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Le bilan de l'accord d'association Algérie-UE jugé mitigé

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  • Le bilan de l'accord d'association Algérie-UE jugé mitigé

    Le ministre algérien des Affaires étrangères, M.Medelci, a déclaré, jeudi dernier, devant le Conseil de la nation que l’Accord d’association avec l’UE rend bien l’image de l’Algérie. Il a, néanmoins, signalé que le partenariat entre notre pays et l’Union européenne (UE), entré en vigueur en septembre 2005 dans le cadre de l’Accord d’association, est «encore dans la phase de construction». «Tous les espoirs suscités par cet accord n’ont pas encore été réalisés, car le processus, qui entame sa troisième année, est en phase de construction», a affirmé Mourad Medelci à une question de Boudjemaâ Soileh, membre du Conseil de la nation, qui interpellait sur les raisons pour lesquelles «les entreprises algériennes de production n’ont pas bénéficié du démantèlement des tarifs douaniers sur les intrants».

    M.Medelci, qui a souligné l’impact positif de l’Accord d’association sur l’image diplomatique de l’Algérie, a précisé que c’est le cours élevé de l’euro qui a neutralisé, en grande partie, l’effet du démantèlement progressif des tarifs douaniers. Il n’a pas manqué d’assurer que l’Accord d’association a permis à des entreprises algériennes de «nouer de solides partenariats avec des sociétés européennes et de s’imposer sur le marché national d’abord pour ensuite s’intégrer dans le marché international». Ce type de partenariat qu’encourage le gouvernement algérien est une voie royale pour s’affranchir de la dépendance des hydrocarbures, a encore ajouté l’orateur. Ce dernier a, en outre, fait part des retombées positives du programme Meda sur l’Algérie, particulièrement dans les domaines technique et scientifique, ce qui aura permis, a-t-il mentionné, de réhabiliter 450 sociétés nationales, ayant pu améliorer leur gestion et leur productivité. De son côté, l’auteur de la question orale a fait remarquer, se basant sur des chiffres européens, que le volume total d’aide octroyée par l’UE à l’Algérie, de 1995 à 2007 est de 511,25 millions d’euros, ce qui est «très faible», a-t-il relevé.

    De même, il a mentionné que le démantèlement total des tarifs douaniers à l’horizon 2017, comme le stipule l’Accord d’association, «menace les entreprises nationales qui ne pourront pas soutenir la concurrence avec les sociétés européennes». M.Medelci a également, affirmé que l’Algérie soutient «toutes les initiatives en faveur du développement du Bassin méditerranéen». Il a, enfin, annoncé la tenue en mars 2008 de la 3e session du Conseil d’association algéro-européen.

    source : l'Expression
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