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Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) serait en train de préparer des attaques contre plusieurs cibles au Maroc, notamment dans des villes touristiques. C'est en tout ce qu'a annoncé le quotidien marocain Essabah, dans son édition de mercredi, citant des rapports des services de renseignement marocains. C'est ce qui explique, selon la même source, le fait que la police marocaine soit ces jours-ci en état d'alerte maximal, surveillant toutes les frontières du pays, pour parer à toute tentative d'infiltration de groupes terroristes sur son territoire. Des barrages ont été dressés sur les routes et les contrôles d'identité sont fréquents, écrit le quotidien, soulignant que les services secrets surveillent aussi plusieurs islamistes radicaux réputés pour leur soutien à la nébuleuse terroriste d'Oussama Ben Laden. Ces mesures de sécurité particulières, ajoute la même source, ont également été renforcées autour des ambassades étrangères, des ports et aéroports, des hôtels et des établissements publics qui pourraient être pris pour cibles. Cette menace sur le Maroc intervient quelques jours seulement après les attentats qui ont ciblé le 11 décembre dernier l'Algérie, puis la Mauritanie où quatre ressortissants français ont été assassinés par des terroristes appartenant à AQMI.
Il est à rappeler par ailleurs que le tribunal antiterroriste de Salé, près de Rabat, a condamné avant-hier quinze islamistes marocains soupçonnés de terrorisme dans trois affaires distinctes à des peines de un à quatre ans de prison. Selon l'agence marocaine Map, un groupe de sept accusés a été condamné à des peines allant de un à deux ans de prison. L'accusation a souligné les liens de ce groupe avec les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca. Sept autres accusés ont été condamnés à quatre ans de prison chacun. Parmi eux Driss Sami, un ancien résident en Belgique, et deux anciens étudiants en Syrie, Mohamed Boussaïdi et Oussama Hamdani. Ils comptaient, selon l'accusation, suivre une formation paramilitaire pour aller ensuite mener le djihad en Irak. Enfin, Jawad Tarmil, un Marocain expulsé d'Algérie, a été condamné à deux ans de prison pour «constitution de bande criminelle, actes de terrorisme, grave atteinte à l'ordre public et appartenance à un groupe religieux interdit». Il est accusé d'appartenance au GSPC. Par ailleurs, le procès d'un autre groupe islamiste baptisé «Ansar El Mahdi» devait reprendre vendredi après-midi.
Le juge espagnol Juan del Olmo, chargé de poursuivre l'enquête sur les attentats de Madrid du 11 mars 2004, avait effectué durant ce mois de décembre un séjour de trois jours au Maroc pour tenter notamment de confondre un préparateur supposé des bombes qui avaient tué 191 personnes. Dans le cadre d'une commission rogatoire de trois jours, le juge a prélevé des empreintes ADN pour les comparer aux empreintes relevées durant l'enquête, selon des sources judiciaires citées.
Il est à rappeler par ailleurs que le tribunal antiterroriste de Salé, près de Rabat, a condamné avant-hier quinze islamistes marocains soupçonnés de terrorisme dans trois affaires distinctes à des peines de un à quatre ans de prison. Selon l'agence marocaine Map, un groupe de sept accusés a été condamné à des peines allant de un à deux ans de prison. L'accusation a souligné les liens de ce groupe avec les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca. Sept autres accusés ont été condamnés à quatre ans de prison chacun. Parmi eux Driss Sami, un ancien résident en Belgique, et deux anciens étudiants en Syrie, Mohamed Boussaïdi et Oussama Hamdani. Ils comptaient, selon l'accusation, suivre une formation paramilitaire pour aller ensuite mener le djihad en Irak. Enfin, Jawad Tarmil, un Marocain expulsé d'Algérie, a été condamné à deux ans de prison pour «constitution de bande criminelle, actes de terrorisme, grave atteinte à l'ordre public et appartenance à un groupe religieux interdit». Il est accusé d'appartenance au GSPC. Par ailleurs, le procès d'un autre groupe islamiste baptisé «Ansar El Mahdi» devait reprendre vendredi après-midi.
Le juge espagnol Juan del Olmo, chargé de poursuivre l'enquête sur les attentats de Madrid du 11 mars 2004, avait effectué durant ce mois de décembre un séjour de trois jours au Maroc pour tenter notamment de confondre un préparateur supposé des bombes qui avaient tué 191 personnes. Dans le cadre d'une commission rogatoire de trois jours, le juge a prélevé des empreintes ADN pour les comparer aux empreintes relevées durant l'enquête, selon des sources judiciaires citées.