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Louisa Hanoune et la crise des subprimes: Appel au rapatriement de l'argent

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  • Louisa Hanoune et la crise des subprimes: Appel au rapatriement de l'argent

    Louisa Hanoune évoque la crise des crédits hypothécaires immobiliers :

    Appel au rapatriement de l’argent déposé à l’étranger

    par Abdelhalim Mouhou
    Louisa Hanoune appelle les autorités algériennes à rapatrier les 43 milliards de dollars qui seraient déposés sous forme de bons au Trésor américain et dans les banques asiatiques. Elle justifie sa position par la crainte de voir ces capitaux perdre de leur valeur ou carrément «engloutis» par la crise mondiale des crédits hypothécaires immobiliers appelée crise des subprimes.

    Pour la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), qui s’exprimait hier devant les jeunes de l’Organisation des jeunes pour la révolution (OJR) – une organisation affiliée au PT – réunis au siège du parti à Alger, ces capitaux appartenant à l’Etat algérien «sont en danger».

    «La crise des subprimes est une crise mondiale semblable à celle de 1929 ou à celle des années 1970, où le président américain Nixon avait décidé de séparer la valeur du dollar de celle de l’or», a dit Louisa Hanoune. «Les experts internationaux les plus émérites notent que cette crise empêche toute lisibilité de l’avenir.» Il est donc plus prudent, selon elle, de rapatrier l’argent des Algériens.

    Mme Hanoune a profité également de cette occasion pour commenter les propos de la ministre déléguée à la Réforme financière, Mme Fatiha Mentouri, qui a déclaré que le gel du processus de privatisation du CPA est lié à la crise des subprimes, mais qui a ajouté que ce processus reprendra dès que ladite crise sera dépassée.

    «Je trouve de tels propos ahurissants», a commenté Mme Hanoune, car «la crise des subprimes est une crise systémique touchant les fondements même du système libéral mondial et qui reste ouverte sur tous les risques». Cette proposition de rapatrier nos devises s’inscrit dans la batterie de décisions qui devraient être prises sur les plans économique et politique pour préserver, selon Louisa Hanoune, la souveraineté et la paix sociale en Algérie.



    Par rapport toujours à la crise des crédits hypothécaires, la secrétaire générale du PT appelle à l’arrêt du processus de privatisation d’Algérie Télécom et du CTC. Car outre les 7 000 emplois qui seront perdus après la privatisation de la seule entreprise de téléphonie, Louisa Hanoune relève que la banque candidate à sa reprise est frappée de plein fouet par la même crise des subprimes.

    Dans le même sillage, elle a réitéré son appel à geler l’accord d’association avec l’Union européenne. Elle met en avant les récents propos du ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci qui a établi un bilan peu reluisant de cet accord.

    Elle appuie sa demande en relevant que l’Algérie enregistre un manque à gagner de 15 milliards de dollars puisque «notre pays vend en dollar et achète en euro». Le ministre de l’Industrie et ses SGP (Sociétés de gestion des participations) ont eu, comme d’habitude, leur lot de critiques de la part de Louisa Hanoune.

    Elle a réitéré sa demande de dissolution de ces SGP, car elles sont à l’origine de divergences profondes entre Temmar et plusieurs ministres qui refusent que celui-ci s’ingère dans les affaires de leurs secteurs respectifs à travers ces mêmes SGP.

    Comme pour le secteur économique, Mme Hanoune estime que le contexte politique national ne peut être compris que si celui-ci est inscrit dans un contexte mondial. Elle donne les exemples du Liban, du Pakistan et du Kenya qui ont sombré dans le chaos à l’occasion de rendez-vous électoraux pour insister sur «l’esprit de responsabilité» qui doit animer nos politiques à l’approche du scrutin présidentiel.

    «Chacun doit assumer ses responsabilités et chacun doit user des voies pacifiques et démocratiques pour soumettre ses idées au débat afin d’éviter des situations graves au pays», a-t-elle dit en assurant que son parti ne dérogera pas à cette règle.

    Elle est revenue, dans ce contexte, sur les propos de Condoleezza Rice et d’un autre responsable américain qui ont rebondi à l’occasion des derniers attentats ayant ciblé Alger sur la nécessité d’installer la force Africom en Algérie.

    Cela dit, Louisa Hanoune a rassuré les jeunes de l’OJR en leur disant qu’«il y a plus d’une raison pour rester optimiste». «L’Algérie dispose de toutes les capacités qui lui permettent de sortir de sa crise, à condition d’arrêter toutes les politiques qui nous ont mené à cette impasse sécuritaire et sociale», leur a-t-elle dit, en les assurant que «2008 qui commence sur les incertitudes léguées par 2007 sera l’année de la mobilisation pour la sauvegarde de la souveraineté nationale et de la démocratie politique».

    A. M.

  • #2
    tout à fait d'accord

    fidèle elle meme louisa hanoun défend les intérets du peuple algérien.
    la crise des suprime n'est pas terminé.le scandale de la banque société générale n'est qu'une toute petite facette.
    que fait tout cet argent qui dort dans les banques américaines.
    cet argent aurait du etre investi dans l'industrie et l'agriculture.

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