Algerie le malaise social
Harragas ces " va-t-on au suicide "
Il est loin le temps où, le président Bouteflika disait à propos des jeunes algériens "les Algériens aiment voyager", en réagissant à chaud au slogan "on veut des visas" adressé à Monsieur Chirac lors de sa visite officielle en Algérie.
La réplique du président avait certes plu aux confrères de la presse étrangère, mais cachait mal l'embarras de « l'Algérie officielle » face à un malaise social qui ne cessait de prendre de l'ampleur au fil des années.
Aujourd'hui, le phénomène des "Harragas" a pris des proportions tragiques et alarmantes, devant le flux grandissant de ces " va-t-on au suicide" sur des felouques de fortunes véritables cercueils flottants.
Les chiffres officiels font état de 1644 immigrants clandestins sauvés in extremis par les gardes côtes en 2007, et de 2340 immigrants clandestins depuis trois ans. Un chiffre en nette progression par rapport aux années précédentes qui fait état de 327 en 2005 et 750 en 2006. Le taux d'évolution du phénomène est de 1153 % entre 2005 et2006.
Les pouvoirs publics interpellés par ces drames quotidiens, ne semble pas prendre la pleine mesure de la situation, et sont toujours au stade des questionnements sur un drame qui ne cesse d'endeuiller les familles.
Le séminaire organisé par le ministère de la solidarité, septembre passé, sur le phénomène n'a rien apporté de nouveau. Hormis certaines interventions qui ont eu le mérite d'enrichir le débat par des données récentes sur le phénomène des
" haraggas", les recommandations n'ont pas dérogé aux sempiternels discours sur les dispositifs à l'emploi de jeunes et les projets infrastructurels en cours. Mais les organisateurs, n'ont pas jugé utile d'aborder l'une des raisons principales de ce phénomène, l'absence de démocratie et de transparence en Algérie.
Le phénomène, confiné à ses débuts, dans la partie ouest des côtes algériennes de Beni Saf dans la willaya Ain temouchent jusqu’à Mostaganem proches des côtes espagnoles, s'est élargi par la suite, à la région est sur l'axe maritime Annaba- île de Sardaigne en Italie.
Pour preuve, les forces navales ont effectués 440 opérations de sauvetages au large de Annaba et récupérèrent 70 embarcations avec 440 personnes à bord.
Les statistiques sur le phénomène donnent froid au dos, même s'il demeure loin de lé réalité, ils en ressortent ainsi qu'une vingtaine d'algériens meurent chaque année au large des côtes Européennes avant d'atteindre l'autre rive.
Le nombre de candidats à l'immigration clandestine est de 4000 à 5000 annuellement qui tentent l’aventure.
Ces derniers, sont originaires à 65% de l'ouest du pays, 34% de la région du centre, 1,5% Est et 1% du sud algérien. A cet effet, l'Algérie pays de passage pour l'immigration venue du sahel et de l'Afrique noire, est devenu un pays fournisseur d'émigrants clandestins, ces dernières années. Sur un autre volet, les autorités ont enregistré le rapatriement de 761 ressortissants algériens de l'Espagne lors du premier semestre 2007.
Ces trois dernières années, il y'a eu , 5048 personnes expulsés ( ayant purgé une
peine) et 10921 reconduits ( arrêtés lors d'une vérification de papier) vers l'Algérie.
el khabar
Harragas ces " va-t-on au suicide "
Il est loin le temps où, le président Bouteflika disait à propos des jeunes algériens "les Algériens aiment voyager", en réagissant à chaud au slogan "on veut des visas" adressé à Monsieur Chirac lors de sa visite officielle en Algérie.
La réplique du président avait certes plu aux confrères de la presse étrangère, mais cachait mal l'embarras de « l'Algérie officielle » face à un malaise social qui ne cessait de prendre de l'ampleur au fil des années.
Aujourd'hui, le phénomène des "Harragas" a pris des proportions tragiques et alarmantes, devant le flux grandissant de ces " va-t-on au suicide" sur des felouques de fortunes véritables cercueils flottants.
Les chiffres officiels font état de 1644 immigrants clandestins sauvés in extremis par les gardes côtes en 2007, et de 2340 immigrants clandestins depuis trois ans. Un chiffre en nette progression par rapport aux années précédentes qui fait état de 327 en 2005 et 750 en 2006. Le taux d'évolution du phénomène est de 1153 % entre 2005 et2006.
Les pouvoirs publics interpellés par ces drames quotidiens, ne semble pas prendre la pleine mesure de la situation, et sont toujours au stade des questionnements sur un drame qui ne cesse d'endeuiller les familles.
Le séminaire organisé par le ministère de la solidarité, septembre passé, sur le phénomène n'a rien apporté de nouveau. Hormis certaines interventions qui ont eu le mérite d'enrichir le débat par des données récentes sur le phénomène des
" haraggas", les recommandations n'ont pas dérogé aux sempiternels discours sur les dispositifs à l'emploi de jeunes et les projets infrastructurels en cours. Mais les organisateurs, n'ont pas jugé utile d'aborder l'une des raisons principales de ce phénomène, l'absence de démocratie et de transparence en Algérie.
Le phénomène, confiné à ses débuts, dans la partie ouest des côtes algériennes de Beni Saf dans la willaya Ain temouchent jusqu’à Mostaganem proches des côtes espagnoles, s'est élargi par la suite, à la région est sur l'axe maritime Annaba- île de Sardaigne en Italie.
Pour preuve, les forces navales ont effectués 440 opérations de sauvetages au large de Annaba et récupérèrent 70 embarcations avec 440 personnes à bord.
Les statistiques sur le phénomène donnent froid au dos, même s'il demeure loin de lé réalité, ils en ressortent ainsi qu'une vingtaine d'algériens meurent chaque année au large des côtes Européennes avant d'atteindre l'autre rive.
Le nombre de candidats à l'immigration clandestine est de 4000 à 5000 annuellement qui tentent l’aventure.
Ces derniers, sont originaires à 65% de l'ouest du pays, 34% de la région du centre, 1,5% Est et 1% du sud algérien. A cet effet, l'Algérie pays de passage pour l'immigration venue du sahel et de l'Afrique noire, est devenu un pays fournisseur d'émigrants clandestins, ces dernières années. Sur un autre volet, les autorités ont enregistré le rapatriement de 761 ressortissants algériens de l'Espagne lors du premier semestre 2007.
Ces trois dernières années, il y'a eu , 5048 personnes expulsés ( ayant purgé une
peine) et 10921 reconduits ( arrêtés lors d'une vérification de papier) vers l'Algérie.
el khabar
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