légèrement remanier sur le grand Jacques....
Dans le port d'Alger
Y a des gamins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Alger
Dans le port d'Alger
Y a des jeunes qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Alger
Y a des gamins qui meurent
Pleins de rêves et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Alger
Y a des enfants qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d'Alger
Y a des gamins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la sardine
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs petites mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Et sortent en rotant
Dans le port d'Alger
Y a des gamins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des murs
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur ombre
Jusqu'en pleine lumière
Dans le port d'Alger
Y a des gamins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des gens d'Alger
De Oran ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour un cachet sur un visa
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur leurs sorts infidèles
Dans le port d'Alger
Dans le port d'Alger.
Dans le port d'Alger
Y a des gamins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d'Alger
Dans le port d'Alger
Y a des jeunes qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d'Alger
Y a des gamins qui meurent
Pleins de rêves et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d'Alger
Y a des enfants qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d'Alger
Y a des gamins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la sardine
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs petites mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Et sortent en rotant
Dans le port d'Alger
Y a des gamins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des murs
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D'un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s'entendre rire
Jusqu'à ce que tout à coup
L'accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur ombre
Jusqu'en pleine lumière
Dans le port d'Alger
Y a des gamins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des gens d'Alger
De Oran ou d'ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour un cachet sur un visa
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur leurs sorts infidèles
Dans le port d'Alger
Dans le port d'Alger.
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