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santé au maroc : tout est à revoir

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  • santé au maroc : tout est à revoir

    Santé: Un chantier de titan pour Yasmina Baddou
    · Infrastructures hospitalières, tout est à revoir

    · Absence d’une politique de médicaments

    Yasmina Baddou a présenté hier devant le conseil de gouvernement sa stratégie dans le domaine de la santé pour 2008-2012. Avant d’en dévoiler les grands axes, elle a dressé un constat alarmant de son secteur.

    Déjà, les indicateurs donnent le vertige. Le taux de mortalité maternelle est de 227 pour 100.000 naissances. Le PNUD aggrave la situation en avançant le chiffre de 240. Le taux de mortalité infantile est de 40 pour 1000.

    Dans ce contexte, le déséquilibre entre les régions et entre les milieux rural et urbain est immense.

    C’est dire que les dysfonctionnements du système de santé sont profonds. La ministre de la Santé les énumère devant le conseil de gouvernement. En effet, les difficultés d’accès aux soins pour les plus démunis et la population rurale ne surprennent personne.

    Pis, l’offre est en dessous des besoins pour certaines maladies de longue durée comme le cancer, l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires et la santé mentale. Yasmina Baddou n’est pas contente de la gestion des hôpitaux publics qui souffrent de multiples carences: manque de compétence managériale pour les directeurs, absence d’utilisation des outils modernes de gestion et de contrôle. Les arriérés auprès des entreprises spécialisées dans le gaz à oxygène, à eux seuls, s’élèvent à 50 millions de DH. Les griefs de la ministre s’étendent aux défaillances dans l’organisation et la coordination avec les centres de soins de base. Elle tire d’autres tiroirs encrassés: mauvaise qualité d’accueil et de prise en charge, inadéquation entre le plateau technique et les ressources humaines chargées de le faire fonctionner...

    Autre défaillance de taille, les médicaments. Sur ce chapitre, le constat de la ministre est accablant: absence de référentiel de soins, manque de clarté dans les procédures de fixation des prix et des taux de remboursement de certains médicaments, non prise en compte des médicaments génériques... Baddou aboutit à l’inexistence d’une véritable politique relative aux médicaments.

    Elle a également abordé les carences en matière de politique de partenariat avec la société civile et le privé. Les ONG sont devenues des acteurs incontournables dans le développement humain. « Quant au privé, il agit en marge du système de santé sans aucune participation dans l’effort de formation et de moralisation », a martelé la ministre.
    Au niveau des ressources humaines, Mme Baddou n’est pas allée de main morte. D’abord, les programmes de formation continue n’existent pas. Ensuite, les avantages pécuniaires pour la garde et l’astreinte, la responsabilité et pour l’exercice dans certaines régions font défaut.
    Elle a également soulevé « l’existence des phénomènes d’absentéisme, de corruption et du manque de sens de responsabilité chez certains professionnels de santé ». Pour elle, la gestion des ressources humaines est loin d’être transparente et est, par conséquent, source de conflits sociaux.

    Mohamed Chaoui (l'economiste)
    Dernière modification par bledard_for_ever, 30 décembre 2007, 17h14.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    il ya quelques jours seulement j ai vu sur Aljazeera une reportage sur les pharmacie au Maroc: c est une catastrophe, je n ai jamsi vu dans ma vie des pharamciens de trottoir, des charlatans en train de vendre des medicaments souvent perimés ou des imitate sur les trottoirs des villes maroacines, et le makhzen n entrepersnd rien??? c est bizzare

    meme dans des pays plus pauvre que le maroc, du jamais vu

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    • #3
      il ya quelques jours seulement j ai vu sur Aljazeera une reportage sur les pharmacie au Maroc: c est une catastrophe, je n ai jamsi vu dans ma vie des pharamciens de trottoir, des charlatans en train de vendre des medicaments souvent perimés ou des imitate sur les trottoirs des villes maroacines, et le makhzen n entrepersnd rien??? c est bizzare
      Tu es jamais aller dans paris?

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      • #4
        Ce topic est un doublon mais bon...

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        • #5
          Bledard + MenBerline

          Quand on a chez soi des maladies moyenageuses comme la tuberculose , on evite de jeter la pierre aux autres.


          http://www.algerie-dz.com/article1889.html

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          • #6
            Tu es jamais aller dans paris?
            si, mais je ne nai jamais vu pareil,

            pour ta jouter une autre chose que je viens de me rappeler: Au Maroc j ai vu meme des talebs ( charlatans avec cartable) assis sur le trottoir en train d attendre les clients! comme les taxieurs qui attendent les clienst, mais ils sont specialisés: les uns pour le mariage, les autres pour le muvais sort, et ceux pour trouver un boulot, et les autres pour trouver une flouka bon marché

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            • #7
              les médicaments de contrebande nous vient de l'algérie,ils sont périmés ou bien dangereux comme les pellules de drogue..pour les toulbas,ils existent mm à barbés en plein Paris et ils ont une grande clientetelle parmis les algériens car ils croient bqp à l'efficacité marocaine dans le domaine

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              • #8
                chicha51

                tiens la tuberculose touche les pays les des plus pauvres comme le Maroc mais aussi des pays plus developpé comme certains pays de le ex est! , la pauvreté n est pas une honte, la honte c est d en avoir honte!


                http://www.spiegel.de/reise/aktuell/...473401,00.html

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                • #9
                  pour les toulbas,ils existent mm à barbés en plein Paris et ils ont une grande clientetelle parmis les algériens
                  bof, Barbes, une banlieu parisíenne habité par les arabesc est pas une refenrence pour moi!
                  je parle du Maroc, où les Toulbas propsent leur service de charlatanerie pour les marocaisn!
                  merci pour l avoir confirmé

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                  • #10
                    quand je reviendrai d'alger, je t'envoi des photos des toulbas de bab louad
                    et je préfére voir un taléb à barbés qui fait le role d'un psychiatre que de voir des voleurs algériens
                    Dernière modification par plazma2000, 31 décembre 2007, 21h21.

                    Commentaire


                    • #11
                      la pauvreté n est pas une honte, la honte c est d en avoir honte!

                      Menberline


                      ..................................

                      Bien parlé MenBerline

                      Alors assume ce qui suit

                      .....................................

                      Algérie : pays riche, peuple pauvre

                      Le nombre de harraga, ces desperados qui tentent, au péril de leur vie, de quitter l'Algérie à bord d'embarcations de fortune, augmente parallèlement à la hausse du baril de pétrole. En 2006, les garde-côtes ont intercepté et ramené à terre 4 500 Algériens qui essayaient de rallier l'Europe illégalement. Combien d'autres ont péri en mer ? On ne le sait pas avec exactitude. Une chose est sûre : le phénomène explose, et il est nouveau en Algérie.


                      "Ils sont au minimum cinquante à essayer de partir chaque jour. Parmi eux, des jeunes chômeurs, mais aussi des cadres et des fonctionnaires. Au lieu de tenter de comprendre ce qui se passe, la télévision d'Etat les présente comme des criminels, ou des rêveurs en mal d'eldorado", déplore Adlene Meddi, journaliste à El Watan.

                      L'Algérie ne sait pas retenir ses enfants. Chômage, crise du logement, bureaucratie, cherté de la vie... La liste des maux dont souffre la majeure partie de la population est longue. Mais l'absence de perspectives explique sans doute davantage encore cette envie de partir à tout prix.

                      On présente souvent l'Algérie comme "un pays pauvre à milliards", pour illustrer le paradoxe national. Beaucoup accusent les responsables - généraux en tête - de détourner l'argent des hydrocarbures. Si la corruption gangrène toutes les couches de la société, les sommes détournées sont relativement peu de chose au regard de l'énorme gaspillage qui prévaut et des erreurs de gestion. Pour l'Algérie, la manne pétrolière est autant une chance qu'une malédiction, car elle n'incite pas l'Etat à se réformer.

                      Echaudé par les crises pétrolières successives de ces vingt dernières années, l'Etat thésaurise en bon père de famille. Trois secteurs ont droit à ses largesses : les dépenses militaires (2,63 % du PIB en 2006), les importations massives de biens et de services (au détriment de la production locale), et les infrastructures.

                      Ces derniers temps, l'Algérie s'est transformée en vaste chantier : autoroutes, chemins de fer, barrages, aéroports... On construit partout (en y mettant le temps et pas toujours la qualité). Les sommes injectées sont colossales. Mais cette politique de grands travaux ne fournit pas d'emplois durables et laisse les Algériens sur leur faim. "Le pays se développe incontestablement. On trouve de tout dans les magasins, mais les gens n'ont guère les moyens d'acheter. Ils ne voient pas d'amélioration dans leur vie quotidienne", souligne Nassim Kerdjoudj, jeune chef d'entreprise.

                      A ceux qui critiquent le choix du gouvernement de privilégier les infrastructures, Mohamed Segur Babes, président du Conseil national économique et social (CNES), répond que l'Algérie avait "vingt ans de retard dans ce domaine" et qu'"il fallait passer par là". L'économiste Abdelhak Lamiri, directeur de l'Institut international de management (Insim), y met un bémol. "Le dosage n'est pas bon", estime-t-il. Autrement dit, on en fait trop dans ce secteur, au détriment du reste, et on "oriente mal les crédits bancaires".

                      Trop d'entreprises publiques ne remboursent jamais leurs emprunts. Et l'Etat se ruine à renflouer à fonds perdus des entreprises déstructurées. Au lieu de favoriser les PME et PMI, créatrices d'emplois, il donne la priorité aux importateurs, "qui tuent l'emploi". Résultat : la masse des Algériens subsiste grâce à l'économie informelle (environ 30 % du PIB), tandis qu'une poignée d'autres s'enrichit par la spéculation, dans l'immobilier surtout.

                      L'Algérie souffre avant tout d'un problème de management. "Il y a ici beaucoup d'hommes de bonne volonté, mais nous n'avons pas la méthode. Les ministères lancent une trentaine de plans différents, mais il n'y a personne pour les centraliser ! Comme nous manquons de chef d'orchestre, le résultat est incohérent", relève M. Lamiri avant d'ajouter, souriant : "Je dis toujours à mes interlocuteurs : "Au lieu d'avoir un cerveau, vous avez trente cervelles !""

                      L'absence de stratégie de planification est dénoncée par tous les experts. Depuis la fin des années 1980, il n'y a plus de ministère du plan. Aucun organisme sérieux n'a pris la relève. Pas de prévisions. Pas de régulation. Pas de vision d'ensemble. Le pays navigue à vue, sans cohérence. Abderrahmane Hadj Nacer, banquier d'affaires et ancien gouverneur de la Banque centrale d'Algérie, ne cesse de répéter que cette absence de prospective est le fléau de l'Algérie.

                      A cela s'ajoute l'état sinistré de deux secteurs-clés : l'éducation et la formation. S'il y a une urgence, c'est bien celle-là, estime Samir Hamouda, avocat et membre du Cercle d'action et de réflexion (CAR). Ils sont nombreux à dénoncer, comme lui, "le manque dramatique de compétences, à tous les niveaux et dans tous les secteurs".

                      L'Algérie ne peut plus se contenter d'être "un grand tube digestif" ou "un sous-sol et un estomac", comme on l'entend si souvent dire à Alger, par dérision. Il ne suffit pas de lancer de grands projets. Encore faut-il être capable de les gérer. "Cessons de former des cadres médiocres. Donnons d'urgence la priorité à la qualité de nos universités et de nos formateurs. Faute de quoi, nous ne pourrons jamais mettre le pays à niveau", plaide Abdelhak Lamiri. Pour cet économiste reconnu, la solution passe par la modernisation des programmes, le recours aux universités étrangères, la multiplication des jumelages, l'autorisation des universités privées... "C'est la seule solution pour sortir de l'équation impossible dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui", prévient-il.

                      Florence Beaugé
                      LE MONDE | 04.12.07 |

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                      • #12
                        waw, tu n es pas mal dans l a guerre des articles!

                        en plus le Monde!

                        pauvres Marocains

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                        • #13
                          benberline:
                          le monde et aljazeera sont contre l'algérie,et tu es riche dans votre"suisse",aller dors bien et bonne anneé

                          Commentaire


                          • #14
                            e monde et aljazeera sont contre l'algérie
                            non plazma2000, l article ne dit rien de nouveau, d ailluers personne ne conteste le phenomene de Harrags, ca n arien à voir ni avec la richesse d un pays, les jeunes sont surtout arttiré par l aventeure et les blondes u,
                            se sont des faineanst qui ne veullent pas travailler! mOI JE SUIS POUR L ACCELERATION DE LEUR DEPARD,
                            Bonne nuit et bonne année à toi aussi

                            Commentaire


                            • #15
                              les jeunes sont surtout arttiré par l aventeure et les blondes u,
                              se sont des faineanst qui ne veullent pas travailler! mOI JE SUIS POUR L ACCELERATION DE LEUR DEPARD,

                              .........................................

                              MenBerline

                              Tu risques de te retrouver tout seul.

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