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Le débat sur l'instauration d'un salaire minimum légal prend de l'ampleur en Allemagne. Dans une interview au tabloïd Bild, le vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier (SPD) a réaffirmé son soutien à cette mesure. «Celui qui travaille toute la journée doit pouvoir vivre de son salaire», a-t-il argumenté hier, préconisant un tarif de 7,20 à 7,50 euros l'heure.
Le SPD, partenaire de la CDU au sein de la coalition d'Angela Merkel, a fait de ce thème son cheval de bataille. Le parti a prévu des campagnes de signatures en soutien au salaire minimum à l'approche des élections régionales en Hesse et en Basse-Saxe fin janvier. Déjà dans la perspective des législatives de 2009, le président du SPD, Kurt Beck, a souligné que le sujet resterait «en tête de l'agenda politique» en 2008, au grand dam des conservateurs.
Alors que le SPD plaide pour un salaire minimum légal généralisé, la CDU défend le principe d'un revenu plancher fixé branche par branche. Selon un accord de coalition passé cet été, les partenaires sociaux peuvent soumettre leurs tarifs par secteur au ministère du Travail d'ici au 31 mars 2008. Le bâtiment bénéficie de cette mesure depuis une dizaine d'années. Dès 2008, les facteurs seront uniformément payés entre 9 euros et 9,80 euros l'heure. La semaine dernière, les fédérations patronales des services de sécurité, du travail temporaire et du traitement des déchets se sont prononcées en faveur d'une rémunération de base dans leurs secteurs respectifs. Un salaire de 7,15 euros l'heure est prévu dans le travail temporaire.
À l'instar des conservateurs dont il est politiquement proche, le président de la République Horst Köhler a mis en garde contre les risques de suppressions d'emplois. Incapable de rémunérer ses salariés au niveau prévu pour 2008, le concurrent de la Deutsche Post, Pin Group, a déjà licencié.
Le président du Conseil d'experts en économie du gouvernement Bert Rürup a toutefois encouragé la CDU à assouplir sa position. Il préconise un salaire minimum généralisé plafonné à 4,50 euros. «S'ils sont mesurés, les minima salariaux ne détruiront pas de postes», a affirmé le président de l'Agence pour l'emploi Frank-Jürgen Weise.
source : le Figaro
Le SPD, partenaire de la CDU au sein de la coalition d'Angela Merkel, a fait de ce thème son cheval de bataille. Le parti a prévu des campagnes de signatures en soutien au salaire minimum à l'approche des élections régionales en Hesse et en Basse-Saxe fin janvier. Déjà dans la perspective des législatives de 2009, le président du SPD, Kurt Beck, a souligné que le sujet resterait «en tête de l'agenda politique» en 2008, au grand dam des conservateurs.
Alors que le SPD plaide pour un salaire minimum légal généralisé, la CDU défend le principe d'un revenu plancher fixé branche par branche. Selon un accord de coalition passé cet été, les partenaires sociaux peuvent soumettre leurs tarifs par secteur au ministère du Travail d'ici au 31 mars 2008. Le bâtiment bénéficie de cette mesure depuis une dizaine d'années. Dès 2008, les facteurs seront uniformément payés entre 9 euros et 9,80 euros l'heure. La semaine dernière, les fédérations patronales des services de sécurité, du travail temporaire et du traitement des déchets se sont prononcées en faveur d'une rémunération de base dans leurs secteurs respectifs. Un salaire de 7,15 euros l'heure est prévu dans le travail temporaire.
À l'instar des conservateurs dont il est politiquement proche, le président de la République Horst Köhler a mis en garde contre les risques de suppressions d'emplois. Incapable de rémunérer ses salariés au niveau prévu pour 2008, le concurrent de la Deutsche Post, Pin Group, a déjà licencié.
Le président du Conseil d'experts en économie du gouvernement Bert Rürup a toutefois encouragé la CDU à assouplir sa position. Il préconise un salaire minimum généralisé plafonné à 4,50 euros. «S'ils sont mesurés, les minima salariaux ne détruiront pas de postes», a affirmé le président de l'Agence pour l'emploi Frank-Jürgen Weise.
source : le Figaro
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