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Le ministre de l'éducation nationale, M. Boubekeur Benbouzid a affirmé, que l'Algérie est déterminée à réduire de 50% le nombre des analphabètes à l'horizon 2012, estimés à 6 millions en 2005.
En réponse à une question orale d'un membre du Conseil de la nation réuni en séance plénière, M. Benbouzid a souligné que cette démarche s'inscrit dans le cadre de "la stratégie nationale d'alphabétisation mise en en oeuvre cette année et dont l'un des objectifs vise notamment "l'éradication définitive" du phénomène de l'analphabétisme en Algérie à l'horizon 2015, conformément au programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
Le ministre a tenu à mettre en exergue, à ce propos, "les importants" moyens matériels et financiers consentis par l'Etat dans le cadre de la lutte contre l'analphabétisme, soulignant que le budget de l'office national d'alphabétisation et d'enseignement pour adultes est passé, au titre de la loi de finances complémentaire 2007, à 934 millions de DA alors qu'en 2006 il s'élevait à 98 millions de DA.
"La loi de finances 2008 a consacré au profit de l'office, une enveloppe de 1,8 milliards de DA, ce qui reflète la volonté de l'Etat algérien de combattre toutes les formes d'analphabétisme", a ajouté le ministre.
M. Benbouzid a saisi, par ailleurs, l'occasion pour rappeler de nouveau que l'Algérie demeure "une référence" en matière de lutte contre l'analphabétisme, dont le taux a été ramené de 90 % au lendemain de l'indépendance à 21,3 % en 2005.
L'Algérie, dira- t-il encore, est bien en avance par rapport à d'autres pays arabes tels l'Egypte, le Maroc et l'Irak avant son invasion.
Le ministre de l'Education a évoqué le rapport entre l'analphabétisme et la scolarité et la démocratisation de l'enseignement en Algérie, soulignant que l'Etat "entend imprégner davantage de rigueur à sa stratégie relative à l'alphabétisation, à travers l'obligation de l'enseignement jusqu'à l'âge de 16 ans et par la mise en œuvre de la loi d'orientation de l'éducation nationale adoptée récemment par le parlement".
Il a, à cet égard, passé en revue les efforts déployés par les parties concernées en vue de garantir un enseignement de qualité à chaque enfant algérien, citant à titre d'exemple la réalisation de 14000 classes, 500 lycées et 1100 CEM à travers le territoire national.
Les infrastructures réalisées entre 1999 et 2005 représentent 44% des établissements éducatifs réalisés depuis 1962 jusqu'en 1999, a-t-il précisé.
Le taux de scolarisation des élèves atteint actuellement les 97%, a affirmé M. Benbouzid, estimant qu'"aucun pays dans le monde ne peut atteindre les 100%", expliquant le taux restant des 3% "essentiellement par la particularité de certaines régions du pays dont la population est constituée de nomades".
En vue de faire face à ce phénomène, le secteur a décidé la création d'écoles et d'inspections mobiles et l'ouverture d'internats au niveau des différents cycles de l'enseignement, a ajouté M. Benbouzid.
Les autorités concernées prendront en charge les wilayas où des taux élevés d'analphabétisme sont enregistrés à l'instar de Tamanrasset, Illizi, Laghouat et Djelfa, a affirmé le ministre.
- L'Authentique
En réponse à une question orale d'un membre du Conseil de la nation réuni en séance plénière, M. Benbouzid a souligné que cette démarche s'inscrit dans le cadre de "la stratégie nationale d'alphabétisation mise en en oeuvre cette année et dont l'un des objectifs vise notamment "l'éradication définitive" du phénomène de l'analphabétisme en Algérie à l'horizon 2015, conformément au programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.
Le ministre a tenu à mettre en exergue, à ce propos, "les importants" moyens matériels et financiers consentis par l'Etat dans le cadre de la lutte contre l'analphabétisme, soulignant que le budget de l'office national d'alphabétisation et d'enseignement pour adultes est passé, au titre de la loi de finances complémentaire 2007, à 934 millions de DA alors qu'en 2006 il s'élevait à 98 millions de DA.
"La loi de finances 2008 a consacré au profit de l'office, une enveloppe de 1,8 milliards de DA, ce qui reflète la volonté de l'Etat algérien de combattre toutes les formes d'analphabétisme", a ajouté le ministre.
M. Benbouzid a saisi, par ailleurs, l'occasion pour rappeler de nouveau que l'Algérie demeure "une référence" en matière de lutte contre l'analphabétisme, dont le taux a été ramené de 90 % au lendemain de l'indépendance à 21,3 % en 2005.
L'Algérie, dira- t-il encore, est bien en avance par rapport à d'autres pays arabes tels l'Egypte, le Maroc et l'Irak avant son invasion.
Le ministre de l'Education a évoqué le rapport entre l'analphabétisme et la scolarité et la démocratisation de l'enseignement en Algérie, soulignant que l'Etat "entend imprégner davantage de rigueur à sa stratégie relative à l'alphabétisation, à travers l'obligation de l'enseignement jusqu'à l'âge de 16 ans et par la mise en œuvre de la loi d'orientation de l'éducation nationale adoptée récemment par le parlement".
Il a, à cet égard, passé en revue les efforts déployés par les parties concernées en vue de garantir un enseignement de qualité à chaque enfant algérien, citant à titre d'exemple la réalisation de 14000 classes, 500 lycées et 1100 CEM à travers le territoire national.
Les infrastructures réalisées entre 1999 et 2005 représentent 44% des établissements éducatifs réalisés depuis 1962 jusqu'en 1999, a-t-il précisé.
Le taux de scolarisation des élèves atteint actuellement les 97%, a affirmé M. Benbouzid, estimant qu'"aucun pays dans le monde ne peut atteindre les 100%", expliquant le taux restant des 3% "essentiellement par la particularité de certaines régions du pays dont la population est constituée de nomades".
En vue de faire face à ce phénomène, le secteur a décidé la création d'écoles et d'inspections mobiles et l'ouverture d'internats au niveau des différents cycles de l'enseignement, a ajouté M. Benbouzid.
Les autorités concernées prendront en charge les wilayas où des taux élevés d'analphabétisme sont enregistrés à l'instar de Tamanrasset, Illizi, Laghouat et Djelfa, a affirmé le ministre.
- L'Authentique
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