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Algérie: Un mégaprojet pour étancher la soif du Sud

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  • Algérie: Un mégaprojet pour étancher la soif du Sud

    Le transfert des eaux souterraines d’In Salah vers Tamanrasset constitue le plus grand projet que le président Bouteflika aura à visiter aujourd’hui.
    Tamanrasset. De notre envoyé spécial
    Il est important non seulement de par l’enveloppe financière qui lui a été allouée, à savoir un milliard de dollars, mais aussi et surtout par sa capacité à répondre aux besoins en eau potable de l’ensemble de la wilaya de Tamanrasset tout au long des 40 années à venir. S’étendant sur 750 km, cet ouvrage titanesque, dont la réalisation d’une partie a été confiée à l’entreprise chinoise CGC OC, devrait être opérationnel dans trois ans. Il permettra le transfert d’un million de mètres cubes d’eau par jour. Le démarrage des travaux n’a cependant pas eu lieu dans les délais fixés initialement, et ce, à cause d’un retard de quelques mois dans le lancement des avis d’appel d’offres internationales. Devant être entamée en mai 2007, la réalisation du projet n’a commencé qu’en novembre de la même année, les appels d’offres étant lancés en juin 2007. Outre les longues canalisations métalliques en double voie, le projet comprend 24 forages répartis en deux sous-lots. Il comprend également six stations de pompages identiques. Le premier appel d’offres pour la réalisation de ces stations a été infructueux. Un autre appel d’offres sera lancé incessamment. Les conduites d’eau, quelque 1200 km, seront réalisées par une autre entreprise chinoise, CGC SIPSC. Les travaux entamés en novembre 2007 prendront en tout et pour tout 36 mois. A cela s’ajoute une autre partie du projet : le réseau de collecte qui comprend la réalisation de 8 châteaux d’eau, 100 km de conduites, une cité d’exploitation et un réservoir de 50 000 m3. La tuyauterie nécessaire pour tout le projet sera fournie par l’unité Anabib basée à Ghardaïa. Ce mégaprojet devrait, outre l’alimentation permanente et durable en eau potable de la population de Tamanrasset, satisfaire les besoins en eau des chantiers et des mines de diamant et d’or situées au niveau du Hoggar. Sa réalisation permettra la création de quelques milliers d’emplois temporaires et une centaine d’emplois permanents et créera une dynamique nouvelle dans cette partie de l’Algérie, plus grande que tout le territoire français et située à près de 2000 km au sud d’Alger. La population de Tam semble être satisfaite et rassurée par ce projet qui mettra fin à son calvaire quotidien : pénurie d’eau potable. Pourvu que les délais et les engagements soient respectés.

    El Watan

  • #2
    je me pose tjrs cette question, à l'aube du 3ème millénaire, on est pas capable, nous-même, de creuser des trous, coller les canalisations et ouvrir le robinet, sans recourir à l'assistance étrangères, en plus avec ce type de contrat clé en main je ne vois (si il y'a) aucun transfert technologique.Il est urgent de favoriser les etp algeriennes, si nous voulons voir émerger un champon national dans ce secteur, dans le futur, pisque tt le monde le fait.

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    • #3
      Bonjour Zmigri , le probleme n'st pas creuser une tranché poser des canalisation et les raccorder , c'est plus facil encore ce systeme dit à brides ne necessite même pas de soudure ,n'importe quel entrepreneur peut le faire , le probleme est dans le forage l'intallation des pompes immergées la mise en place du systêm d'automatisme ,et les station relais , sur cette distance de 750 Km combien de stations faut il ? comment les entretenir ? nous qui n'arrivons même pas à entretenir un immeuble
      ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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      • #4
        la solution aurait été dans la segmentation du marché en plusieurs lots

        les lôts les moins technologiques aurait pu être fait par des entreprises locales



        Je pense avoir lu que sur un autre projet, un ministre s'est plaint d'une entreprises étrangère car elle fait un peu trop appel à la soustraitentce des entreprises locales

        Je pense qu'il y a un positionnement politique a faire a ce niveau là
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          Un projet de 1 milliard de dollars. Je me pose toujours des questions sur les couts des projets en Algérie ? :

          - Auto-route Est-Ouest: 11 milliards de dollars

          - Développement du rail: 14 milliards de dollars

          - Modernisation des ports: 7 milliards de dollars

          - Ce projet : 1 milliard de dollars

          ....
          Dernière modification par shadok, 07 janvier 2008, 19h54.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Pour une fois, l'argent du sud reste au sud.
            Les you yous devraient retentir et les humbles devraient esquisser un sourir.
            Ce n'est pas seulement 1 milliard de dollars qui doit etre dépensé pour le develloppement du sud , c'est 11 milliars ou 111 milliars.
            Je n'oublierais jamais ce couscous á la viande de chamelle que j'ai mangé avec mes huit potes dans l'un des foyers des Ksours de Timimoune ni la générosité des nobles de Aoulef ni les milles thés que j'ai bu á In salah.
            Pour une fois Boutef suit le chemin de Boum.

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            • #7
              Shadock

              Je me pose toujours des questions sur les couts des projets en Algérie ? :

              Moi je pose plus la question pourquoi il ne parle qu'en millards de dollars, et jamais en millions, il ne dise pas 1.24 ou 14.342 millards mais juste 1 et 14 millards comme si les millions de dollars on perdu leur valeur ou que l'Algerie est telement riche qu'on ne s'abaisse pas pour parler de la petite monnaie de change en millions de dollars.

              Les grandes compagnies internationales ont bien compris le jeux, ils leur feront toujours des estimations en millards de dollars bien arrondies qui leurs feront plaisir.

              Ceci-dit, c'est un tres beau projet, domage qu'ils sous-traitent un projet si basique ou le depot de conduite dans le desert n'a jamais necessite une maitrise techologique importante.

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              • #8
                enfin !!

                Enfin les algériens bougent concernant l'exploitation de cette mer souterraine. jusqu'à aujoud'hui c'est juste la lybie qui l'exploite. Cette mer souterraine est une nappe albienne (non regenerable) qui occupe le sous sol de tout le sud algérien

                La lybie a lancé il y a une vingtaine d'années deja, un projet de canal a l'air libre pour exploiter cette nappe albienne, malgrés toutes les pertes par evapration que cela provoque.

                J'espere que les algeriens pourrons en profiter.

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                • #9
                  transfert de technologie

                  le plus malheureux c'est que les compagnies etrangeres arrivent des experts algeriens recrutés à l'etranger...

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                  • #10
                    bin tant miu rouge ,au moin, c'est des algeriens qui y travaill,sa permetrai le transfert de technologie,si ces algeriens reviennent
                    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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                    • #11
                      @Kaiser,

                      entierement d'accord avec vous. Je trouve juste dommage que lorsque un algerien présente un projet ou une expertise à un gestionnaire algerien, souvent on l'envoi balader et on le voit comme un danger. Par contre lorsque cette idée ou expertise est véhiculé par un etranger (meme si elle est d'un algérien) elle passe comme une lettre à la poste. Au fond on a un méchant problème de confiance et de communication.

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                      • #12
                        merci mouhcouscous pour ta politesse,
                        le probleme n'st pas creuser une tranché poser des canalisation et les raccorder , c'est plus facil encore ce systeme dit à brides ne necessite même pas de soudure ,n'importe quel entrepreneur peut le faire , le probleme est dans le forage l'intallation des pompes immergées la mise en place du systêm d'automatisme ,et les station relais , sur cette distance de 750 Km combien de stations faut il ? comment les entretenir ? nous qui n'arrivons même pas à entretenir un immeuble
                        mon propos n'etait pas de sous-estimer une étude tecnique serieuse pour un projet stratégique: le pb de l'eau est un défi mondial. Je pense que si nous sommes capables(SH et ses filiales) de prospecter du petrole, une ressource liquide, dans un environement identique, le desert, ces mêmes entreprises sont capables de relever le défi en étant le maître d'oeuvre et sous-traitant tout ou partie du projet à des entreprises partenaires, étrangères ou locales, vu le pactole consacré à ce projet et les retombées en termes d'emplois locaux et de maitrise technolgique.
                        Je rappelle que pour le projet annahr al a3dhim, en libye, cela a coûté 10 mrds $ et confié à un consortium d'etp sud-coréennes, seulement les distances étaient plus longues.

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