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Les archives sont la mémoire de la nation

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  • Les archives sont la mémoire de la nation

    Le proverbe dit : La vérité se trouve sur les traces du passé.

    L’importance des archives dans l’histoire d’une nation était, hier, au centre des débats au forum d’El Moudjahid.


    Maître Ben Braham, animatrice de la conférence, a axé son intervention sur la nécessité de récupérer et de préserver les archives appartenant à l’Algérie. «Une nation qui conserve ses archives saura construire son avenir» dira l’intervenante. Elle relèvera qu’un grand nombre de nos archives nationales se trouvent, étonnamment, aux Etats-Unis d’Amérique, en Turquie et en France. Il s’agirait de documents originaux datant de l’ère ottomane et d’autres appartenant à la période coloniale. Un nombre important de traités se trouvent actuellement en Grande- Bretagne, a précisé maître Ben Braham. Des documents constituant une véritable richesse et représentant la mémoire de toute une nation. Parmi ces documents, l’intervenante cite « le visa algérien instauré entre le 17e et le 18e siècles qui prouve que l’Algérie était, à l’époque, une nation importante». Les archives que détient la Turquie contiennent essentiellement des documents relatifs à l’état civil algérien «d’une précision» impressionnante. D’où l’impératif de les récupérer. Pour ce faire «Il suffit qu’il y ait des volontés politiques pour que nos archives nous soient restituées », et la Turquie serait prête à les rendre aux Algériens. Dans ce sens, Ben Braham a réitéré le rôle des archives dans la découverte de certaines vérités historiques et personnelles. Il s’agit des archives publiques et privées prises par les colons. Elles regroupent, entre autres, les archives du tribunal des forces armées, les «affaires d’atteinte à la sûreté de l’Etat, des documents relatifs au notariat….». Ces derniers permettent de connaître toutes les injustices commises à l’égard des Algériens concernant la répartition des terres durant l’époque coloniale. Dans la même logique, l’état civil de l’époque, et les affaires de sûreté de l’état de 1954 à 1962, permettraient, selon l’avocate, d’évaluer avec plus d’exactitude le nombre des martyrs de mai 1945 et de recenser le nombre de révolutionnaires. Malheureusement, le droit de consultation de ces archives n’est accordé qu’à une poignée d’historiens ou de chercheurs.

    - Le Soir d'Algerie
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