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bilan economique 2007 en Algérie

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  • bilan economique 2007 en Algérie

    L'année 2007, la troisième du quinquennat 2004-2009 et la troisième du deuxième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, a été marquée par la poursuite des efforts déployés pour le développement économique de l'Algérie. Un développement qui a touché plusieurs secteurs dont certains ont connu une croissance exceptionnelle.
    Parallèlement, certains créneaux ont stagné en dépit de l'importance des enveloppes financières allouées à la réalisation des projets, notamment pour la modernisation des infrastructures et la réalisation de nouvelles. En somme, comme ce fut le cas pour 2006, l'Algérie a été, tout au long de cette année, un immense chantier à travers l'ensemble des régions. Que ce soit dans le Nord, le Sud ou les Hauts Plateaux, plusieurs chantiers (modernisation des rails, tramways, métro...) sont en phase de réalisation. De nombreux projets annoncés pour la fin de cet exercice n'ont pas été réceptionnés, donc reportés à 2008, comme c'est le cas pour la station de dessalement de l'eau de mer d'El Hamma et pour bien d'autres infrastructures. Côté privatisation, c'est la poursuite. Le gouvernement a, en effet, continué le transfert du patrimoine de l'Etat au secteur privé, De nombreux appels d'offres ont été lancés, et des décisions ont été prises par le Conseil des participations de l'Etat (CPE), sans précipitation mais de manière réfléchie, puisque le gouvernement a, à maintes reprises, rappelé qu'il ne s'agit pas de brader mais de privatiser pour améliorer l'outil de production à travers le transfert technologique.
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    La suspension de l'opération de privatisation du Crédit populaire d'Algérie (CPA) à sa dernière ligne explique d'ailleurs cette prudence du gouvernement à choisir les partenaires des entreprises algériennes. «L'Etat n'est pas dans l'obligation de vendre à n'importe quel prix», avait relevé la ministre déléguée à la réforme financière, Mme Fatiha Mentouri, pour expliquer le gel de l'opération. Selon elle, «l'Etat est dans le devoir de veiller sur l'intérêt des institutions financières». En effet, l'option de défense des intérêts des entreprises nationales a été favorisée au cours de cette année. De même pour la sauvegarde des intérêts des consommateurs. Même si cela coûte cher au Trésor public, l'Etat a décidé cette année de maintenir la subvention des prix de certains produits de large consommation face à la flambée des cours des matières premières à l'échelle internationale. Ainsi, les prix du lait en sachet et du pain sont soutenus et la semoule le sera à partir de demain. Sur le plan macroéconomique, le rétablissement des équilibres (balance commerciale excédentaire, déficit budgétaire maîtrisés, taux d'intérêt attractif à l'investissement) s'est poursuivi. L'accroissement des réserves de changes, qui ont atteint 90 milliards de dollars en 2007, soit l'équivalent d'environ 42 mois d'importations de biens et services, est également parmi les signaux verts de l'économie nationale. Cependant, l'inflation était de retour cette année pour se situer autour de 3,8%. Mais, faut-il le noter, les équilibres macroéconomiques ont permis de poursuivre les réformes engagées dans nombre de secteurs d'activité (poste et télécommunications, transport aérien et maritime, énergie, tourisme, etc.).
    Les résultats de ces réformes ont d'ailleurs été salués par les institutions financières multilatérales (Banque mondiale et Fonds monétaire international) qui appellent toutefois le gouvernement algérien à fournir plus d'efforts et à ne pas gaspiller l'argent, c'est-à-dire maîtriser les dépenses. La gestion du dispositif d'incitation à l'investissement a par ailleurs connu des améliorations même s'il reste beaucoup à faire en matière d'attraction des investissements étrangers directs (IDE).
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