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Le rôle d’Alger salué par Bamako

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  • Le rôle d’Alger salué par Bamako

    Le gouvernement malien a salué l’Algérie et son chef d’État, Abdelaziz Bouteflika, pour son “implication personnelle” dans la libération des militaires retenus par le MNMC. Dans ce contexte, il a réaffirmé l’engagement du Mali à consolider davantage les relations qui existent entre les deux pays.

    Dix militaires maliens sur les trente-quatre prisonniers détenus depuis fin août 2007 à Kidal (région du nord du Mali), par le Mouvement Nord Mali pour le changement (MNMC), ont été remis le 30 décembre dernier, à la frontière algéro-malienne, au chef de la daïra de Tinezaouatine, Krid Mahfoud, représentant de la facilitation algérienne.

    Le lendemain, il les a remis, à son tour, au représentant du gouvernement de Bamako, le colonel Eloi Togo. Les autorités maliennes se sont déclarées satisfaites de “ce dénouement heureux” et ont souhaité voir les autres détenus libérés “dans un proche avenir”.

    Le président de la République du Mali, Amadou Toumani Touré, a même exprimé “sa reconnaissance et sa profonde gratitude” à tous les pays ayant contribué à cet “heureux dénouement”. Avant-hier, le gouvernement malien a salué l’Algérie et son chef d’État, Abdelaziz Bouteflika, pour son “implication personnelle” dans la libération des militaires retenus par le MNMC. Dans ce contexte, il a réaffirmé l’engagement du Mali à consolider davantage les relations qui existent entre les deux pays.

    Le même jour, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a rendu publique une déclaration, à Alger, dans laquelle il a souligné que “l’Algérie, en sa qualité de facilitateur, exprime sa grande satisfaction pour cet heureux aboutissement”, relevant que la libération d’otages s’inscrit dans “le cadre du processus de stabilisation et de sécurisation” de la région du nord du Mali. Pour l’Algérie, ce dénouement positif est une preuve du renforcement de “la politique de dialogue et de paix”, incarnée par le président malien. Une preuve qui témoignerait également de “l’esprit de responsabilité et de l’engagement des autres parties” intéressées par le retour au calme et à la stabilité dans le septentrion malien.

    Saisissant cette opportunité, le porte-parole du MAE a en outre réitéré la détermination et l’engagement de notre pays à poursuivre ses efforts pour le raffermissement des relations bilatérales, ainsi que le parachèvement du processus de règlement, et ce, dans le cadre du respect de l’accord d’Alger de paix et de sécurité de la région de Kidal du 4 juillet 2006. Un cadre de référence qui a été mis en place entre les deux parties pour le règlement de la situation dans cette région du Mali.

    Il y a lieu de rappeler que le 28 décembre dernier, le porte-parole du MNMC, Hama Age Sid Ahmed, avait annoncé sur les ondes de la Radio algérienne que la décision de libérer une partie des otages maliens était une initiative de son mouvement “qui veut faire un geste pour débloquer le processus de négociation avec le gouvernement malien”.

    La libération des 10 militaires maliens, prévue initialement le 28 décembre dernier, intervient, donc, en application de l’accord de juillet 2006, conclu sous la facilitation de l’Algérie et qui consacre aussi un vaste programme au développement de la région de Kidal. En vertu dudit accord, plusieurs membres du mouvement auraient été intégrés au sein de l’armée malienne. Un comité de suivi a en outre été installé en août dernier pour procéder à une évaluation de la mise en œuvre de l’accord d’Alger, et établir des rapports périodiques sur son application. Sollicitée par le gouvernement malien, l’Algérie, pays médiateur dans l’actuelle crise des otages, a obtenu en septembre dernier la libération d’un premier groupe d’otages, composé de 5 civils et de 2 militaires. Elle a aussi encadré la signature, en juillet 2006 à Alger, d’accords de paix entre les Touareg et les autorités maliennes.

    Aujourd’hui, l’Algérie a exprimé son “ferme souhait” de voir le reste des détenus maliens libéré. Dans une déclaration citée par l’agence officielle APS, une source diplomatique algérienne à Bamako a en effet déclaré : “L’Algérie exprime son ferme souhait que le reste des détenus puisse également retrouver la liberté dans les meilleurs délais possibles, conformément à la volonté du gouvernement malien et des autres parties.”

    H. Ameyar (Liberté)

  • #2
    Avant-hier, le gouvernement malien a salué l’Algérie et son chef d’État, Abdelaziz Bouteflika, pour son “implication personnelle”dans la libération des militaires retenus par le MNMC. Dans ce contexte, il a réaffirmé l’engagement du Mali à consolider davantage les relations qui existent entre les deux pays.
    Hommage et reconnaissance à la politique extérieure algerienne pour la paix en Afrique !!!!!!!

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