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Le FLN fait mine de rassurer l’opinion et agit comme si le président était en possession de toutes les capacités physiques à même de lui permettre de briguer ce fameux troisième mandat dont tout le monde parle sauf le principal intéressé.
Bouteflika a disparu littéralement du devant de la scène depuis trois mois et n’apparaît que d’une manière épisodique sur le petit écran, mais cela ne semble pas émouvoir ses zélateurs qui continuent de le couvrir d’éloges en évitant soigneusement de parler de l’objet de préoccupation de la rue : le premier magistrat du pays peut-il encore assumer pleinement ses responsabilités politiques ? Est-il malade et de quel mal récurrent et grave est-il atteint ? S’est-il bien remis de son intervention chirurgicale du Val de Grâce ? Pourquoi s’évertue-t-on à ne point communiquer sur un sujet aussi crucial que la santé du chef de l’Etat ?
Trois décennies après Boumediene, nos «sages décideurs» considèrent-ils toujours «immature» leur peuple pour ne pas publier le véritable bulletin de santé du premier des Algériens ? Si notre président est aussi bien portant qu’on le laisse entendre, pourquoi a-t-il réduit sensiblement son activité jusqu’à annuler un important Conseil des ministres ? S’il souffre d’une maladie grave, pourquoi le FLN veut, au mépris du bon sens, présenter sous sa bannière son «fils prodige» à la prochaine présidentielle après avoir trituré la Constitution pour rendre possible une troisième candidature ?
Autant de questions qui pourraient rester sans réponses cette fois aussi sauf si, dans un miraculeux sursaut de conscience républicaine, nos gouvernants se décidaient, enfin, à dire la vérité – toute la vérité, même celle qui fait mal ! – à ce peuple algérien dont ils louent «l’esprit responsable» à longueur de discours triomphalistes. Alors que la rumeur s’amplifie sur l’état de santé du chef de l’Etat, il devient important de libérer la parole de ses médecins traitants afin que le sujet ne soit plus confiné au secret entre les murs épais du sérail.
Par respect aux millions d’électeurs, qui ont placé en lui leur confiance, le président de la République pourrait s’adresser directement à la nation pour évoquer son état de santé. A défaut, il laisserait «filtrer» par les canaux officiels les informations nécessaires à la bonne compréhension du «sujet de l’heure». Sinon, ce serait la voie ouverte à toutes les spéculations. A toutes les dérives…
- PresseDz
Bouteflika a disparu littéralement du devant de la scène depuis trois mois et n’apparaît que d’une manière épisodique sur le petit écran, mais cela ne semble pas émouvoir ses zélateurs qui continuent de le couvrir d’éloges en évitant soigneusement de parler de l’objet de préoccupation de la rue : le premier magistrat du pays peut-il encore assumer pleinement ses responsabilités politiques ? Est-il malade et de quel mal récurrent et grave est-il atteint ? S’est-il bien remis de son intervention chirurgicale du Val de Grâce ? Pourquoi s’évertue-t-on à ne point communiquer sur un sujet aussi crucial que la santé du chef de l’Etat ?
Trois décennies après Boumediene, nos «sages décideurs» considèrent-ils toujours «immature» leur peuple pour ne pas publier le véritable bulletin de santé du premier des Algériens ? Si notre président est aussi bien portant qu’on le laisse entendre, pourquoi a-t-il réduit sensiblement son activité jusqu’à annuler un important Conseil des ministres ? S’il souffre d’une maladie grave, pourquoi le FLN veut, au mépris du bon sens, présenter sous sa bannière son «fils prodige» à la prochaine présidentielle après avoir trituré la Constitution pour rendre possible une troisième candidature ?
Autant de questions qui pourraient rester sans réponses cette fois aussi sauf si, dans un miraculeux sursaut de conscience républicaine, nos gouvernants se décidaient, enfin, à dire la vérité – toute la vérité, même celle qui fait mal ! – à ce peuple algérien dont ils louent «l’esprit responsable» à longueur de discours triomphalistes. Alors que la rumeur s’amplifie sur l’état de santé du chef de l’Etat, il devient important de libérer la parole de ses médecins traitants afin que le sujet ne soit plus confiné au secret entre les murs épais du sérail.
Par respect aux millions d’électeurs, qui ont placé en lui leur confiance, le président de la République pourrait s’adresser directement à la nation pour évoquer son état de santé. A défaut, il laisserait «filtrer» par les canaux officiels les informations nécessaires à la bonne compréhension du «sujet de l’heure». Sinon, ce serait la voie ouverte à toutes les spéculations. A toutes les dérives…
- PresseDz