JERUSALEM - Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert prévient mardi ses concitoyens qu'ils doivent accepter que leurs plus proches alliés demande à l'Etat hébreu de se retirer de Cisjordanie et partager Jérusalem, une exigence des Palestiniens dans le cadre du futur accord de paix.
"Ceux dans le monde qui sont les amis d'Israël (...), qui soutiennent Israël, parlent en termes de frontières de 1967. Ils parlent de la division de Jérusalem", souligne Ehoud Olmert dans une interview au quotidien anglophone "Jerusalem Post".
L'Etat hébreu a annexé la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza après la guerre de 1967. Des territoires que les Palestiniens veulent récupérer pour le futur Etat indépendant, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Le Premier ministre israélien a repris les négociations avec le président palestinien Mahmoud Abbas, dans l'espoir d'arriver à un accord d'ici à la fin de l'année. Par le passé, il avait indiqué qu'Israël aurait à se retirer de certaines zones de Cisjordanie, et passer le contrôle de certains quartiers arabes de Jérusalemen-Est à l'Autorité palestinienne.
Dans le "Jerusalem Post", le chef du gouvernement israélien prévient que le retrait d'Israël des colonies de Cisjordanie ne s'appliquera pas dans tous les cas, citant l'exemple de Maaleh Adumim, une importante colonie de Cisjordanie située à la sortie de Jérusalem, "une partie indivisible de Jérusalem et de l'Etat d'Israël".
Ehoud Olmert estime qu'Israël devait se retirer des territoires palestiniens pour se protéger en tant que démocratie et comme état à majorité juive.
"Que se passera-t-il si nous refusons de nous séparer?", s'interroge-t-il. "Vivrons-nous éternellement dans une réalité confuse, où 50% de la population et plus sont des résidents mais pas des citoyens égaux, ayant le droit de vote comme nous"?.
AP
"Ceux dans le monde qui sont les amis d'Israël (...), qui soutiennent Israël, parlent en termes de frontières de 1967. Ils parlent de la division de Jérusalem", souligne Ehoud Olmert dans une interview au quotidien anglophone "Jerusalem Post".
L'Etat hébreu a annexé la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza après la guerre de 1967. Des territoires que les Palestiniens veulent récupérer pour le futur Etat indépendant, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Le Premier ministre israélien a repris les négociations avec le président palestinien Mahmoud Abbas, dans l'espoir d'arriver à un accord d'ici à la fin de l'année. Par le passé, il avait indiqué qu'Israël aurait à se retirer de certaines zones de Cisjordanie, et passer le contrôle de certains quartiers arabes de Jérusalemen-Est à l'Autorité palestinienne.
Dans le "Jerusalem Post", le chef du gouvernement israélien prévient que le retrait d'Israël des colonies de Cisjordanie ne s'appliquera pas dans tous les cas, citant l'exemple de Maaleh Adumim, une importante colonie de Cisjordanie située à la sortie de Jérusalem, "une partie indivisible de Jérusalem et de l'Etat d'Israël".
Ehoud Olmert estime qu'Israël devait se retirer des territoires palestiniens pour se protéger en tant que démocratie et comme état à majorité juive.
"Que se passera-t-il si nous refusons de nous séparer?", s'interroge-t-il. "Vivrons-nous éternellement dans une réalité confuse, où 50% de la population et plus sont des résidents mais pas des citoyens égaux, ayant le droit de vote comme nous"?.
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