Victoire diplomatique du Maroc, défaite des pétrodollars. Bourde diplomatique du Maroc, victoire des petrodollars. En gros, la guéguérre diplomatique que mènent les deux pays du Maghreb se résument à ces analyses futiles qui sont l'apanage de deux presses qui défendent bec et ongle les actions menées par leurs Etats réspéctifs. Certes, il ne faut pas généraliser, des gens de bonnes volontés existent dans les deux pays, mais leur marginalisation dans la sphère médiatique des deux côtés de la frontière n'élargit pas leur horizon et nul ne leur permet d'avoir plus d'impact sur les deux opinions publiques.
Si on y voit plus clairement dans cette affaire, l'enjeu est beaucoup plus grand pour les deux régimes. Plus grand que la liberté du peuple Sahraoui, et plus grand que la sauvegarde de l'integrité territorial du Royaume. Cet enjeu grandit avec le temps, car plus le statut quo se confirme, plus cette affaire s'inscrit dans un cadre politique interne d'une manière routinière, et le fossé se creuse... L'autodétérmination des Sahraouis demeurre loin, très loin du sujet, malgrès sa constante présence dans les pourpalers diplomatiques, son identité profonde et salutaire est travestie par des interprétations journalistiques superficiels, et surtout subjectives. L'enjeu pour les deux pays, c'est avant tout la sauvegarde d'une légimité interne et internationale qui leur est essentielle. D'un côté, la monarchie marocaine, si elle a regroupé autant de gens d'horizons politiques différents autour d'elle, c'est grâce à sa prétendue volonté de parachever son unité territoriale, pourtant, ce rôle constitutionel attribué au Roi du Maroc est loin d'être appliqué dans les faits : Un quart du territoire du Sahara occidental est hors de sa souveraineté, refus catégorique de négocier avec le Polisario hors l'égide de l'ONU, et aucune entreprise militaire visant à en finir de manière catégorique et radicale avec ce contentieux. En bref, l'ambiguïté autour de cette affaire du côté marocain reste toujours aussi flagrante, en démontre la manière aussi méprisante avec laquelle se comporte les services de sécurité marocain avec l'Association du Sahara Marocain qui pâtit toujours d'un manque de moyen et d'une répréssion à peine cachée du pouvoir. Pourquoi cette contradiction de la part des autorités marocaine ? Parce que les directives issues du Palais sont guidées par des priorités à court terme d'ordres économiques et de politiques internationales. D'un autre côté, l'Algérie garde une position catégorique sur la quéstion, une position qu'elle n'a pas changé depuis 1973. Compréhensible ? Certes ! Tous les pays ayant pris le même engagement politique lors de la guerre froide en matière d'anti-impérialisme, de socialisme et centralisme démocratique ont la même attitude actuelle concernant les contentieux qui les concernent, pourquoi ? Leur perpetuelle crainte de déroger à l'un des principaux reférentiels de leur légitimité : la radicalité et l'opposition systématique à tout ce dont ils se sont opposé il ya 30 ans. Si l'Algérie change ne serait-ce qu'un Iota de sa position officielle, elle perdera une légitimité immense sur le concert des Nations, et auprès des Etats (africains pour la plupart) qui nourissent en elle une réelle admiration. Parler de ce pays en tant que défenseur de la liberté et de l'autodétérmination est source à polémique, car l'égo nationaliste du régime algérien est plus que palpable dans différents domaines : uniculture officielle dans un pays multiculturel, refus de l'autonomie (forme d'autodétermination en matière de droit international) pour la Kabylie, relation ouverte et sans complexe avec la Russie, pourtant pays qui bafoue ouvertement ce principe en Tchétchénie.
Les enjeux actuels de cette affaires, qui autrefois n'étaient qu'une simple opposition idéologique, remettent en question nombre d'arguments présentés de part et d'autre pour expliquer les positions prises par les concernés. Car si entêtement marocain il ya, il ya aussi mobilisation diplomatique algérienne, pourtant pays considéré neutre dans ce contentieux. Mais le fond de cette affaire demeurre, et ce depuis 1973, l'autodétermination des Sahraouis. Et ce principe a été bafoué par tous les bélligérents, acteurs, et observateur de ce conflit. Car si le Maroc occupe le Sahara, pays non reconnu sous sa souveraineté, l'Algérie établit des relations diplomatiques avec une république indépendente, chose allant à l'encontre du principe d'autodétérmination. L'ONU, en reconnaissant le Front Polisario comme étant la seule entité représentative des Sahraouis va à l'encontre de ce même principe ! Ce qui est risible dans cette affaire, c'est que les Sahraouis sont l'otage de tout le monde, et tout le monde parle en leur nom. Alors que le Maroc pense avoir le monopole de la souveraineté, l'Algérie pense détenir seule le droit de parler et de pourparler au nom du Polisario, et ce dernier a été reconnu (sans aucun vote, ni autre légitimité populaire et éléctorale) comme étant le seule à pouvoir parler au nom des Sahraouis !
Admirez le cercle vicieux, comment des puissances économiques (USA, Russie...) peuvent influer la politique de puissances régionales (Algérie-Maroc), qui vont à leur tour influer sur des organes non représentatifs (Polisario, Corcas...), pour garder un statut quo dans une affaire où les seuls qui souffrent sont les Sahraouis, pas les Sahraouis qu'on voit à la Télévision, non, pas Mohamed Abdelaziz, ni Khalihenna Ould Rachid, ni autres barbouzes...Les Sahraouis qui souffrent d'un mode de vie précaire, ceux de Smara ou de Tindouf, des deux côtés du mur, la souffrance est visible et palpable. Pourtant, à Manhasset, on continue à se boucher les oreilles quand l'autre parle, et à se frotter le derrière quand il faut se regarder dans les yeux...
Si on y voit plus clairement dans cette affaire, l'enjeu est beaucoup plus grand pour les deux régimes. Plus grand que la liberté du peuple Sahraoui, et plus grand que la sauvegarde de l'integrité territorial du Royaume. Cet enjeu grandit avec le temps, car plus le statut quo se confirme, plus cette affaire s'inscrit dans un cadre politique interne d'une manière routinière, et le fossé se creuse... L'autodétérmination des Sahraouis demeurre loin, très loin du sujet, malgrès sa constante présence dans les pourpalers diplomatiques, son identité profonde et salutaire est travestie par des interprétations journalistiques superficiels, et surtout subjectives. L'enjeu pour les deux pays, c'est avant tout la sauvegarde d'une légimité interne et internationale qui leur est essentielle. D'un côté, la monarchie marocaine, si elle a regroupé autant de gens d'horizons politiques différents autour d'elle, c'est grâce à sa prétendue volonté de parachever son unité territoriale, pourtant, ce rôle constitutionel attribué au Roi du Maroc est loin d'être appliqué dans les faits : Un quart du territoire du Sahara occidental est hors de sa souveraineté, refus catégorique de négocier avec le Polisario hors l'égide de l'ONU, et aucune entreprise militaire visant à en finir de manière catégorique et radicale avec ce contentieux. En bref, l'ambiguïté autour de cette affaire du côté marocain reste toujours aussi flagrante, en démontre la manière aussi méprisante avec laquelle se comporte les services de sécurité marocain avec l'Association du Sahara Marocain qui pâtit toujours d'un manque de moyen et d'une répréssion à peine cachée du pouvoir. Pourquoi cette contradiction de la part des autorités marocaine ? Parce que les directives issues du Palais sont guidées par des priorités à court terme d'ordres économiques et de politiques internationales. D'un autre côté, l'Algérie garde une position catégorique sur la quéstion, une position qu'elle n'a pas changé depuis 1973. Compréhensible ? Certes ! Tous les pays ayant pris le même engagement politique lors de la guerre froide en matière d'anti-impérialisme, de socialisme et centralisme démocratique ont la même attitude actuelle concernant les contentieux qui les concernent, pourquoi ? Leur perpetuelle crainte de déroger à l'un des principaux reférentiels de leur légitimité : la radicalité et l'opposition systématique à tout ce dont ils se sont opposé il ya 30 ans. Si l'Algérie change ne serait-ce qu'un Iota de sa position officielle, elle perdera une légitimité immense sur le concert des Nations, et auprès des Etats (africains pour la plupart) qui nourissent en elle une réelle admiration. Parler de ce pays en tant que défenseur de la liberté et de l'autodétérmination est source à polémique, car l'égo nationaliste du régime algérien est plus que palpable dans différents domaines : uniculture officielle dans un pays multiculturel, refus de l'autonomie (forme d'autodétermination en matière de droit international) pour la Kabylie, relation ouverte et sans complexe avec la Russie, pourtant pays qui bafoue ouvertement ce principe en Tchétchénie.
Les enjeux actuels de cette affaires, qui autrefois n'étaient qu'une simple opposition idéologique, remettent en question nombre d'arguments présentés de part et d'autre pour expliquer les positions prises par les concernés. Car si entêtement marocain il ya, il ya aussi mobilisation diplomatique algérienne, pourtant pays considéré neutre dans ce contentieux. Mais le fond de cette affaire demeurre, et ce depuis 1973, l'autodétermination des Sahraouis. Et ce principe a été bafoué par tous les bélligérents, acteurs, et observateur de ce conflit. Car si le Maroc occupe le Sahara, pays non reconnu sous sa souveraineté, l'Algérie établit des relations diplomatiques avec une république indépendente, chose allant à l'encontre du principe d'autodétérmination. L'ONU, en reconnaissant le Front Polisario comme étant la seule entité représentative des Sahraouis va à l'encontre de ce même principe ! Ce qui est risible dans cette affaire, c'est que les Sahraouis sont l'otage de tout le monde, et tout le monde parle en leur nom. Alors que le Maroc pense avoir le monopole de la souveraineté, l'Algérie pense détenir seule le droit de parler et de pourparler au nom du Polisario, et ce dernier a été reconnu (sans aucun vote, ni autre légitimité populaire et éléctorale) comme étant le seule à pouvoir parler au nom des Sahraouis !
Admirez le cercle vicieux, comment des puissances économiques (USA, Russie...) peuvent influer la politique de puissances régionales (Algérie-Maroc), qui vont à leur tour influer sur des organes non représentatifs (Polisario, Corcas...), pour garder un statut quo dans une affaire où les seuls qui souffrent sont les Sahraouis, pas les Sahraouis qu'on voit à la Télévision, non, pas Mohamed Abdelaziz, ni Khalihenna Ould Rachid, ni autres barbouzes...Les Sahraouis qui souffrent d'un mode de vie précaire, ceux de Smara ou de Tindouf, des deux côtés du mur, la souffrance est visible et palpable. Pourtant, à Manhasset, on continue à se boucher les oreilles quand l'autre parle, et à se frotter le derrière quand il faut se regarder dans les yeux...
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