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L'egypte investit 4 milliards de dollars supplementaire.

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  • L'egypte investit 4 milliards de dollars supplementaire.

    Ciment, Béton, engrais, banques et assurances


    L'egypte investit 4 milliards de dollars.



    Ayant déjà investi près de 3,5 milliards de dollars en Algérie, les Egyptiens doublent la mise. Ils comptent injecter plus 4 milliards de dollars supplémentaires dans des projets de cimenteries, de rond à béton et d’engrais.

    Ils ont également introduit des demandes d’agrément pour la création d’une banque et d’une compagnie d’assurances en Algérie. L’Egypte qui figure déjà en tête de liste des investisseurs arabes renforce sa place dans notre pays. Lors de la rencontre du forum algéro-égyptien, tenue lundi soir à Alger, il a été question de trois grands projets d’investissement hors hydrocarbures. Il s’agit d’un partenariat entre le groupe Orascom et Sonatrach pour la production de fertilisants à travers une entreprise baptisée « Sorfert » pour un montant de 2,1 milliards de dollars. Selon M. Zeriguine, directeur des Investissements directs étrangers (IDE) à l’ANDI, le projet a déjà été validé par le Conseil national de l’investissement (CNI). La signature de la convention relative à ce projet aura lieu en 2008. Au programme des investissements égyptiens figure également le projet du groupe El-Iz de production de rond à béton dans la région de Bellara (Jijel) pour un montant de près de 2 milliards de dollars. Les détails de l’accord sont actuellement en cours de discussion. Il est à noter par ailleurs la reprise d’une cimenterie dans la wilaya de Djelfa par le groupe ASEC. « Le projet est aujourd’hui bouclé. Le dossier est ficelé », nous affirme M. Zeriguine. Une banque et une société d’assurance égyptiennes devront également s’installer prochainement en Algérie, a annoncé le ministre égyptien de l’Investissement, Mahmoud Safouat Mahieddine, à l’issue d’une audience que lui a accordée le ministre des Finances. Selon un communiqué du ministère des Finances diffusé hier, les dossiers d’agrément de ces deux nouvelles institutions financières ont déjà été introduits au niveau du Conseil de la monnaie et du crédit.
    Trente projets en cours



    Pour mieux accompagner le développement des projets d’investissement, une société d’assistance algéro-égyptienne vient de voir le jour avec un capital de 1 million de dollars. Le point d’orgue de cette opération sera donné, a affirmé le co-président du comité mixte algéro-égyptien des hommes d’affaires, Yamani Filfela, au début du mois de janvier 2008. M. Filfela a déclaré, à l’issue de la rencontre du forum algéro-égyptien, que « le premier projet d’investissement commun de la société d’investissement algéro-égyptienne sera annoncé le 16 janvier 2008 à Alger par le ministre algérien de l’Energie et des Mines ». Il a noté que « le capital de la société d’investissement algéro-égyptienne reste toutefois ouvert à d’autres entrepreneurs pour y participer » et qu’il est appelé à augmenter « dans l’avenir ». En tout et pour tout, plus de 20 hommes d’affaires égyptiens ont fait le déplacement à Alger à l’occasion de la visite du ministre égyptien de l’Industrie en Algérie. Les domaines qui attirent le plus leur attention sont généralement le tourisme, la promotion immobilière et la pétrochimie. « L’intérêt des hommes d’affaires égyptiens pour l’Algérie va crescendo. Nous avons de grandes ambitions dans les industries à valeur ajoutée comme le ciment, l’immobilier et le textile ainsi que les services, à l’exemple des banques, des assurances », nous dira Assem Radjab, président de l’organisme égyptien des investissements et des zones franches (GAFI) Il y a en Algérie, selon M. Radjam, une trentaine de projets en cours de réalisation dont 25 égyptiens à 100% et 5 projets en collaboration avec des partenaires de diverses nationalités. Ces projets concernent entre autres les secteurs de l’industrie (19 projets), la construction et l’immobilier (4), les télécommunications (2), l’agriculture, le transport et le tourisme. Les Egyptiens ont investi jusque-là 242,6 milliards de dinars (3,46 milliards de dollars) en Algérie dont 98 milliards de dinars dans la téléphonie mobile (Orascom télécom Algérie), 32 milliards de dinars dans la cimenterie Algerian Cement Company de M’sila (Orascom construction), 13,2 milliards de dinars dans une ligne de ciment blanc (Orascom) et 74 milliards de dinars dans la téléphonie fixe (Lacom). En revanche, l’Algérie affiche une présence très timide dans le pays des pharaons. L’on compte 12 projets pour un montant global de 28,48 millions de lires égyptiennes dans les secteurs de l’industrie (33%), des services (25%), de la construction (17%), du tourisme, de l’agriculture et des finances (8% chacun). Les Egyptiens disent vouloir donner un coup d’accélérateur aux relations économiques algéro-égyptiennes. « Même si les relations politiques entre les deux pays sont très importantes, les relations économiques sont encore timides. Une levée des barrières douanières est nécessaire », a soutenu M. Filfela. En attendant, les hommes d’affaires algériens ont été appelés à investir dans les prestigieux complexes touristiques égyptiens, notamment dans la grande cité balnéaire de Dahab…
    Amel Blidi
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