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L’ancien PDG de Sonatrach contredit Khelil sur les réserves pétrolières algériennes

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  • L’ancien PDG de Sonatrach contredit Khelil sur les réserves pétrolières algériennes

    Pour combien d’années l’Algérie dispose t-elle encore de réserves pétrolières ? Selon les estimations de l'ancien PDG de la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, Abdelmajid Attar, rapportées, vendredi 28 décembre par le journal « Les Afriques », les réserves algériennes d'or noir « suffisent seulement pour 18 ans ». En clair, l'Algérie n'aura plus de pétrole à exporter ou à exploiter localement à partir de 2025. D'ici là, les réserves pétrolières s'épuiseront jusqu'au dernier puit.


    L'ancien patron de la compagnie nationale des hydrocarbures contredit ainsi le ministre de l'énergie et des mines, Chakib Khelil. Ce dernier prévoit l'épuisement de nos réserves en or noir vers 2050. La différence entre les deux estimations est de 25 ans, ce qui reflète la difficulté d'évaluer avec exactitude les stocks algériens en or noir.

    - PresseDz

  • #2
    Bonsoir Thirga.

    L'estimation des réserves de pétrole et du gaz est une science ou on a n’a pas toutes les certitudes. D'ou le nom ESTIMATIONS !

    Même les spécialistes à l'échelle internationale n'arrivent pas à se mettre d'accord sur les réserves mondiales.

    Il faudra que les PDG de SONATRACH actuels et anciens arrêtent de lancer des estimations faites sur un coin de table et laisser cette question aux scientifiques et ingénieurs.

    Comme le monde n'est pas parfait ! Ces annonces servent aussi à servir des ambitions politiques pour hisser le moral de la population ou bien le saper ! ou jouer sur la bourse :

    Il y'a quelques mois les spécialistes avaient annoncés une chute brutales des réserves du brésil en pétrole ce qui fait plonger les actions de la compagnie PETROBAS. Quelques semaines plus-tard, la même compagnie annonce la découverte d'une des plus grandes réserves mondiale de pétrole ....malgré le scepticisme des spécialistes. Tout cela a dopé les actions de PETROBAS en bourse.

    Voila comment se mêlent la technique, le business et la politique.
    Dernière modification par Stanislas, 30 décembre 2007, 19h16.
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

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    • #3
      Tout a fait Stan, ce n'est pas une science exacte. Les reserves ne sont pas exactement "ceux qui reste dans le sous sol, mais ce que l'on peut recuperer economiquement, avec les moyens disponibles...Donc des calcules et des estimations.....Ce qui n'est pas forcement stable, car la technologie evolue, les moyens d'extraction du brut s'ameliorent et les conditions politiques et economiques agissent sur le prix du Baril ce qui permet "economiquent" d'optimer les reserves..

      Comme ca peut etrele contraire, aussi.

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      • #4
        Cela fait tres longtemps qu'on n'a pas entendu parle de lui, il a probablement eu echo d'un remaniement en gestation.

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        • #5
          L'estimation des réserves de pétrole et du gaz est une science ou on a n’a pas toutes les certitudes. D'ou le nom ESTIMATIONS !
          Oui mais il faut savoir que les économies basées sur le pétrole comme la notre a besoin de telles estimations. C'est pareil pour l'arabie saoudite, dont les estimations, si je ne me trompe pas, était de 260 Milliards de barils, sauf que c'est estimation date des année 80 ou même d'avant, et qu'actuellement il ne reste qu'un tier des réserves estimées, ce qui fait que depuis du pétrole a été retiré et qu'ils sont obligé d'injecter 7 millions de m3 d'eaux pour garder un bon rendement des puits pétroliers.

          Moi je suis plutôt septique quand aux déclarations de Khellil qui veut nous faire croire que le pétrole chez nous est une ressource inépuisable!!

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          • #6
            Politiquement, Khelil peut "gonfler" le chiffre de nos réserves pétrolières pour "rassurer" la population qui aura alors tendance à fermer les yeux sur le manque de vision à long terme du gouvernement. Economiquement, gonfler ses réserves permet d'obtenir des quotas de production plus élevés auprès de l'OPEP.

            Je ne sais pas si Abdelmajid Attar a tort ou raison, mais ce qui est sûr c'est que notre dépendance aux hydrocarbures est vraiment dangereuse pour l'avenir du pays. La part des hydrocarbures dans nos exportations est restée quasiment inchangée (98%) pendant les 8 ans de pouvoir de Bouteflika.

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            • #7
              La part des hydrocarbures dans nos exportations est restée quasiment inchangée (98%) pendant les 8 ans de pouvoir de Bouteflika.

              Ce pourcentage a toujours ete le meme, meme avant Bouteflika. Je dirai plutot il y a eu une amelioration en terme de dependance vis a vis du petrole, car les exportations hors hydrocarbure ont augmente a 1 millards de dollars, ce qui fait relativement aux importations Algerienne de l'ordre de 20 millards de dollars, une dependance de 95%.

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              • #8
                les reserves prouvée et les reserves estimée c pas la meme chose .. seulement pour le cas de l'algerie il ya deux choses a prendre en compte :

                1: le territoire exploré est encore tres restreint par rapport à la surface globale des regions potentiellement petrolieres , on parle de 10 % seulement du sahara .

                2: l'algerie realise par sonatrach seule ou en partenariat l'un des plus fort taux de decouvertes par an ..cette année on est a 15 decouvertes , il ya troix ans le plus fort taux au monde avec 18 forages ayant revelé du petrole ou du gaz .

                d'où l'optimisme de khalil meme s'il est difficilment prouvé scientifiquement a qque chose de vrai,
                en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                • #9
                  des reserves d'or noir, what else?

                  les réserves algériennes d'or noir « suffisent seulement pour 18 ans ».
                  dans 18 ans le futur des algeriens ne sera pas le même pour tt le monde, l'aprés petrole se prepare aujourd'hui. Ceux qui amassent fortune aujourd'hui seront épargnés demain lorsque les réserves seront épuisées, sachant que l'exportation des produits du travail n'est pas à l'ordre du jour. Nos responsables et journalistes n'ont qu'un chose en tête : Surveiller les cours du brut et faire des commentaires stériles, comme ce qu'on fait en ce moment.:22:

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                  • #10
                    Envoyé par Beehive
                    Ce pourcentage a toujours ete le meme, meme avant Bouteflika
                    La réduction de la dépendance de l'Algérie aux exportations d'hydrocarbures me semble un bon indicateur de la réussite ou de l'échec de la politique économique d'un président algérien.

                    Je pense que Bouteflika pouvait réduire la dépendance du pays, mais cela ne semble pas avoir été sa priorité. Il n'en a d'ailleurs jamais parlé et pourtant, le problème est très sensible pour l'avenir du pays.

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                    • #11
                      nassim l'Agérie est atteinte par ce que les économistes appellent : la maladie hollandaise. Les économistes devraient inventer le terme de "maladie algérienne". Car notre cas est plus grave que la maladie hollandaise.

                      ================================================== ======
                      Voici un juste apercu de ce concept de maladie hollandaise - extrait e de wikepedia -

                      La maladie hollandaise (ou mal hollandais, ou syndrome hollandais) est un phénomène économique qui relie exploitation de ressources naturelles et déclin de l'industrie manufacturière locale.

                      Inspiré du cas des Pays-Bas des années 1960, le terme maladie hollandaise est utilisé par extension pour désigner les conséquences nuisibles provoquées par une augmentation significative des exportations de ressources naturelles par un pays.

                      Le terme apparaît pendant les années 1960 quand les revenus commerciaux des Pays-Bas ont considérablement augmenté à la suite de la découverte de grands gisements de gaz dans la province de Groningue, puis dans le reste du pays et en mer du Nord.

                      Suite à l'accroissement des recettes d'exportations, la devise hollandaise s'est appréciée, ce qui a nui à la compétitivité-prix des exportations non-gazières du pays.

                      ================================================== =====
                      “If you think education is expensive, try ignorance”
                      Derek Bok

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                      • #12
                        non stanislas l'algerie n'est pas atteinte par le syndrome hollandais mais par le syndrome FLN .. ne comparons pas l'incomparable , l'algerie n'a jamais foinctionné selon les regles universelles regissant l'acte economique , competetivivité ,rendement ,competence et qualification, l'acte economique au lendemain de l'independence a été politisé , l'agriculture est devenue revolution agraire , l'industrie revolution industrielle , l'ecole tt le monde sait ce qu'en a fait le FLN etc .. comment continuer a parler d'economie en algerie ?..

                        depolitisons l'acte economique pour commencer ,ceci induit de grands choix , des choix douleureux ,qu'on remet tj à plutard ..mais il viendra le moment où on doit les prendre ces choix parceque mis pied au mur ,exemple le lendemain de l'epuisement des puits de hassi messaoud ..

                        comme pour la hollande ,l'algerie ne va pas disparaitre avec son petrole , plusieurs années , surement des dizaines suiverons ,une nouvelle economie saine ,dynamique apparaitera ,vu le potentiel enorme du pays ya pas a s'inquieter la dessus.. et l'histoire racontera ces 50 années post independance , les années petrole .
                        en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                        • #13
                          J'ai bien aimé ton intervention jamaloup !!!

                          Exact l'acte économique est supolitisé en Algérie ! hélas
                          “If you think education is expensive, try ignorance”
                          Derek Bok

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