Moussa Touati à l’ENTV
Le président de la république a la prérogative de la constitution dans le cadre de sa mission de la protection des intérêts de la république. Qu’il le fasse pour pouvoir se présenter pour un troisième mandat, c’est son affaire, mais il devrait s’agir beaucoup plus, si révision de la constitution il y a, de sauvegarder les richesses du pays, par l’amendement de l’article 17, autrement l’Algérie sera mise aux enchères internationales.
Il faut également œuvrer en priorité à la recherche de solutions pour restaurer la stabilité sécuritaire et fonctionnelle et rétablir le peuple dans sa place véritable. C’est la position du président du front national algérien (FNA) exprimée avant-hier au forum de l’ENTV. «Cela ne se fait pas avec la facilité que beaucoup imaginent» a-t-il ajouté.
Tout en essayant de convaincre que «la présidentielle est une question prématurée», M.Touati ne s’est pas empêché de rappeler que le dernier congrès l’a plébiscité comme candidat du FNA à la présidentielle : «Cela ne veut pas dire que j’ai accepté,» a-t-il dit en expliquant que la position sera connue prochainement après réunion du conseil national.
Abordant la hausse des prix des produits alimentaires de première nécessité, due essentiellement à la flambée des prix sur le marché mondial, M.Touati a estimée que c’est au gouvernement de gérer cette crise et ne pas laisser le citoyen livré à lui-même. «Les ministres des partis majoritaires n’ont qu’à démissionner», a-t-il martelé. A une question sur sa participation au gouvernement, le président du FNA a déclaré qu’il n’avait reçu aucune invitation à cet effet, bien que son parti ait eu un bon score au dernières locales.
«Nous ne pouvons pas anticiper sur les choses que nous ne connaissons pas. Nous attendrons et nous examinerons la question et nous jugerons surtout si les portefeuilles permettront au parti de mettre en œuvre son programme» a-t-il répondu à la question s’il accepterait une telle invitation. Concernant le fait que Bouteflika n’ait pas exiger des excuses de la part de son homologue français lors de sa dernière visite en Algérie, M.Touati estime que la démarche du président est certainement dictée par des calculs stratégiques économiques et d’ordre de partenariat avec la zone euro-méditerranéenne avec le projet de Sarkozy, ceci certainement, ajoute-t-il , dans le but d’assurer les intérêt économiques de l’Algérie.
«Le président de la République jouit de toutes les prérogatives constitutionnelles pour examiner les questions internationales et pour voir sous quel angle défendre les intérêts du peuple algérien, notamment en ce qui concerne les excuses de la France au peuple algérien pour ses crimes commis durant la période coloniale. Nous ne sommes pas de moindre importance que les Français qui ont reçu des excuses officielles de la part de l’Allemagne» a-t-il également expliqué.
Par Fatima Arab
Le Jour d'Algérie le 31 Déc 2007.
Le président de la république a la prérogative de la constitution dans le cadre de sa mission de la protection des intérêts de la république. Qu’il le fasse pour pouvoir se présenter pour un troisième mandat, c’est son affaire, mais il devrait s’agir beaucoup plus, si révision de la constitution il y a, de sauvegarder les richesses du pays, par l’amendement de l’article 17, autrement l’Algérie sera mise aux enchères internationales.
Il faut également œuvrer en priorité à la recherche de solutions pour restaurer la stabilité sécuritaire et fonctionnelle et rétablir le peuple dans sa place véritable. C’est la position du président du front national algérien (FNA) exprimée avant-hier au forum de l’ENTV. «Cela ne se fait pas avec la facilité que beaucoup imaginent» a-t-il ajouté.
Tout en essayant de convaincre que «la présidentielle est une question prématurée», M.Touati ne s’est pas empêché de rappeler que le dernier congrès l’a plébiscité comme candidat du FNA à la présidentielle : «Cela ne veut pas dire que j’ai accepté,» a-t-il dit en expliquant que la position sera connue prochainement après réunion du conseil national.
Abordant la hausse des prix des produits alimentaires de première nécessité, due essentiellement à la flambée des prix sur le marché mondial, M.Touati a estimée que c’est au gouvernement de gérer cette crise et ne pas laisser le citoyen livré à lui-même. «Les ministres des partis majoritaires n’ont qu’à démissionner», a-t-il martelé. A une question sur sa participation au gouvernement, le président du FNA a déclaré qu’il n’avait reçu aucune invitation à cet effet, bien que son parti ait eu un bon score au dernières locales.
«Nous ne pouvons pas anticiper sur les choses que nous ne connaissons pas. Nous attendrons et nous examinerons la question et nous jugerons surtout si les portefeuilles permettront au parti de mettre en œuvre son programme» a-t-il répondu à la question s’il accepterait une telle invitation. Concernant le fait que Bouteflika n’ait pas exiger des excuses de la part de son homologue français lors de sa dernière visite en Algérie, M.Touati estime que la démarche du président est certainement dictée par des calculs stratégiques économiques et d’ordre de partenariat avec la zone euro-méditerranéenne avec le projet de Sarkozy, ceci certainement, ajoute-t-il , dans le but d’assurer les intérêt économiques de l’Algérie.
«Le président de la République jouit de toutes les prérogatives constitutionnelles pour examiner les questions internationales et pour voir sous quel angle défendre les intérêts du peuple algérien, notamment en ce qui concerne les excuses de la France au peuple algérien pour ses crimes commis durant la période coloniale. Nous ne sommes pas de moindre importance que les Français qui ont reçu des excuses officielles de la part de l’Allemagne» a-t-il également expliqué.
Par Fatima Arab
Le Jour d'Algérie le 31 Déc 2007.
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