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On lance une fatwa et il y aura toujours un simple d'esprit qui prendra cela pour un permis de tuer.
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Un cheikh islamiste a lancé lundi une fatwa contre le magnat égyptien des télécommunications, Naguib Sawiris, un chrétien copte, qui s'était ému de l'islamisation rampante en Egypte.
Dans ce décret religieux, le cheikh Youssef al-Badri, connu pour ses attaques contre l'intelligentsia égyptienne, demande aux musulmans de boycotter les compagnies de M. Sawiris.
Naguib Sawiris, qui appartient à une puissante dynastie d'hommes d'affaires, contrôle notamment en Egypte la compagnie leader de téléphonie Mobinil, avec 10 millions d'abonnés.
Le cheikh Badri, enseignant au centre privé de recherche islamique du Caire, lui reproche des déclarations récentes en faveur d'un état laïque ou contre le port quasi généralisé du voile "sur un mode léger ou sarcastique".
Il condamne aussi M. Sawiris pour avoir rejeté le slogan "l'islam est la solution", mis en avant par la confrérie islamiste des Frères musulmans, la principale force d'opposition parlementaire.
Déplorant le poids de la religion en Egypte, M. Sawiris avait déclaré "qu'il devenait préoccupé en voyant plus de femmes voilées dans les rues égyptiennes". "J'ai l'impression d'être en Iran, et je me sens comme un étranger", avait-il dit.
"Ainsi, tous les musulmans qui ont la preuve que Naguib Sawiris a tenu ces propos ont l'interdiction, selon la Charia (loi islamique), d'être en contact (...) avec ses compagnies et ses produits", selon la fatwa.
17 décembre 2007 - AFP
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Un cheikh islamiste a lancé lundi une fatwa contre le magnat égyptien des télécommunications, Naguib Sawiris, un chrétien copte, qui s'était ému de l'islamisation rampante en Egypte.
Dans ce décret religieux, le cheikh Youssef al-Badri, connu pour ses attaques contre l'intelligentsia égyptienne, demande aux musulmans de boycotter les compagnies de M. Sawiris.
Naguib Sawiris, qui appartient à une puissante dynastie d'hommes d'affaires, contrôle notamment en Egypte la compagnie leader de téléphonie Mobinil, avec 10 millions d'abonnés.
Le cheikh Badri, enseignant au centre privé de recherche islamique du Caire, lui reproche des déclarations récentes en faveur d'un état laïque ou contre le port quasi généralisé du voile "sur un mode léger ou sarcastique".
Il condamne aussi M. Sawiris pour avoir rejeté le slogan "l'islam est la solution", mis en avant par la confrérie islamiste des Frères musulmans, la principale force d'opposition parlementaire.
Déplorant le poids de la religion en Egypte, M. Sawiris avait déclaré "qu'il devenait préoccupé en voyant plus de femmes voilées dans les rues égyptiennes". "J'ai l'impression d'être en Iran, et je me sens comme un étranger", avait-il dit.
"Ainsi, tous les musulmans qui ont la preuve que Naguib Sawiris a tenu ces propos ont l'interdiction, selon la Charia (loi islamique), d'être en contact (...) avec ses compagnies et ses produits", selon la fatwa.
17 décembre 2007 - AFP
... pour la fatwa ce théologien doit savoir (1° année en théologie!) qu'une Fatwa se décide apres consultation du majlissechoura,selon la gravité et pour l'utilité publique!
pas de précipitations immatures dans le cas d'une fatwa...............................:22:
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