Tunisie : Les pays de Golfe montrent la voie aux Maghrebins
Écrit par Galia SKANDER
03-01-2008
En créant le marché commun des monarchies pétrolières du Golfe (CCG) le 1er janvier 2008, les six monarchies pétrolières du Golfe ont montré la voie aux pays du Maghreb incapables depuis 30 ans de créer un marché économique commun, malgré les tentatives, les discours et l'existence d'un cadre politique et juridique l'UMA.
Le "non" Maghreb se traduit par un manque à gagner entre 1 et 2% de croissance par an pour chaque pays. On assiste même depuis 2005, à un recul de la part du commerce intermaghrébin de 5% à 2% du volume total des échanges, avec des économies fermées et enclavées entre eux et ouvertes en même temps aux autres marchés à savoir ; l'Europe, l'Asie et les USA.
Toutefois, les pays du Maghreb ont été même incapables de mettre en application des accords conclus comme celui de libre échange d'Agadir entre la Tunisie et le Maroc d'un coté et la Jordanie et l'Egypte d'un autre.
Les pays maghrébins continuent à taxer et à entraver le commerce et les échanges entre eux. À titre d'exemple ; le Maroc n'arrive pas à exporter directement la Logan produite à Tanger vers l'Algérie elle doit passer à transiter par Marseille. Et les exemples sont nombreux.
Par opposition, le marché commun des CCG affiche un PIB consolide de 175 milliards us $ en 2006 comme il aura une monnaie unique en 2010, avec 35 millions d'habitants.
En outre, le marché du CCG permet une libre circulation et séjour dans les capitaux, à l'image de l'espace Schengen en Europe. Comme il assure une certaine liberté de travail dans les secteurs privés et publics, ainsi la possibilité de bénéficier des services sociaux, de santé et d'éducation dans n'importe quel pays. Encore, il applique la même politique fiscale pour tous les ressortissants.
Pour mémoire, le CCG regroupe les pays de l'Arabie Saoudite, le Qatar, EAU, Koweït, Oman et Bahreïn, avec une superficie totale de 2,6 millions de Km2 et une réserve en pétrole de 484 milliards de barils.
Il est impossible, dans l'état actuel des choses, de penser que le Maghreb économique pourra avoir le jour d'ici les 10 prochaines années, car plusieurs obstacles politiques existent, malgré l'emplacement de la Tunisie comme un pays catalyseur.
Toutefois, notre pays a intérêt dans l'état de blocage actuel de développer des initiatives bilatérales avec la Libye, l'Algérie ou le Maroc, et ce, dans l'attente de l'évolution des positions des uns et des autres.
Écrit par Galia SKANDER
03-01-2008
En créant le marché commun des monarchies pétrolières du Golfe (CCG) le 1er janvier 2008, les six monarchies pétrolières du Golfe ont montré la voie aux pays du Maghreb incapables depuis 30 ans de créer un marché économique commun, malgré les tentatives, les discours et l'existence d'un cadre politique et juridique l'UMA.
Le "non" Maghreb se traduit par un manque à gagner entre 1 et 2% de croissance par an pour chaque pays. On assiste même depuis 2005, à un recul de la part du commerce intermaghrébin de 5% à 2% du volume total des échanges, avec des économies fermées et enclavées entre eux et ouvertes en même temps aux autres marchés à savoir ; l'Europe, l'Asie et les USA.
Toutefois, les pays du Maghreb ont été même incapables de mettre en application des accords conclus comme celui de libre échange d'Agadir entre la Tunisie et le Maroc d'un coté et la Jordanie et l'Egypte d'un autre.
Les pays maghrébins continuent à taxer et à entraver le commerce et les échanges entre eux. À titre d'exemple ; le Maroc n'arrive pas à exporter directement la Logan produite à Tanger vers l'Algérie elle doit passer à transiter par Marseille. Et les exemples sont nombreux.
Par opposition, le marché commun des CCG affiche un PIB consolide de 175 milliards us $ en 2006 comme il aura une monnaie unique en 2010, avec 35 millions d'habitants.
En outre, le marché du CCG permet une libre circulation et séjour dans les capitaux, à l'image de l'espace Schengen en Europe. Comme il assure une certaine liberté de travail dans les secteurs privés et publics, ainsi la possibilité de bénéficier des services sociaux, de santé et d'éducation dans n'importe quel pays. Encore, il applique la même politique fiscale pour tous les ressortissants.
Pour mémoire, le CCG regroupe les pays de l'Arabie Saoudite, le Qatar, EAU, Koweït, Oman et Bahreïn, avec une superficie totale de 2,6 millions de Km2 et une réserve en pétrole de 484 milliards de barils.
Il est impossible, dans l'état actuel des choses, de penser que le Maghreb économique pourra avoir le jour d'ici les 10 prochaines années, car plusieurs obstacles politiques existent, malgré l'emplacement de la Tunisie comme un pays catalyseur.
Toutefois, notre pays a intérêt dans l'état de blocage actuel de développer des initiatives bilatérales avec la Libye, l'Algérie ou le Maroc, et ce, dans l'attente de l'évolution des positions des uns et des autres.
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