Un article paru dans Le Monde aujourd'hui :
La résurgence du passé colonial jette un froid entre Paris et Alger
La réaction a été tardive mais musclée. Le Front de libération nationale (FLN), parti issu de la guerre d'indépendance algérienne, a réagi à la récente adoption d'une loi par le Parlement français prônant un enseignement positif de la colonisation dans les établissements scolaires en France. La loi du 23 février 2005 avait pour vocation initiale d'indemniser les rapatriés et les harkis, et de leur manifester la reconnaissance de l'Etat français. Elle serait passée presque inaperçue s'il ne s'y était greffé, à la dernière minute, un article, présenté sous forme d'amendement en séance et voté dans l'indifférence générale, faisant référence au "rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord" . Pas un mot sur les aspects négatifs de la colonisation, en particulier sur la brutalité avec laquelle l'Algérie a été conquise en 1830, puis maintenue sous le joug colonial jusqu'en 1962.
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