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TIZI-OUZOU : Ould Abbès "promoteur de la paix sociale"

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  • TIZI-OUZOU : Ould Abbès "promoteur de la paix sociale"

    «Pour la paix sociale, socle de la stabilité politique» Djamel Ould Abbès, lui-même président de plusieurs associations, selon ses dires, est prêt à financer, sans limites, les projets initiés par les associations avec l’accord du wali bien entendu, a-t-il souligné en réponse aux sollicitations d’un membre du comité de village d’Aït-Hichem.

    Les représentants de ce village de la commune d’Aït-Yahia, réputé pour ses tapis, venaient de recevoir des mains du ministre de la Solidarité 5 microordinateurs, 4 machines à coudre, 4 fauteuils roulants et un métier à tisser représentant 50% de la promesse faite, il y a un peu plus d’un an, par l’hôte de la wilaya à l’occasion de la fête du tapis 2006. Le reste viendra promet encore le ministre au président du comité de village qui en le remerciant au nom de ses concitoyens lui fit la remarque.

    Les métiers à tisser sont offerts gratuitement aux demanderesses qui bénéficient également d’un prêt de 27 000 DA remboursable en un an ; les femmes sont plus solvables que les hommes observe-t-il, ouvrant la parenthèse et précisant que 98% des prêts qui leur ont été attribués ont été remboursés. Dans ce cadre précis, je suis prêt, dit-il à financer sans limite tout ce qui contribue à la paix sociale, socle de la stabilité politique dévoilant ainsi l’objectif de ses multiples visites dans la wilaya. Auparavant, le ministre «de bienfaisance» du gouvernement Belkhadem a visité à Béni-Douala la bibliothèque communale à la création de laquelle il a contribué et que le maire RCD voudrait qu’elle soit dotée d’un plus grand nombre d’ouvrages, d’une connexion à l’internet, d’un encadrement et d’un chauffage.

    A la sortie est de la même localité Ould Abbès a inspecté les locaux de la zaouïa Abdelkader-Ben- Hassan où il a équipé le dortoir de 25 élèves de l’école coranique, la cuisine et le logement de l’enseignant. Quelques kilomètres plus à l’est, dans la commune d’Aït-Mahmoud, toujours dans la même daïra de Béni-Douala, le ministre de la Solidarité nationale s’est intéressé à une antenne de CFPA, ouverte depuis 5 ans, qu’il a équipée d’une dizaine d’ordinateurs. Il s’est étonné que 50 chauffages, financés depuis 2002 par son département au profit de la commune, n’aient pas été réceptionnés à ce jour. Sur le même site, juste derrière l’antenne CFPA, le ministre a inauguré un centre de santé en remplacement de l’ancienne structure sanitaire très vétuste et délabrée où exercent déjà un médecin et quelques paramédicaux.

    Deux dentistes viennent d’être recrutés pour étoffer le centre censé dispenser tous les soins et pouvoir accueillir les parturientes de la commune, mais les urgences ne fonctionnent pas encore, la structure n’est pas dotée d’ambulance. Le chauffage installé depuis un an vient d’être mis en service uniquement pour la circonstance… Ould Abbès, qui a alloué 800 millions pour la réalisation et l’équipement du centre, promet de compléter le reliquat de 91 millions restant de la dotation initiale en vue d’équiper le centre d’une ambulance d’un coût de 160 millions.

    Avant de passer en revue ces dernières réalisations, le représentant du gouvernement, s’est recueilli en compagnie des autorités locales, des députés RCD et d autres élus locaux, sur la tombe de Mouloud Féraoun au village de Tizi-Hibel. Là, il a été question de l’aménagement du cimetière et de l’érection, sur la proposition des élus locaux du RCD, d’une stèle à la mémoire de 17 martyrs de la révolution.

    Pour terminer sa courte visite dans la wilaya, Ould Abbès s’est rendu à l’ex-jardin d’enfants «El Kachai», du nom de feu président du Croissant rouge de wilaya, où en accord avec le wali, il est question d’installer un Samu social destiné à accueillir les personnes en déshérence ou sans attache familiale. Signalons enfin, que le ministre de la Solidarité nationale, président de plusieurs associations, n’a pas pris part à une journée d’étude sur la mendicité qui se déroulait à la Maison de la culture en face du siège de la wilaya.

    B. T. (Le soir d'Algérie)
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