Par Hichem Ben Yaïche.
Hichem Ben Yaïche est Tunisien d’origine et chercheur universitaire à Paris. Il collabore à divers centres de recherches, dont l’Iris, Institut de recherches internationales stratégiques, dirigé par Pascal Boniface.
Vivant en Europe depuis de longues années, j’avais compris, très tôt, que le Maghreb se devait de faire partie de mon champ d’observation. A cela, il y avait sans doute le tropisme des origines, l’envie de comprendre et de me comprendre et, surtout, d’approfondir ma connaissance quant à ces (complexes) réalités. Il n’est guère de secret que, pour sortir de l’abstraction et éviter d’être enfermé dans l’univers des mots – lesquels dématérialisent justement la réalité –, il est nécessaire de plonger dans le concret, d’entrer dans l’intimité des êtres et des choses in situ. Un exercice indépassable pour celui qui veut échapper aux clichés, aux idées reçues et autres lieux communs!
Mon premier saut dans cette région, je l’ai débuté par le Maroc au début des années 80.
Inutile de dire que l’équation marocaine m’a intellectuellement fasciné. Un pays immense, avec une géographie très contrastée et une société aux origines variées. Je me suis longtemps interrogé aussi sur la monarchie et sur son univers makhzénien, son mode de fonctionnement. J’ai dû apprendre à mieux connaître les hommes, à interpréter les signes, aller au-delà des apparences, décrypter les discours…
.......Le reste de l´article: http://www.leconomiste.com/article.html?a=83196
Hichem Ben Yaïche est Tunisien d’origine et chercheur universitaire à Paris. Il collabore à divers centres de recherches, dont l’Iris, Institut de recherches internationales stratégiques, dirigé par Pascal Boniface.
Vivant en Europe depuis de longues années, j’avais compris, très tôt, que le Maghreb se devait de faire partie de mon champ d’observation. A cela, il y avait sans doute le tropisme des origines, l’envie de comprendre et de me comprendre et, surtout, d’approfondir ma connaissance quant à ces (complexes) réalités. Il n’est guère de secret que, pour sortir de l’abstraction et éviter d’être enfermé dans l’univers des mots – lesquels dématérialisent justement la réalité –, il est nécessaire de plonger dans le concret, d’entrer dans l’intimité des êtres et des choses in situ. Un exercice indépassable pour celui qui veut échapper aux clichés, aux idées reçues et autres lieux communs!
Mon premier saut dans cette région, je l’ai débuté par le Maroc au début des années 80.
Inutile de dire que l’équation marocaine m’a intellectuellement fasciné. Un pays immense, avec une géographie très contrastée et une société aux origines variées. Je me suis longtemps interrogé aussi sur la monarchie et sur son univers makhzénien, son mode de fonctionnement. J’ai dû apprendre à mieux connaître les hommes, à interpréter les signes, aller au-delà des apparences, décrypter les discours…
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