Les abords du palais d’El-Mouradia sont sous haute surveillance depuis plusieurs jours. Ce dispositif aurait été renforcé suite à la découverte d’un engin explosif devant le siège du ministère des Affaires étrangères, situé à proximité de la présidence.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - L’information relative au désamorçage d’un engin explosif à proximité du siège du ministère des Affaires étrangères a été confirmée hier par Louisa Hanoune. «L’année 2007 a failli très mal s’achever», a déclaré, hier, la secrétaire générale du Parti des travailleurs en annonçant cette tentative d’attentat qui a eu lieu lundi dernier.
Depuis, le haut du quartier d’El-Mouradia (ex-Golf) est totalement quadrillé par les forces de l’ordre. Ce dispositif impressionnant a été mis en place aux abords du siège de la présidence et de celui du ministère des Affaires étrangères. Depuis plusieurs jours, les automobilistes ne peuvent plus emprunter les artères qui jouxtent ces deux institutions. A commencer par la rue Shakespeare, qui mène du rond-point du Golf au carrefour de la Colonne- Voirol. Cette rue est fermée à ses deux extrémités par des barrières. Armes en bandoulière, des policiers sont chargés de faire respecter l’interdiction.
La circulation n’est autorisée qu’aux véhicules officiels et aux riverains, notamment ceux qui habitent au Logis-familial, cité dont l’unique accès est situé face au ministère des Affaires étrangères. Le dispositif est tout aussi hermétique au niveau des ruelles qui donnent sur le palais présidentiel. Ces dernières se situent dans la zone résidentielle du quartier. Des agents de l’ordre veillent au bout des chemins Imam- Chaffaï et Bouhtoumi.
Cette partie du quartier est habitée par plusieurs dignitaires du régime qui bénéficient, eux aussi, de ce quadrillage. El-Mouradia, de par sa configuration naturelle, est une place imprenable. Le dispositif sécuritaire y a toujours été très discret. Efficace, surtout avec la multitude de services de sécurité chargés de la surveillance de la première institution du pays. Mais il semblerait que le siège de la présidence soit une des principales cibles d’Al Qaïda Maghreb (ex-GSPC). Au même titre que la chefferie du gouvernement et le Conseil constitutionnel qui ont été touchés par des attentats.
Le ministre de l’Intérieur avait d’ailleurs parlé d’une liste d’institutions répertoriées par l’organisation de Droukdel. La tentative d’attentat contre le ministère des Affaires étrangères, si elle venait à être confirmée officiellement, serait une preuve que les terroristes sont décidés à frapper au cœur de ce quartier hautement stratégique. Au cœur de la République. La situation est donc plus préoccupante que jamais. Une confirmation encore une- de l’échec de la politique de réconciliation nationale.
T. H. (Le Soir d'Algerie)
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - L’information relative au désamorçage d’un engin explosif à proximité du siège du ministère des Affaires étrangères a été confirmée hier par Louisa Hanoune. «L’année 2007 a failli très mal s’achever», a déclaré, hier, la secrétaire générale du Parti des travailleurs en annonçant cette tentative d’attentat qui a eu lieu lundi dernier.
Depuis, le haut du quartier d’El-Mouradia (ex-Golf) est totalement quadrillé par les forces de l’ordre. Ce dispositif impressionnant a été mis en place aux abords du siège de la présidence et de celui du ministère des Affaires étrangères. Depuis plusieurs jours, les automobilistes ne peuvent plus emprunter les artères qui jouxtent ces deux institutions. A commencer par la rue Shakespeare, qui mène du rond-point du Golf au carrefour de la Colonne- Voirol. Cette rue est fermée à ses deux extrémités par des barrières. Armes en bandoulière, des policiers sont chargés de faire respecter l’interdiction.
La circulation n’est autorisée qu’aux véhicules officiels et aux riverains, notamment ceux qui habitent au Logis-familial, cité dont l’unique accès est situé face au ministère des Affaires étrangères. Le dispositif est tout aussi hermétique au niveau des ruelles qui donnent sur le palais présidentiel. Ces dernières se situent dans la zone résidentielle du quartier. Des agents de l’ordre veillent au bout des chemins Imam- Chaffaï et Bouhtoumi.
Cette partie du quartier est habitée par plusieurs dignitaires du régime qui bénéficient, eux aussi, de ce quadrillage. El-Mouradia, de par sa configuration naturelle, est une place imprenable. Le dispositif sécuritaire y a toujours été très discret. Efficace, surtout avec la multitude de services de sécurité chargés de la surveillance de la première institution du pays. Mais il semblerait que le siège de la présidence soit une des principales cibles d’Al Qaïda Maghreb (ex-GSPC). Au même titre que la chefferie du gouvernement et le Conseil constitutionnel qui ont été touchés par des attentats.
Le ministre de l’Intérieur avait d’ailleurs parlé d’une liste d’institutions répertoriées par l’organisation de Droukdel. La tentative d’attentat contre le ministère des Affaires étrangères, si elle venait à être confirmée officiellement, serait une preuve que les terroristes sont décidés à frapper au cœur de ce quartier hautement stratégique. Au cœur de la République. La situation est donc plus préoccupante que jamais. Une confirmation encore une- de l’échec de la politique de réconciliation nationale.
T. H. (Le Soir d'Algerie)
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