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Boumédien est mort empoisonné selon Chadli

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  • Boumédien est mort empoisonné selon Chadli

    L’ancien président algérien, Chadli Bendjedid, relance la polémique et le doute au sujet de la mort de son prédécesseur Houari Boumediene, dans une interview publiée dimanche par El-Khabar. A une question sur les circonstances de la mort de Boumediene, Chadli donne une réponse étonnante et inattendue de sa part : «Je ne peux pas trancher sur cette question. Est-il mort de façon naturelle ou bien a-t-il été empoisonné ? Cependant, j’ai le sentiment que sa mort ressemble à la mort de Yasser Arafat.»

    Le décès du leader palestinien est donné pour suspect par son entourage et par plusieurs analystes qui parlent d’un « assassinat déguisé ».
    Venant de la part de son successeur, cette déclaration sur Boumediene ne manque pas de poids.
    Dans cette même interview, Chadli Bendjedid évoque également plusieurs aspects cachés de la vie du défunt Houari Boumediene qu’il a bien connu.

    Après le rebondissement de l’affaire Mecili, cette révélation surprenante de l’ancien président Chadli Bendjedid est la seconde à impliquer la hiérarchie militaire…Et nous ne sommes encore à 15 mois des présidentielles !

    Voici les principales réponses de Chadli Bendjedid :

    El Khabar : Monsieur Chadli, il est rare qu’un président évoque un autre président qui l’a précédé ou remplacé, cela vous dérange-t-il de parler du président Houari Boumediene ?
    Chadli Bendjedid : Jamais de la vie. Avant d’être président, Boumediene était mon compagnon d’armes et un ami dont j’étais fier. Trois décennies après sa mort, il est regrettable qu’on ne lui accorde pas tout l’intérêt et la considération qu’il mérite, à part quelques rencontres circonstancielles qui ont lieu une fois l’an, à dessein politique. Je regrette aussi que de nombreux hommes politiques se drapent du manteau de Boumediene, lorsqu’il s’agit d’évoquer les aspects positifs de son époque, puis s’en lavent les mains lorsqu’on parle des points négatifs de cette période.

    El Khabar :Revenons, s’il vous plaît, au Boumediene que vous avez connu.
    Chadli Bendjedid : La plupart des gens ont une fausse image de Boumediene. Il était replié sur lui-même, réservé et timide. Il était peu bavard et écoutait plus qu’il ne parlait. De plus, il ne prenait pas de décisions avec empressement mais consultait son entourage. Cependant, il savait se montrer strict et efficace lorsqu’il s’agissait de l’intérêt du pays. Les gens ont de Boumediene l’image d’un dirigeant autoritaire et totalitaire. Il n’était pas comme ça… Que ce soit dans l’armée, le Conseil de la révolution ou le gouvernement, Boumediene consultait ses adjoints pour les plus importantes décisions. Après sa mort, certains ont tenté d’éluder leurs responsabilités dans la prise de décisions collectives, dont l’échec a été imputé à Boumediene.
    Je veux assurer que nous assumons tous les grandes décisions de l’ère Boumediene, avec ses aspects positifs et négatifs.

    El Khabar : On reproche à Boumediene ses choix concernant les grandes options du pays, contentons-nous de sa position sur deux questions : l’arabisation et l’islam.
    Chadli Bendjedid : Boumediene s’est intéressé à l’arabisation, car il était convaincu que la restauration de la langue arabe était une revendication du mouvement national, mentionnée dans tous les documents officiels de la Révolution algérienne. Durant son mandat, l’administration et la justice ont été arabisées, et une politique globale a été tracée pour l’arabisation progressive de tous les paliers de l’enseignement. Cela dit, il appelait aussi à l’ouverture aux autres langues et les autres cultures, dans la mesure où elles pouvaient servir la langue arabe.
    Boumediene avait une foi profonde, et il tenait à appliquer les principes de la charia (loi islamique), et à les adapter à l’option socialiste. Il ne faut pas perdre de vue qu’il avait étudié à El Azhar, et il considérait que l’islam est la religion de la justice sociale et de l’égalité en droits et devoirs

    El Khabar :Pouvons-nous vous parler des derniers jours de sa vie, et avez-vous des doutes sur les circonstances de sa mort ?
    Chadli Bendjedid : Je ne peux pas trancher sur cette question. Est-il mort de façon naturelle ou bien a-t-il été empoisonné ? Cependant, j’ai le sentiment que sa mort ressemble à la mort de Yasser Arafat. Durant les dernières années de sa vie, il me rendait visite à Oran, au siège de la deuxième région militaire, et je remarquais des marques d’épuisement sur son visage, il ressentait certaines douleurs mais il ne s’en plaignait pas.
    A son retour de Damas, après la réunion du Front de résistance et de défi, Boumediene n’apparaissait plus en public, ensuite il a été transféré à Moscou pour y être soigné, mais sa maladie s’est aggravée, et après son retour, il est mort le 27 décembre 1978.

    El Khabar : Pouvons-nous vous demander comment vous lui avez succédé ?
    Chadli Bendjedid : Avant sa mort, le président Houari Boumediene m’a désigné responsable des corps de sécurité. Les querelles autour de sa succession avaient débuté avant sa mort, mais je n’aspirais pas, personnellement, au poste de président. J’évoquerais tous ces détails un jour dans mes mémoires, et je me contente ici d’indiquer que le quatrième congrès du Front de libération nationale m’a désigné secrétaire général du parti, et candidat à la présidence de la République.

    El Khabar :Certains ont pensé que les décisions que vous avez prises après votre arrivée au pouvoir vont à l’encontre de la politique de Boumediene, quel est votre commentaire ?
    Chadli Bendjedid : Avant sa disparition, Boumediene pensait sérieusement à introduire des changements radicaux dans la politique agricole, la politique industrielle et les nationalisations. Ceux qui m’accusent d’avoir effacé les traces de l’ère Boumediene sont précisément ceux qui ont le plus bénéficié de la situation et qu’on appelle les barons du régime, ainsi qu’une minorité de gauchistes qui ont voulu obtenir des privilèges au prix de quelques marchandages mais j’ai refusé, et lorsque j’ai entrepris les réformes, on a dit que je voulais effacer les traces de Boumediene. On a aussi parlé de décennie noire. De quelle décennie parlent-ils ? Ont-ils analysé objectivement l’époque Chadli ? Ont-ils évalué les réalisations dans le domaine de l’économie ? Qui oserait dire aujourd’hui que l’instigateur du pluralisme politique, de l’ouverture du champ médiatique et de la culture des droits de l’Homme est une autre personne que Chadli ?
    El Khabar :Un dernier mot sur Boumediene ?
    Chadli Bendjedid : Son unique souci était de libérer l’Algérie de la colonisation et la construction d’une Algérie qui jouisse de la justice sociale et de la prospérité.
    Il rêvait d’une société affranchie de l’ignorance et de la dépendance. Il a servi son peuple au point d’oublier les siens et sa propre personne. Je le vois toujours entouré d’un halo de lumière.
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

  • #2
    Par défaut Boumédien est mort empoisonné selon Chadli


    Sbah el khire

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    • #3
      salut Cibox , et voilà le roi des crétins qui sort de sa tanière pour nous révéler des choses.
      ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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      • #4
        c'est tout le monde qui parle de tout et de rien en Algérie.............bah chadli se dit pourquoi pas moi

        Beaucoup a été dis sur la mort de Boumediene........sans toute fois dire grand chose, comme quoi chez nous en parle juste pour parler!

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        • #5
          Il a été atteint d'une maladie rare.
          Le professeur qui a découvert la maladie avait été fait venir à Alger et avait confirmé qu'il souffrait de cette maladie et avait déclaré que Boumediene n'avait aucune chance de s'en sortir.


          Je ne vois pas pourquoi l'on évoque l'empoisonnement aujourd'hui, c'est quand même ridicule.

          Ajoutons à cela, la présence de sa femme "algéro-suisse" à son chevet, elle était au courat de tous les bilans médicaux des spécialistes de renommée mondiale. S'il y avait empoisonnement pensez-vous qu'elle se serait tue?

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          • #6
            ...ce ne serait pas ce fameux "parapluie-bulgare" (empoisonné sur la pointe),tant utilisé par les officiers sortis tout droit du Temple-Djerzinski,la boite à fabriqué des Droides-Espions sans ames, de la non moins macabre Place Djerzinski, bras armé du Politburo lui-meme affilié au Soviet-Supreme?..Place Djerzinski d'ou ont été "tirées" toutes les "catastrophes de la guerre glaçée",made by KGB?...
            La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
            De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
            .
            Merci.
            " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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            • #7
              empoisonné ? comme bouteflika ? c fou comme on avance en arriere ,

              le premier ministre sud coreen desolédepasretenirsonnom ,a pris le pouvoir en 60 suite a un coup d'etat , pendant plus de dix ans je crois a été un dictateur à la pinochet ,assassiné en fin de compte , en dix an il a fait decolé la corré ,d'un sous developpement asiatique des années 60 où le bol de riz valait la vie d'un homme il plaça son pays sur les rails qui font de lui une puissance economique ..technologique , industrielle.... ce monsieur est moins connus par les correens que l'est boumedienne pour les algeriens .
              en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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              • #8
                l'empoisonnement à la methode russe a tjrs existé et existe encore, rien d'etonnant que boumediene ait été envoyé à moscou pour se faire soigner, ils avaient peut-etre "l'antidote" sur place. C'est juste des supputations, aujourd'hui on se pose encore la question sur la mort suspecte de feu H.Boumediene.

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                • #9
                  l'art de parler pour ne rien dire !
                  il aurai fallu nous dire par qui il a été empoisonné, si c'est juste pour rappeler des trucs connus de tous et depuis longtemps, c'était pas trop la peine d'ouvrir sa bouche

                  les hommes politiques, ils ne changerons jamais !!!

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                  • #10
                    Si sa mort ressemblait celle de Arafat et que sa maladie etait une maladie tres rare et etrange vers la fin des annees 70, alors on parle du AIDS. Et Please ne me disez pas qu'on n'a pas du SIDA ou des Homosexuels chez nous "Comme l'IRAN" lol. D'ailleur, ce n'est pas seulement les Homosexuels qui le contractent (je ne sais pas si c'est un verbe Francais ou pas. Je l'ai presque tout oublie). Dans les pays Tier-Monde et surtout les pays musulmans, Le SIDA est toujours un sujet taboo. On pense que c'est honteux de mourir du SIDA. On dit toujour que c'est une maladie etrange. Ou bien on dit que c'est du Cancer. Surtout s'il s'agissait des Rois et Presidents.
                    With love, Goodfella

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                    • #11
                      pourquoi le dire longtemps après ?
                      a-t-il de nouveaux éléments ?

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