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Hillary Clinton pressée de rebondir

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  • Hillary Clinton pressée de rebondir

    À peine la soirée électorale terminée dans l'Iowa, l'avion de Hillary Clinton a décollé de Des Moines, direction le New Hampshire, deuxième étape des primaires démocrates mardi prochain. À bord, Bill Clinton et Robert F. Kennedy Jr., qui feront campagne à ses côtés jusqu'au prochain scrutin. Après son humiliante troisième place dans les plaines glacées du Midwest, le rendez-vous de la Nouvelle-Angleterre prend des allures de quitte ou double : il pourrait ressusciter sa candidature à la Maison-Blanche ou lui porter un coup fatal.

    Le résultat aux caucus de jeudi, ces primaires réservées aux membres de chaque parti, a le goût amer de la défaite pour l'ancienne première dame, qui faisait figure de favori avant le début de la course. Mais il n'enterre pas ses chances.

    En 1992, Bill Clinton avait plafonné à 2,8 % des voix dans l'Iowa, avant de finir deuxième dans le New Hampshire et de remporter l'investiture démocrate. De fait, l'entourage du sénateur de New York rappelle que le petit État du Midwest ne brille paspar sa prescience. Les sortants mis à part, il n'a désigné qu'une seule fois le vainqueur final : Jimmy Carter en 1976.

    Hillary Clinton garde des atouts considérables, en termes de notoriété, de moyens financiers et d'organisation. Mais sa capacité de redresser le cours de sa campagne va être mise à l'épreuve.

    Dès jeudi soir, félicitant avec grâce Barack Obama et John Edwards qui l'ont devancée, elle a subtilement infléchi son discours, conjuguant l'argument de l'expérience avec celui du changement. «Nous lançons un message clair : il va y avoir du changement, et ce changement ce sera un président démocrate à la Maison-Blanche en 2009 », a-t-elle lancé à ses partisans, qui ne semblaient pas trop abattus. Elle a ajouté : «Ce qui compte maintenant, c'est de décider comment nous allons gagner en novembre, en nommant un candidat capable de tenir la distance, et qui sera le meilleur président dès le premier jour.»

    Pour relativiser leur échec, les stratèges de l'ancienne première dame font valoir qu'ils n'avaient jamais été les favoris dans l'Iowa, où ils étaient partis avec un handicap de 10 à 15 points dans les sondages par rapport à John Edwards.

    Au point qu'au printemps dernier, un mémo interne avait envisagé de faire l'impasse sur ce premier rendez-vous électoral. Reste que la nette victoire de Barack Obama, revenu d'encore plus loin qu'elle, lance un sérieux défi au sénateur de New York. Il l'a dominée sur son point fort, le vote féminin, et auprès d'un électorat crucial, celui des indépendants.

    D'après les sondages, Mme Clinton reste en tête des intentions de vote dans le New Hampshire, avec en moyenne 6 points d'avance sur Obama. Mais sa domination s'effrite depuis plusieurs semaines, et le coup de fouet dont devrait bénéficier le sénateur de l'Illinois risque d'accélérer le phénomène. «Nous nous sommes préparés pour courir un marathon à travers tout le pays», rappelle Patti Solis Doyle, directrice de campagne de la candidate.

    Un nouveau revers en Nouvelle-Angleterre ne serait pas automatiquement mortel, mais il deviendrait politiquement embarrassant.

    source : le figaro
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