pas sur les ondes à cette époque, vous allez vite comprendre pourquoi!
    L ASSASSIN ASSASSINE.(ED.Crécelles et Sidonie)
    C'était un jour à la maison
    Je voulais faire une chanson
    D'amour peut être
    A côté de la fenêtre
    Quelqu'un que j'aime et qui m'aimait
    Lisait un livre de Giono
    Et moi penché sur mon piano
    Comme sur un établit magique
    J'essayais d'ajuster les mots
    A ma musique...

    Le matin même, à la Santé
    Un homme...un homme avait été
    Exécuté
    Et nous étions là si tranquilles
    La, au coeur battant de la ville
    C'était une fin d'aprés mid
    A l'heure où les ombres fidéles
    Sortant peu à peu de chez elles
    Composent doucement la nuit
    Comm'aujourd'hui...

    Il sont venus à pas de loup
    Ils lui ont dit d'un ton doux
    C'est le jour... c'est l'heure
    Il les a regardé sans couleur
    Il était à moitié nu
    Voulez-vous écrire une lettre?
    Il a dit oui... Il n'a pas pu
    Il a pris une cigarette...

    Sur mon travail tombait le soir
    Mais les mots restaient dans le noir
    Qu'on me pardonne
    Mais on ne peut certains jours
    Ecrire des chansons d'amour
    Alors j'ai fermé mon piano
    Paroles et musique de personne
    Et j'ai pensé à ce salaud
    Au sang lavé sur le pavé
    Par ses boureaux

    Je ne suis président de rien
    Moi je ne suis qu'un musicien
    Je le sais bien... Et je ne prend pas de pose
    Pour dir'seulement cette chose
    Messieurs les assassins commencent
    Oui mais la société recommence
    Le sang d'un condamné à mort
    C'est du sang d'homme
    C'en est encore

    Chacun son tour, ça n'est pas drôle
    On lui donne 2, 3 paroles
    Et un peu...d'alcool
    On lui parle, on l'attache, on le cache
    Dans la cour un grand daie noir
    Protége sa mort des regards
    Et puis ensuite...ça va trés vite
    le temps que l'on vous décapite

    Si je demande qu'on me permette
    A la place d'une chanson
    D'amour peut être
    De vous chanter un silence
    C'est que ce souvenir me hante
    Lorsque le couteau est tombé
    Le crime à changé de coté
    Ci-gît ce soir dans ma mémoire
    Un assassin assassiné
    Assassiné

    Voilà! à écouter si possible en concert, c'est encore plus poignant.
    Mais j'en ais encore d'autre de Lavilliers par exemple.
    A bienôt et heureuse de vous avoir trouvée. Nouche.
    La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
    Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
    Et nous alimentons nos aimables remords,
    Comme les mendiants nourissent leur vermine.
Chargement...
X