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Bonsoir,
Je ne pouvais ne pas partager avec vous la sortie d'un Best-Seller ecrit par un de mes idoles dans le monde de l'économie. Jack Welsh l'ancien directeur de General Electrics considére, comme le manger du sciecle. Son livre est une vrai bible dans le management.Son doute l'homme qui a sut rimphé la méthode Six Sigma dans le monde de la production.
Dans son nouveau livre, l'ex-PDG de General Electric vante un style de management franc, pragmatique... et impitoyable.
Au sommet de sa gloire, on le propulsait volontiers « meilleur patron du monde ». Le magazine « Fortune » lui a même octroyé récemment le titre de « manager du siècle », et « Business Week » l'a proclamé « icône du monde des affaires ». Jack Welch, qui dirigea avec succès General Electric (GE) jusqu'en 2001, n'a jamais laissé indifférent. Depuis son départ, ce jeune retraité, passionné comme à ses premières heures, parcourt le monde, exposant de conférences en colloques ses grandes convictions et petits trucs de leader hors norme. Aujourd'hui, il livre l'essentiel de ses réflexions dans un nouveau livre (1), sorti hier en France. Cet ouvrage, illustré d'anecdotes malheureusement trop brèves, tient plus du manuel de management que du récit endiablé de ses années de direction. Dans une plume à son image, simple et directe, Jack Welch y fait l'apologie d'un mode de management franc, offensif et sans concession. Un style aussi pragmatique... qu'impitoyable. Petites leçons de management à l'américaine.
Dans un premier temps, l'ex-patron de GE insiste sur l'importance de poser des fondations solides, en définissant très clairement la mission et les valeurs de l'entreprise. Un travail indispensable encore très souvent bâclé. A tort : déviez de la mission définie, et vous courrez à votre perte, prévient-il, y voyant même la raison principale de la chute des maisons Enron et Arthur Andersen, victimes de schizophrénie au fur et à mesure qu'elles élargissaient leurs activités. Bâclez la définition des valeurs, et c'est l'assurance que l'entreprise baignera dans un flou improductif.
Le manque de franchise
Une mise en jambes, avant de s'attaquer au mal le plus répandu, et le plus néfaste selon lui, dans le monde du travail : « le manque de franchise », qualifié de « plus gros secret inavouable du monde de l'entreprise ». Certes, éviter les sujets qui fâchent est « humain » et, surtout, « plus facile ». Mais la « politesse hypocrite » a un prix : « Elle fait obstacle aux bonnes idées, ralentit l'action et empêche les gens de se donner à fond. » Bref, le cauchemar de tout manager un rien ambitieux. Pis encore, elle engendre « bureaucratie et luttes de pouvoir ».
Réputé et redouté pour son franc-parler, Jack Welch se veut encore et toujours l'apôtre de la « parole libérée », qui permet « d'élargir le cercle de discussion », de « générer de la vitesse » et réduit même les coûts en permettant de supprimer des « tas de réunions sans objet ».
Charge donc au leader d'entretenir la franchise, qu'il devra constamment « récompenser et vanter » et afficher lui-même avec « exubérance, voire exagération ». « Briser la glace et délier les langues », insiste Jack Welch, permet ainsi de mobiliser l'ensemble des collaborateurs qui, plus proches du terrain, débordent d'idées constructives qui ne remontent jamais jusqu'aux oreilles des décideurs. Une phrase, assénée un jour à l'auteur par un ouvrier de GE, est particulièrement parlante : « Depuis vingt-cinq ans, vous me payez pour disposer de l'utilisation de mes mains, alors que vous auriez pu aussi avoir l'utilisation de mon cerveau en prime. » Aux entreprises donc de trouver la formule (assemblées, questionnaires, rendez-vous informels) permettant à chacun de s'exprimer pour faire disparaître la culture du « patron «monsieur Je-sais-tout» ».
Ce dernier, toutefois, dispose d'un atout maître, auquel il ne doit jamais oublier de se fier : son instinct. « On vous a donné une place de leader parce que vous avez de la bouteille et que vous avez souvent eu raison. Ecoutez votre instinct », insiste Jack Welch. Un art devenu aussi délicat qu'indispensable dans des entreprises de plus en plus régies par des cohortes d'outils d'aide à la décision (en termes d'investissement, de recrutement, de marketing, de stratégie, etc.).
Le leader selon Jack Welch
Naît-on leader ou le devient-on ? « Un peu des deux », répond Jack Welch, avant de livrer sa vision des huit caractéristiques principales
d'un bon dirigeant :
1. Le leader améliore constamment son équipe.
2. Il fait en sorte que tout le monde connaisse la vision de l'entreprise, et l'applique.
3. Il se met en phase avec tous les membres du personnel. Son énergie positive et son optimisme sont contagieux.
4. Il instaure un climat de confiance par la franchise et la transparence.
5. Il a le courage de prendre des décisions impopulaires et de suivre son instinct.
6. Il s'assure que l'on répond à ses questions par des actes.
7. Il donne envie, par son exemple, de prendre des risques et d'apprendre.
8. Il sait fêter la victoire.
Stanislas
Source : lesechos.fr
Je ne pouvais ne pas partager avec vous la sortie d'un Best-Seller ecrit par un de mes idoles dans le monde de l'économie. Jack Welsh l'ancien directeur de General Electrics considére, comme le manger du sciecle. Son livre est une vrai bible dans le management.Son doute l'homme qui a sut rimphé la méthode Six Sigma dans le monde de la production.
Dans son nouveau livre, l'ex-PDG de General Electric vante un style de management franc, pragmatique... et impitoyable.
Au sommet de sa gloire, on le propulsait volontiers « meilleur patron du monde ». Le magazine « Fortune » lui a même octroyé récemment le titre de « manager du siècle », et « Business Week » l'a proclamé « icône du monde des affaires ». Jack Welch, qui dirigea avec succès General Electric (GE) jusqu'en 2001, n'a jamais laissé indifférent. Depuis son départ, ce jeune retraité, passionné comme à ses premières heures, parcourt le monde, exposant de conférences en colloques ses grandes convictions et petits trucs de leader hors norme. Aujourd'hui, il livre l'essentiel de ses réflexions dans un nouveau livre (1), sorti hier en France. Cet ouvrage, illustré d'anecdotes malheureusement trop brèves, tient plus du manuel de management que du récit endiablé de ses années de direction. Dans une plume à son image, simple et directe, Jack Welch y fait l'apologie d'un mode de management franc, offensif et sans concession. Un style aussi pragmatique... qu'impitoyable. Petites leçons de management à l'américaine.
Dans un premier temps, l'ex-patron de GE insiste sur l'importance de poser des fondations solides, en définissant très clairement la mission et les valeurs de l'entreprise. Un travail indispensable encore très souvent bâclé. A tort : déviez de la mission définie, et vous courrez à votre perte, prévient-il, y voyant même la raison principale de la chute des maisons Enron et Arthur Andersen, victimes de schizophrénie au fur et à mesure qu'elles élargissaient leurs activités. Bâclez la définition des valeurs, et c'est l'assurance que l'entreprise baignera dans un flou improductif.
Le manque de franchise
Une mise en jambes, avant de s'attaquer au mal le plus répandu, et le plus néfaste selon lui, dans le monde du travail : « le manque de franchise », qualifié de « plus gros secret inavouable du monde de l'entreprise ». Certes, éviter les sujets qui fâchent est « humain » et, surtout, « plus facile ». Mais la « politesse hypocrite » a un prix : « Elle fait obstacle aux bonnes idées, ralentit l'action et empêche les gens de se donner à fond. » Bref, le cauchemar de tout manager un rien ambitieux. Pis encore, elle engendre « bureaucratie et luttes de pouvoir ».
Réputé et redouté pour son franc-parler, Jack Welch se veut encore et toujours l'apôtre de la « parole libérée », qui permet « d'élargir le cercle de discussion », de « générer de la vitesse » et réduit même les coûts en permettant de supprimer des « tas de réunions sans objet ».
Charge donc au leader d'entretenir la franchise, qu'il devra constamment « récompenser et vanter » et afficher lui-même avec « exubérance, voire exagération ». « Briser la glace et délier les langues », insiste Jack Welch, permet ainsi de mobiliser l'ensemble des collaborateurs qui, plus proches du terrain, débordent d'idées constructives qui ne remontent jamais jusqu'aux oreilles des décideurs. Une phrase, assénée un jour à l'auteur par un ouvrier de GE, est particulièrement parlante : « Depuis vingt-cinq ans, vous me payez pour disposer de l'utilisation de mes mains, alors que vous auriez pu aussi avoir l'utilisation de mon cerveau en prime. » Aux entreprises donc de trouver la formule (assemblées, questionnaires, rendez-vous informels) permettant à chacun de s'exprimer pour faire disparaître la culture du « patron «monsieur Je-sais-tout» ».
Ce dernier, toutefois, dispose d'un atout maître, auquel il ne doit jamais oublier de se fier : son instinct. « On vous a donné une place de leader parce que vous avez de la bouteille et que vous avez souvent eu raison. Ecoutez votre instinct », insiste Jack Welch. Un art devenu aussi délicat qu'indispensable dans des entreprises de plus en plus régies par des cohortes d'outils d'aide à la décision (en termes d'investissement, de recrutement, de marketing, de stratégie, etc.).
Le leader selon Jack Welch
Naît-on leader ou le devient-on ? « Un peu des deux », répond Jack Welch, avant de livrer sa vision des huit caractéristiques principales
d'un bon dirigeant :
1. Le leader améliore constamment son équipe.
2. Il fait en sorte que tout le monde connaisse la vision de l'entreprise, et l'applique.
3. Il se met en phase avec tous les membres du personnel. Son énergie positive et son optimisme sont contagieux.
4. Il instaure un climat de confiance par la franchise et la transparence.
5. Il a le courage de prendre des décisions impopulaires et de suivre son instinct.
6. Il s'assure que l'on répond à ses questions par des actes.
7. Il donne envie, par son exemple, de prendre des risques et d'apprendre.
8. Il sait fêter la victoire.
Stanislas
Source : lesechos.fr
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