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lueur d'espoir en Irak pour 2008

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  • lueur d'espoir en Irak pour 2008

    D'ici juillet 2008, les Etats-Unis doivent retirer les cinq brigades de combat que le président George W. Bush avait envoyées pour enrayer le déchaînement de violence entre sunnites et chiites. Irakiens et Américains espèrent également achever courant 2008 des négociations sur un nouvel accord qui transférera davantage de pouvoir aux premiers et réduira probablement la capacité de Washington à peser sur les décisions de Bagdad.
    La situation sécuritaire s'est améliorée de manière spectaculaire ces trois derniers mois, suscitant l'espoir que le plus dur est peut-être désormais passé dans la guerre en Irak. En novembre 2006, au moins 2.250 Irakiens -civils, soldats et policiers- avaient été tués dans des violences politiques. Le mois dernier, le bilan s'est élevé à 718 morts.
    Les pertes dans les rangs de l'armée américaine ont également chuté, passant de 126 en mai à moins de 40 en octobre et novembre, même si 2007 reste l'année la plus meurtrière pour les forces de l'Oncle Sam en Irak.
    Des milliers d'Irakiens qui avaient fui le pays prennent le chemin du retour. Des quartiers de Bagdad aux allures de villes fantômes il y a quelques mois encore reprennent vie. Des habitants se promènent dans la rue avec leurs enfants, même le soir. "La situation s'améliore chaque jour", estime Firas Adel, un négociant chiite en vêtements.
    Le calme relatif à Bagdad, dans la province d'Anbar et d'autres zones sensibles reste cependant fragile. Les combats font toujours rage dans des secteurs clés non loin de la capitale. A Bagdad, des bombes explosent presque chaque jour mais attirent peu l'attention, sauf quand elles font de nombreuses victimes.
    Si les groupes extrémistes chiites et sunnites, dont Al-Qaïda en Irak, ont subi des coups sévères, ils n'ont pas été détruits. Les combattants d'Al-Qaïda expulsés de Bagdad tentent de se regrouper dans le nord et l'ouest du pays. D'autres groupes armés feraient profil bas en attendant le départ des renforts américains.
    Les progrès enregistrés sont largement liés à l'envoi des renforts américains et aux changements de stratégie mis en oeuvre par le général David Petraeus, commandant de la force multinationale en Irak. Grâce aux 30.000 hommes supplémentaires déployés dans le pays, les GIs ont repris les bastions des militants sunnites, dont Al-Qaïda en Irak.
    L'envoi des renforts a également encouragé les chefs tribaux sunnites dans leur rejet d'Al-Qaïda, et des milliers de sunnites adhèrent à des groupes de défense soutenus par les Etats-Unis pour empêcher un éventuel retour des extrémistes.
    Côté chiite, le mécontentement croissant de l'opinion contre la criminalité et les abus imputés à l'Armée du Mahdi a conduit le chef de celle-ci, l'imam anti-américain Moqtada al-Sadr, à suspendre les attaques de la milice et à la purger.
    Les autorités américaines soulignent qu'il ne peut y avoir de solution purement militaire au conflit irakien sans accords politiques durables entre chiites, sunnites et Kurdes sur des sujets tels que le partage des recettes du pétrole ou la réintégration des anciens baassistes. Washington craint que les progrès réalisés au prix de vies américaines et irakiennes ne soient gâchés par des hommes politiques irakiens incapables de surmonter les clivages confessionnels.
    "La réconciliation politique (...) doit progresser pour consolider les gains réalisés", a déclaré récemment le secrétaire d'Etat adjoint américain John Negroponte. Autrement, a-t-il averti, "nous risquons de retomber dans les schémas plus violents du passé".
    Hors Bagdad, l'Etat central reste trop absent. Des millions d'Irakiens réclament toujours une alimentation électrique régulière, de l'eau saine et d'autres services qu'ils croyaient obtenir avec le renversement de Saddam Hussein en 2003.
    Les haines confessionnelles sont loin d'être surmontées. "La méfiance, la peur et le ressentiment chez ceux qui sont dans le gouvernement (irakien à majorité chiite) sont profonds", souligne Phebe Marr, un spécialiste de l'Irak.
    De nombreux diplomates, chefs militaires et experts américains doutent d'une réconciliation des Irakiens par de grands accords ou l'adoption d'une loi au niveau national. Ils misent plutôt sur un patchwork d'accords de paix locaux entre tribus sunnites et chiites pour produire une réconciliation par le bas. Un processus qui pourrait prendre des années.
    AP
    lma/v/st

  • #2
    ...tragique ce qui se passe en Irak, les yankees ont foutu la pagaille et semé la haine et le trouble ..:22: les kurdes qui se la coulent douce ,les chiites qui change de fatwa tous les quart d'heure ,les sunnites qui tombes comme des mouches...et les gouvernements arabes en expectative :22: ...
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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