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L'Algérie peine toujours à exporter ses produits agricoles

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  • L'Algérie peine toujours à exporter ses produits agricoles

    Commerce extérieur
    L'Algérie exporte des produits agricoles frais pour une valeur de 25 à 30 millions de dollars à peine par an (dont 15 à 20 millions de dollars pour les seules dattes) sur 700 millions de dollars d'exportations de marchandises hors des hydrocarbures. Des résultats jugés dérisoires par rapport aux potentialités nationales. Et pour cause, les Algériens ne savent pas exporter, a déploré le ministre de l'Agriculture et du Développement rural Saïd Barkat, qui s'exprimait lundi devant la presse à l'occasion d'une rencontre sur le PNDAR, plan national de développement agricole et rural. " Le pays est passé, durant les quatre dernières années, d'une politique agricole de pénurie à une politique agricole d'abondance mais le temps est venu de faire preuve de professionnalisme pour pouvoir accéder aux marchés internationaux où les normes d'exportation deviennent de plus en plus rudes ", a préconisé Saïd Barkat qui s'est dit également défenseur de l'idée de soutenir davantage les organismes en charge de la promotion des exportations à travers un fonds spécial pour la promotion des exportations. Ce fonds existe déjà. Institué par la loi de finances pour 1996, il est destiné à apporter un soutien financier aux exportateurs dans leurs actions de promotion et de placement de leurs produits sur les marchés extérieurs. Le montant de l'aide accordée est fixé par le ministère du Commerce selon des pourcentages déterminés à l'avance en fonction des ressources disponibles. Par ailleurs des modifications dans les textes de loi instituant ce fonds sont prévues par le projet de loi de finances 2008. Ainsi, le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE) sera opérationnel dans sa nouvelle formule à partir du premier trimestre 2008 et dont la gestion pourrait être transférée à Algex , l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur, dès la promulgation des textes d'application. Il faut dire que plusieurs contraintes ont freiné l'évolution du marché algérien en matière d'exportation dont l'absence d'une politique de commercialisation et de promotion des produits agricoles. Ainsi, le problème de subventions de l'Etat n'a fait que freiner en quelque sorte ce créneau. Le soutien de l'Etat est insuffisant ; il n'est accordé que pour les produits agricoles traditionnels tels que les dattes. Le secteur de l'agriculture a ses spécificités, et à ce titre, il ne peut que connaître un traitement identique comparable aux autres secteurs. Cet aspect semble s'imposer aujourd'hui, que ce soit dans les accords de l'OMC que de l'Association euro-méditerranéenne. La situation de l'Algérie présente au moins trois grandes faiblesses. Elle connaît, aujourd'hui déjà (avant même d'avoir libéralisé le régime de ses échanges), le déséquilibre le plus grave de ses échanges agricoles parmi tous les pays partenaires méditerranéens (PPM). Plusieurs études réalisées dans ce sens l'on démontré. Sa négociation à l'OMC va certainement affecter durement son régime commercial agricole, les nouveaux pays candidats ne bénéficiant pas, à l'instar des membres fondateurs, de la possibilité de procéder à une tarification avantageuse de leurs restrictions commerciales en vigueur. Dès lors, l'Algérie ne semble pas impliquée très activement dans les réflexions en cours sur cette libéralisation agricole dans le cadre du dialogue Euromed, ses priorités actuelles étant plutôt celles du compromis qu'elle devra trouver en entrant à l'OMC ; en outre, la faiblesse actuelle de ses capacités d'exportation de produits agricoles ne l'incite pas à rechercher un accès renforcé sur le marché européen.
    Du coup, nous nous retrouvons submergés par les produits d'importations alors que nous, nous n'exportons pratiquement rien.
    Dalila B.
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

  • #2
    Agriculture..

    C'est normale on en est toujours au stade du bricolage..

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    • #3
      Et pour cause, les Algériens ne savent pas exporter, a déploré le ministre de l'Agriculture et du Développement rural Saïd Barkat,

      Il n'est pas encore viré lui?
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        En lisant le titre du sujet,j ai cru une blague,on a meme pas de lait(40 ds le sachet)et ils nous parlent d'exportation!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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        • #5
          !!!je voix pas le raport l'artiste, le maroc par exemple n'as pas de banane lais sa ne la pas empecher d'exporter plein dautre produits agricoles (c'est le meme resonemant que le tien)!!
          juste pour rappel, l'agriculture participe a 10 millards de $ dans notre PIB, la meme chose que celui du maroc(10 millards de $),mais le maroc a su ,comment exporter !!nous, tant qu'il ya l'hydrocarbure, on fera rien !
          Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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          • #6
            Kaiser,j'ai parlé d un produit de base qui est le lait,j ai pas parlé d 'ananas à produire sur place,comparé stp le comparable,on produit 5% de nos CAPACITé laitiere et le reste c est de l'importation

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            • #7
              (dont 15 à 20 millions de dollars pour les seules dattes) sur 700 millions de dollars d'exportations de marchandises hors des hydrocarbures
              ce chiffre risque malheureusement de s appauvrir d année en année, car
              il ya un petit probleme de marketing: l exportateur algerien ne planifie malheureusement pas plus loin que son nez: il pense faire de l argent tout de suite, meme avec la triche, et juste pour l année en cours, et c est normale que les clients de cette années ne referont plus commande les années à venir!

              ils ne savent pas tenir les clients par une bonne marchandise, car c est la meuilleure pub! alors encore moins s en aquerir d autres nouveaux!

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              • #8
                Kaiser,j'ai parlé d un produit de base qui est le lait,j ai pas parlé d 'ananas à produire sur place,comparé stp le comparable,on produit 5% de nos CAPACITé laitiere et le reste c est de l'importation
                5% !!!!bn je sais que le taux est faible ,mais pas a ce point , je sai qu'on consomme 3.5 millards de litre et qu'on produit 2.2 millards !!!et sa fait pas dutout 5 % ,plus de 50 %!!
                Dernière modification par kaiser sosi, 26 décembre 2007, 21h45.
                Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                • #9
                  Le ministre du Commerce, M. Djaâboub, avait une fois indiqué que l’Algérie consomme environ 3,5 milliards de litres par an. La production locale est estimée à 2,2 milliards de litres.


                  http://www.*****************/actuali...rs.php?val=269
                  c zoom - algerie
                  Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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