Retards dans la réalisation du projet, contestation du choix du fournisseur auprès des tribaux –une première en Algérie-, disparition des fichiers des assurés sociaux…attribué début 2006 par la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale des Travailleurs Salariés (CNAS) au français Gemalto, le marché de la carte vitale algérienne, « Chifa », est en train de tourner au fiasco.
Initialement prévue pour l’année 2007 selon les termes du contrat (lire le communiqué de Gemalto), le déploiement massif de la carte « Chifa » enregistre un retard considérable, obligeant le ministre du Travail, Tayeb Louh, à annoncer plusieurs dates, avant de se démentir lui-même. Selon ses dernières affirmations, la mise en service de « Chifa » devrait intervenir début 2008. Mais cette échéance a peu de chances d’être tenue. Aux nombreux retards déjà accumulés par Gemalto vient s’ajouter en effet un autre imprévu : la société qui gère les fichiers informatiques du futur système Chifa vient d’être victime d’un cambriolage à Alger. Les disques durs des ordinateurs contenant des informations confidentielles sur des millions d’assurés ont été volés. Interrogé par « ******************** », le porte-parole de Gemalto s’est refusé à tout commentaire.
Autre soucis pour la direction de la CNAS : selon nos informations, le groupe français Sagem continue de contester l’attribution du marché à son concurrent Gemalto. En effet, selon le procès verbal de la Commission d’évaluation tenue le 21 janvier 2006 et dont « ******************** » détient une copie, c’est bien l’offre de Sagem qui est arrivée en tête avec 96,61 points. L’offre d’Axalto (racheté depuis par Gemalto) est classée deuxième avec 90,59 points et celle d’Oberthur arrive loin derrière avec 72,02 points. L’offre financière de Sagem, 13,59 millions d’euros était également plus intéressante que celle de Gemalto (16 millions). Mais quelques semaines plus tard, les responsables de Sagem ont appris que le projet a été confié à Gemalto.
Mais après plusieurs mois d’attente, le Tribunal administratif d’Alger vient d’informer Sagem de son « incompétence » à rendre une décision dans ce dossier. Interrogée, une source proche de Sagem a indiqué à « ******************** » que le groupe entend à présent faire appel du jugement du Tribunal administratif auprès du Conseil d’État.
- Pressedz
Initialement prévue pour l’année 2007 selon les termes du contrat (lire le communiqué de Gemalto), le déploiement massif de la carte « Chifa » enregistre un retard considérable, obligeant le ministre du Travail, Tayeb Louh, à annoncer plusieurs dates, avant de se démentir lui-même. Selon ses dernières affirmations, la mise en service de « Chifa » devrait intervenir début 2008. Mais cette échéance a peu de chances d’être tenue. Aux nombreux retards déjà accumulés par Gemalto vient s’ajouter en effet un autre imprévu : la société qui gère les fichiers informatiques du futur système Chifa vient d’être victime d’un cambriolage à Alger. Les disques durs des ordinateurs contenant des informations confidentielles sur des millions d’assurés ont été volés. Interrogé par « ******************** », le porte-parole de Gemalto s’est refusé à tout commentaire.
Autre soucis pour la direction de la CNAS : selon nos informations, le groupe français Sagem continue de contester l’attribution du marché à son concurrent Gemalto. En effet, selon le procès verbal de la Commission d’évaluation tenue le 21 janvier 2006 et dont « ******************** » détient une copie, c’est bien l’offre de Sagem qui est arrivée en tête avec 96,61 points. L’offre d’Axalto (racheté depuis par Gemalto) est classée deuxième avec 90,59 points et celle d’Oberthur arrive loin derrière avec 72,02 points. L’offre financière de Sagem, 13,59 millions d’euros était également plus intéressante que celle de Gemalto (16 millions). Mais quelques semaines plus tard, les responsables de Sagem ont appris que le projet a été confié à Gemalto.
Mais après plusieurs mois d’attente, le Tribunal administratif d’Alger vient d’informer Sagem de son « incompétence » à rendre une décision dans ce dossier. Interrogée, une source proche de Sagem a indiqué à « ******************** » que le groupe entend à présent faire appel du jugement du Tribunal administratif auprès du Conseil d’État.
- Pressedz
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