Tweet
Le chantier de la réalisation de la 2e rocade sud d’Alger a été l’objet d’une visite d’inspection de Amar Ghoul. Tout en passant en revue l’état d’avancement des travaux, le ministre a expliqué que l’emploi des nouvelles technologies a permis de changer l’itinéraire de l’autoroute.
Ce changement du tracé a, entre autres, permis de faire l’économie d’une procédure d’expropriation qui aurait concerné près d’une soixantaine d’habitations. En effet, le recours à la géolocalisation par satellite a rendu possible l’identification d’un autre linéaire à même d’éviter la destruction de 28 habitations et 40 bâtisses entre villas et locaux commerciaux de Châaoua dans la commune de Birtouta.
A cet effet, Amar Ghoul a souligné que l'utilisation des images du satellite a été récemment introduite dans le cahier des charges pour la réalisation des projets du secteur. «Cela permet d'optimiser l'étude du sol et le choix du meilleur itinéraire du projet» a noté le ministre. Dans le cadre de la réalisation de la 2e rocade sud d’Alger, il a été demandé au maître d’œuvre d’élargir au maximum la taille de l’axe de manière à pouvoir absorber un flux routier appelé à s’amplifier avec les années.
La 2e rocade sud d’Alger est ainsi appelée à absorber près de 60 % du trafic qui passe par Alger. D’une longueur de 75 kilomètres, cette autoroute est également destinée à desservir les infrastructures attenantes à la capitale comme la nouvelle ville de Sidi-Abdallah, l’aéroport d'Alger et la cimenterie de Meftah. Cette rocade va également avoir des jonctions avec l’autoroute Est-Ouest. La particularité de cette deuxième rocade est d’assurer une liaison directe entre trois wilayas du nord à savoir Blida, Alger et Boumerdès. Elle participe aussi au désenclavement de quelques communes comme Tessala-El-Merdja, Birtouta, Sidi-Moussa, Meftah, Khemis-El-Khechna, Ouled- Moussa ainsi que Boudouaou. Selon les prévisions, cette réalisation va être opérationnelle au mois d’août 2008. Dans un autre registre, le ministre des Travaux publics a mentionné que près de 35 entreprises publiques et privées de droit algérien et étranger ont fait l’objet de mesures conservatoires, allant de la mise en demeure à la résiliation du contrat. Cela est dû à des défaillances en matière de respect des délais de réalisation.
N. M. (Le Soir d'Algérie)
Ce changement du tracé a, entre autres, permis de faire l’économie d’une procédure d’expropriation qui aurait concerné près d’une soixantaine d’habitations. En effet, le recours à la géolocalisation par satellite a rendu possible l’identification d’un autre linéaire à même d’éviter la destruction de 28 habitations et 40 bâtisses entre villas et locaux commerciaux de Châaoua dans la commune de Birtouta.
A cet effet, Amar Ghoul a souligné que l'utilisation des images du satellite a été récemment introduite dans le cahier des charges pour la réalisation des projets du secteur. «Cela permet d'optimiser l'étude du sol et le choix du meilleur itinéraire du projet» a noté le ministre. Dans le cadre de la réalisation de la 2e rocade sud d’Alger, il a été demandé au maître d’œuvre d’élargir au maximum la taille de l’axe de manière à pouvoir absorber un flux routier appelé à s’amplifier avec les années.
La 2e rocade sud d’Alger est ainsi appelée à absorber près de 60 % du trafic qui passe par Alger. D’une longueur de 75 kilomètres, cette autoroute est également destinée à desservir les infrastructures attenantes à la capitale comme la nouvelle ville de Sidi-Abdallah, l’aéroport d'Alger et la cimenterie de Meftah. Cette rocade va également avoir des jonctions avec l’autoroute Est-Ouest. La particularité de cette deuxième rocade est d’assurer une liaison directe entre trois wilayas du nord à savoir Blida, Alger et Boumerdès. Elle participe aussi au désenclavement de quelques communes comme Tessala-El-Merdja, Birtouta, Sidi-Moussa, Meftah, Khemis-El-Khechna, Ouled- Moussa ainsi que Boudouaou. Selon les prévisions, cette réalisation va être opérationnelle au mois d’août 2008. Dans un autre registre, le ministre des Travaux publics a mentionné que près de 35 entreprises publiques et privées de droit algérien et étranger ont fait l’objet de mesures conservatoires, allant de la mise en demeure à la résiliation du contrat. Cela est dû à des défaillances en matière de respect des délais de réalisation.
N. M. (Le Soir d'Algérie)