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Algérie : fortes tensions sur le marché de l’emploi des ingénieurs

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  • Algérie : fortes tensions sur le marché de l’emploi des ingénieurs

    Algérie : fortes tensions sur le marché de l’emploi des ingénieurs


    Depuis quelques années, une catégorie est fortement recherché par les entreprise en Algérie : les ingénieurs en travaux publics et génie-civil. La demande provient autant de la part des sociétés nationales qu'étrangères en charge de la réalisation d'importants projets d'infrastructures à travers le pays.

    Lancée en 2006, la construction de plus de 1000 km d’autoroute entre l’est et l’ouest est l'un des plus grands chantiers d'infrastructures de base au monde. Pour répondre à leurs besoins, les deux groupements asiatiques Cojaal (Japon) et Citic-Crcc (Chine) en charge de sa construction recrute à bras le corps les ingénieurs et les techniciens algériens.

    Le groupement japonais Cojaal vient de lancer une vaste compagne de recrutement de plus de 170 ingénieurs liés aux métiers des travaux publics. Les ingénieurs routiers et spécialisés dans la construction d'ouvrage d'arts sont les plus demandés. Les Japonais sont chargés de la réalisation de partie est (359 km) de l'autoroute est-ouest, entre Bordj Bou Arreridj et les frontières tunisiennes.

    Les deux autres tronçons, centre (169km) et ouest (399km), ont été attribués au groupement chinois CITIC-CRCC. Ce dernier a également lancé une compagne de recrutement d'ingénieurs et de techniciens algériens pour les besoins du projet.

    Pour sa part, le bureau d'études français Scétauroute qui a décroché le contrôle des travaux sur le tronçon ouest de l’autoroute recherche des ingénieurs et des topographes pour effectuer sa mission de maîtrise d'œuvre qui devrait débuter en janvier 2008.

    Enfin, dans les chemins de fer, les besoins en matière de techniciens et d'ingénieurs sont également importants, à la mesure de la taille gigantesque du plan de 18 milliards de dollars destiné à la modernisation du réseau ferré national. Même situation dans l'hydraulique où la réalisation de plusieurs barrages nécessite beaucoup de main d'œuvre qualifiée locale.

    Source : TSA
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Emploi..

    Tant mieux ..encore encore plus de demande..

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    • #3
      Ca devrait se traduire par de meilleurs salaires pour les ingenieurs

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      • #4
        Bonsoir BeeHive !

        Tout à fait d'accord avec toi.

        Outre le salaire il faut aussi parler de considération. Un ingénieur dans un pays qui se respecte c'est l'élite de la nation. C'est pas le cas chez nous.

        Une seule statistique BeeHive : il y'a 2 ans le magazine ARABIES avait mené une enquête sur les ingénieurs de l'Ecole Polytechnique d'Alger : 17 sur 20 des ingénieurs qui sortent de cette Ecole travaillent à l'étranger !

        Voila où vont une partie de nos ingénieurs...

        Voici un article intéressant à lire :

        http://www.algerie-dz.com/article2873.html
        “If you think education is expensive, try ignorance”
        Derek Bok

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        • #5
          Salaire..

          Ils ne sont pas fou..c'est la dure loi du marché..aux entreprise de s'adapter

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          • #6
            Bonsoir aniasse :

            Peux tu étre plus explicite, j'ai pas trop compris ! ton dernier post

            Merci
            “If you think education is expensive, try ignorance”
            Derek Bok

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            • #7
              Tant mieux pour nos ingénieurs. Les seules entreprises capables de retenir nos ingénieurs compétents en Algérie sont les entreprises étrangères qui offrent des salaires acceptables et un climat de travail motivant. Plus il y ‘a d’IDE et mieux pour nos cadres et ingénieurs.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                Bonsoir Shadock :

                Je partage ton point de vue; effectivement c'est l'arrivé massive des entreprises étrangères qui favorisera l'essor de l'ingénierie algérienne.

                Ma seul hantise est qu'au lieu que l'Algérie et les algériens s'adaptent à l'économie mondiale, c'est les compagnies étrangères qui vont " s'algérianiser" à savoir q: les grandes boites arriverons à une conviction : pour travailler en paix en Algérie il leurs faudrait s'adapter aux pratiques algériennes :

                - Pots de vin
                - recrutements pas copinage
                - Appel d’offres biaisées
                - Productivité à l'algérienne !

                J'espère que je me trompe !
                “If you think education is expensive, try ignorance”
                Derek Bok

                Commentaire


                • #9
                  Bonsoir Stanislas.

                  Un Hors sujet.
                  Envoyé par Stanislas
                  c'est les compagnies étrangères qui vont " s'algérianiser"
                  La notion de paradis Fiscal n'est pas complétement étrangère à toute cette effervescence.





                  Je pense que tu dois être dans le vrai Stan.
                  “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                  • #10
                    @Stanislas

                    Pour trouver des ingenieurs les entreprises table sur le potentiel locale qui est beaucoup moins chère que ceux d'Europe ou d'Amerique du nord..et vu que le seul moyen d'attirer des gens qualifier c'est de leur proposr un salaire honnete..il devront rehausser leur salaires pour les locaux.

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                    • #11
                      >> recrutements pas copinage

                      Bonsoir Stanislas

                      Je ne suis pas d’accord avec toi sur ce point. Peut être le recrutement par copinage se fait pour les assistantes, chauffeurs et autres postes subalternes mais pour les ingénieurs et les cadres c’est la compétence qui prime. D’ailleurs, plusieurs boites de placement algériennes et internationales (Michael Page, Team Consulting, Arch Consilium …) ont vues le jour en Algérie pour la sélection de ressources pour les entreprises étrangères qui s’installent. Un salon international du recrutement (le SIRA) se tient chaque année. Des sites de recrutement commencent à apparaitre comme emploitic

                      Espérons juste qu’il y aura plus d’IDE, dans des domaines diversifiés, pour qu’il y’ai plus d’offres.
                      Dernière modification par shadok, 29 décembre 2007, 20h48.
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                      • #12
                        Apparemment c'est quand même pas simple ...

                        Suez a dû revoir ses plans à Alger et rapatrier son 1er directeur.

                        Celle-ci a désigné un de ses spécialistes, Didier Audebaud, pour diriger la joint-venture. Mais celui-ci est rapidement entré en conflit avec la plupart des ses interlocuteurs algériens, obligeant sa hiérarchie à le remplacer au bout d'une année par M. Jean-Marc Jahn.

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                        • #13
                          Bonsoir Stanilas,

                          Merci pour l'article, effectivement tres instrutive, je decouvre entre autre que la formation n'est pas du tout adapte aux besoins de l'Algerie, un ocean entre les decideurs du cursus et la demande du marche:

                          "Dans 80% des annonces étudiées, il est exigé un bon niveau, voire même un très bon niveau en français et, dans 42%, il est souhaité qu’un bon niveau en anglais s’y ajoute. Un bon niveau en langue arabe n’est exigé que dans 7% des annonces exploitées par nos deux enquêteurs."(c)

                          Des enquetes devraient etre faites pour juger ces responsables qui ont masacarer le cursus des ingenieurs algeriens avec l'arabisation.

                          "... un grand problème pour ces ingénieurs à qui on demande de diriger des équipes, de concevoir des stratégies, voire même de gérer des unités économiques, sachant que leur cursus de formation est fait très peu, pour ne pas dire pas du tout, des sciences sociales (sociologie et psychologie industrielles, éléments de management et de comptabilité, etc.)"(c)

                          Malheuresement, l'Algerie achete la technologie au prix fort, plus besoin de vrais ingenieur pour faire du developpement technique. Les univesites publique devraient alors songer a integerer une formation type MBA, accessible aux ingenieurs apres leur formation. A defaut de developper autant bien gerer comme font les emirates.
                          Dernière modification par BeeHive, 29 décembre 2007, 23h19.

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