Depuis quelques semaines, il passe plus de temps à Alger qu’à Rabat où il occupe officiellement le poste d’ambassadeur. En Algérie, Larbi Belkhir rencontre régulièrement le président Bouteflika. Les deux hommes passent beaucoup de temps ensemble, au Palais présidentiel. « Pourtant, aucune actualité particulière ne peut justifier cette nouvelle activité de l’ambassadeur d’Algérie au Maroc. Entre Rabat et Alger, les relations sont au point mort : l’unique dossier, le Sahara occidental, est traité à un niveau informel entre les deux pays. Sur le reste, les deux pays s’ignorent mutuellement», explique à « ******************** » une source bien informée.
En réalité, la présence de Larbi Belkhir à Alger a peut-être une explication liée à la politique intérieure algérienne : la préparation de la révision de la Constitution- prévue dans les prochains mois- qui ouvrirait les portes d’un troisième mandat au président Bouteflika en 2009. Le général Belkhir pourrait jouer un rôle de premier plan dans la préparation de cette échéance.
Nommé en 2005 comme ambassadeur à Rabat, l’ancien de directeur de cabinet du président Bouteflika a en réalité gardé des liens très étroits avec le chef de l’Etat. Beaucoup d’observateurs avaient qualifié la nomination du général Belkhir à Rabat comme une mise à l’écart de celui qui fut pendant de nombreuses années l’éminence grise de la présidence. « En réalité, l’influence de Larbi Belkhir est restée intacte et ses relations avec le président Bouteflika n’ont souffert d’aucun malentendu. Son départ au Maroc était une diversion », souligne notre source.
L’entrée en scène de Larbi Belkhir devrait accélérer les préparatifs pour la révision de la Constitution et renforcer considérablement le président Bouteflika face aux autres décideurs du pouvoir…
samir allam (TSA)
En réalité, la présence de Larbi Belkhir à Alger a peut-être une explication liée à la politique intérieure algérienne : la préparation de la révision de la Constitution- prévue dans les prochains mois- qui ouvrirait les portes d’un troisième mandat au président Bouteflika en 2009. Le général Belkhir pourrait jouer un rôle de premier plan dans la préparation de cette échéance.
Nommé en 2005 comme ambassadeur à Rabat, l’ancien de directeur de cabinet du président Bouteflika a en réalité gardé des liens très étroits avec le chef de l’Etat. Beaucoup d’observateurs avaient qualifié la nomination du général Belkhir à Rabat comme une mise à l’écart de celui qui fut pendant de nombreuses années l’éminence grise de la présidence. « En réalité, l’influence de Larbi Belkhir est restée intacte et ses relations avec le président Bouteflika n’ont souffert d’aucun malentendu. Son départ au Maroc était une diversion », souligne notre source.
L’entrée en scène de Larbi Belkhir devrait accélérer les préparatifs pour la révision de la Constitution et renforcer considérablement le président Bouteflika face aux autres décideurs du pouvoir…
samir allam (TSA)
Commentaire