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Caravane pour l’unité territoriale

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    Caravane pour l’unité territoriale : Les dossiers qui fâchent les espagnols

    Défendre l’intégrité territoriale, réhabiliter les Mauresques déportés de l’Andalou vers le Maroc dans leurs droits, rappeler le dossier des victimes des gazes toxiques utilisés dans le nord lors du protectorat... Tant de dossiers pris en main par le nouveau « Front pour l’unité territoriale ». De quoi fâcher les espagnols.



    UNE caravane partie du poste frontalier de Sebta vers l’île Leila puis vers Fnideq a effectivement eu lieu, le 14 décembre dans le nord. Cette manifestation a été organisée par le « Comité de coordination de la société civil au nord du Maroc » et « la commission nationale pour la libération de Sebta et Mellilia et les présides occupés ». Malgré le fait que le programme de la caravane ait été réduit de trois jours à une journée (il était initialement prévue du 14 au 16 décembre), elle a été quand même une belle réussite, nous a déclaré Lahbib Haji, l’un des initiateurs de cet événement et le coordonnateur de la « commission nationale pour la libération de Sebta et Mellilia et les présides occupés ».

    La caravane a été menée à bord d’un autocar et de huit voitures. Le convoi a été certes symbolique mais il a, selon les organisateurs, atteint les buts escomptés. La manifestation a été couverte par plusieurs chaînes arabes et espagnoles en plus des agences de presse.

    Au terme de son parcours, la caravane s’est dirigée vers Fnideq où une conférence de presse avait été organisée. Lors de cette conférence les organisateurs ont annoncé la création d’un « Front pour l’unité territoriale » composé de plusieurs ONG.

    Ce Front a pour objectif de travailler pour l’unité territoriale et de militer pour ce but, tant sur le plan national qu’international. L’autre objectif de cette nouvelle entité est de dénoncer le colonialisme ainsi que les manifestations racistes des ex-colonisateurs. Le Front compte aussi remettre sur la table le dossier des victimes des gazes toxiques utilisées par les espagnols lors du protectorat espagnol durant les années trente.

    Par ailleurs, le Front sort des tiroirs un dossier vieux de plus de trois siècles, le dossier des Mauresques déportés de l’Andalousie vers le Maroc.

    Appuyé en particulier par des membres de la Zawiya Ouzaniya, qui maîtrisent bien le dossier, le Front veut dénoncer la déportation illégale des populations chassées d’Andalousie. Il veut amener l’Etat espagnol à présenter ses excuses à ces « victimes » pour les crimes accomplis à leur encontre. Mieux encore, le Front veut faire prévaloir le droit de ces victimes à être réhabilitées dans leurs droits et de « recouvrir les biens qui leur ont été spoliés lors de leur déportation », nous a confié Lahbib Haji.

    Il est à signaler que les opérations de déportation de cette population ont eu lieu en 1605. Les mauresques d’origine portent tous des noms andalous à consonance ibérique tels que Moréno, Palimano, Trédano, Mouline, Ronda, Roudies (Rodriguez), Barco, Bargach (Vargas), Caracso, Cérone, Toledano, Dinia, Koria, Frej, Farchado, Balafrej, Torres, Médina...

    Par ailleurs, le Front prévoit l’organisation d’autres visites à l’îlot Leila ainsi qu’à d’autres îles sous domination espagnole. « Nous ne pouvons pas admettre que les Espagnoles imposent aux autorités marocaines de ne pas installer le drapeau national sur certaines îles alors qu’elle font partie du territoire nationale. Comme on ne peut pas admettre que les Espagnols prennent leurs aises et brandissent leurs drapeaux sur des îles à proximité d’El Hoceima. Ils agissent toujours avec cette même arrogance du colonisateur », proteste Lahbib Haji.

    Le Front envisage d’organiser des visites pour les instituteurs, pour les écoliers..., à ces sites afin qu’ils les connaissent du point de vue culturel, historique et pour leur culture générale. L’autre objectif est de « mettre fin à une sorte de crainte qui hante les Espagnols. Nous voulons surmonter ce complexe qui apparaît à chaque fois que nous organisons une visite à l’île Leila par exemple.

    En effet, à chaque fois une crise diplomatique se fait jour entre le Maroc et l’Espagne à cause de ce genre de visites. Nous voulons qu’ils s’habituent à de telles actions de notre part », insiste Lahbib Haji.

    Brahim Mokhliss

    Mis en ligne le 23 décembre 2007

  • #2
    ...est-ce vrai qu'un roi du maroc avait offert le mini port de melilà au roi d'espagne contre une bicyclette les premières, celles qui avaient une grosse roue à l'avant et une petite à l'arrière? meme topo pour ceuta?...simple question shuss.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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    • #3
      Il veut amener l’Etat espagnol à présenter ses excuses à ces « victimes » pour les crimes accomplis à leur encontre.
      Il est à signaler que les opérations de déportation de cette population ont eu lieu en 1605.
      Pourquoi pas ?
      Mieux encore, le Front veut faire prévaloir le droit de ces victimes à être réhabilitées dans leurs droits et de « recouvrir les biens qui leur ont été spoliés lors de leur déportation », nous a confié Lahbib Haji.
      C'est surtout, la revendication de la nationalité espagnole qui motive ce "Fronte".

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      • #4
        ARAYZON

        fait pas de la mauvaise fois !!!


        y a google devant toi, il suffit de faire un ptit effort et tu saura tout
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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