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En Allemagne égalemnt, la violence des jeunes immigrés fait débat.

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  • En Allemagne égalemnt, la violence des jeunes immigrés fait débat.


    ALLEMAGNE. En recul dans trois Länder importants, la CDU de la chancelière Angela Merkel a choisi de se donner un profil sécuritaire. Tension avec le SPD au sein de la coalition.


    Yves Petignat, Berlin
    Mardi 8 janvier 2008


    Menacée de perdre la majorité absolue dans les importants Länder de Hesse (Wiesbaden), Basse-Saxe (Hanovre), lors des élections régionales du 27 janvier, et à Hambourg en février, la CDU a choisi au cours du week-end de se profiler davantage encore sur la question sécuritaire, en réclamant notamment un durcissement des lois réprimant la criminalité des jeunes. La chancelière Angela Merkel, qui avait pourtant reproché au ministre-président de Hesse, Roland Koch, le ton trop populiste de ses déclarations, s'est elle-même résolue à durcir le ton. Dimanche, elle s'est prononcée pour la création de «camps d'éducation» et des «arrêts d'avertissement» pour les jeunes délinquants.

    Entre partenaires de la grande coalition, les relations se sont donc encore envenimées, les sociaux-démocrates accusant les conservateurs de céder au populisme de droite et la chancelière de faire preuve de faiblesse face aux positions intransigeantes du ministre-président de Hesse. Il est vrai aussi que les conservateurs ont été servis par de nouvelles agressions survenues au cours du week-end, après celle d'un septuagénaire grièvement blessé avant Noël dans le métro de Munich par un jeune Turc et un jeune Grec. Dimanche matin, à Munich, des jeunes d'origine irakienne et palestinienne ont frappé deux autres voyageurs de leur âge, les envoyant à l'hôpital avec plusieurs traumatismes, alors que, dans les environs de Francfort, un groupe de jeunes a violemment agressé un conducteur de train qui les interpellait.

    «Quand on constate que près de 50% des actes violents sont commis par des moins de 21 ans, qui pour près de la moitié sont issus de l'immigration, nous ne pouvons pas nous taire», s'est justifiée Angela Merkel, prête à mettre le SPD sous pression pour durcir la législation. Pourtant, selon les statistiques criminelles, le nombre d'agressions de la part de jeunes violents est en régression, y compris chez les immigrés.

    «Tout ça, c'est pour se faire mousser. C'est du populisme de droite qui n'a rien à voir avec le centre», a vivement critiqué le président social-démocrate, Kurt Beck, en faisant allusion à la récente annonce d'Angela Merkel de replacer son parti au centre de l'échiquier politique. Pour le SPD, qui annonce vouloir lui aussi la «tolérance zéro», les lois sont assez sévères. Ce qui fait défaut, c'est leur application, dit Kurt Beck, en renvoyant la balle aux Länder, responsables de la sécurité.

    Dérapage xénophobe


    Le secrétaire général du SPD, Hubertus Heil, ne s'est ainsi pas privé d'épingler le patron du Land de Hesse, Roland Koch, qui a supprimé plus de 1000 postes de policier. Selon le SPD, le fait qu'il y ait 80% de récidives en Hesse montre bien que le gouvernement régional a échoué dans la resocialisation des jeunes immigrés. Si la direction de la CDU, lors de son séminaire dominical de Wiesbaden, s'est résolue à suivre Roland Koch malgré le risque de dérapage xénophobe, c'est que les sondages sont inquiétants pour les conservateurs.

    En recul de près de huit points par rapport aux élections de 2003, la CDU en Hesse plafonne à 40% d'intentions de vote, ce qui est nettement insuffisant pour former un gouvernement majoritaire avec Roland Koch. En Basse-Saxe, le ministre-président, Christian Wulff, est lui aussi en recul, mais moins fortement. A Hambourg, le bourgmestre, Ole von Beust, perdrait sa majorité absolue lors des élections de février. Même si le SPD a encore une dizaine de points de retard dans ces trois régions, les sociaux-démocrates sentent que leur électorat se regonfle. Une majorité d'Allemands est en effet favorable à la généralisation du salaire minimum, thème de campagne du SPD. «Nous sommes les attaquants, et la CDU se défend comme quelqu'un qui se noie», a analysé Kurt Beck.

    http://www.letemps.ch

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    Comme quoi les jeunes immigrés en Allemagne sont aussi stupides qu'en France, à la difference que le droit du sol n'existe pas en Allemagne, et qu'il ne leur faudra pas longtemps pour les expulser en Irak ou en Palestine.
    C'est tout le mal que je souhaite à ces jeunes abrutis.
    "Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas." Geronimo
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